« OUI MON MARI EST EN DANGER DE MORT ! » Interview exclusive : Mme Boukadia Parle !

Âgé 62 ans, Modeste Boukadia, leader d’un petit parti d’opposition – le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) – vit des heures difficiles. Condamné à 30 ans de travaux forcés, incarcéré depuis 15 mois, sa santé s’est considérablement dégradée à la maison d’arrêt de Pointe-Noire. Son épouse a reçu « Congo Intelligence » dans le cabinet de son avocate parisienne, maître Clamagirand, afin de faire un point précis de la situation sanitaire et judiciaire de son mari. Une certitude, après le décès de Marcel Tsourou, le cas Boukadia pose bien des questions sur le fonctionnement de la justice congolaise et aussi sur le peu d’intérêt porté par la France au sort de l’un …de ses concitoyens. Lire la suite

«Nous avons de bons hôpitaux au Congo» dit Pierre Mabiala. Avons-nous des ministres impartiaux?

C’est un véritable acharnement à nier le Droit auquel se livre le ministre de la Justice congolais Pierre Mabiala. Un acharnement dont la victime est Modeste Boukadia, homme politique congolais, innocent devant la loi et les faits. Pour des raisons difficilement justifiables du point de vue légal, Pierre Mabiala refuse un procès à un homme innocent, maintient cet homme en prison depuis plus d’un an, refuse tout jugement à son encontre, refuse d’enquêter sur une tentative de meurtre à l’encontre de ce prisonnier politique et refuse son évacuation sanitaire malgré son état de santé précaire. Lire la suite

République du Congo : Une gouvernance par la terreur et le mépris des droits humains

L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) a publié le 28 fevrier dernier  son rapport de l’année 2016 sur la situation des droits de l’Homme au Congo Brazzaville.En page 28, le rapport de l’OCDH evoque le cas critique du president du CDRC, Modeste Boukadia, gravement malade, maintenu en prison sans jugement depuis plus d’un an. L’OCDH preconise que le Gouvernement de la Republique du Congo doit revoir son mode de gouvernance et mettre fin au régime de terreur.

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Droit de réponse à Pierre Mabiala sur l’état de santé de M. Modeste Boukadia

Lors d’une intervention scandaleuse du Ministre de la Justice Pierre Mabiala sur RFI (lire article: Inquietude sur l’état de santé de Modeste Boukadia), ce dernier s’etait montré déterminé à empêcher le respet de la Justice dans le cas de Modeste Boukadia, prisonnier politique en tres mauvais etat de santé.

Mr. Jean-Pierre Mayima, president de l’Association Union Congo a tenu à porter une reponse aux propos honteux du ministre de la justice, qui respecte si peu. la Constitution et bafoue si allegrement les Droits Humains au Congo Brazzaville.

Communiqué de l’Association Union Congo

1) – Dans sa déclaration à RFI, en date du 05/03/2017, concernant l’état de santé de M. Modeste BOUKADIA, incarcéré illégalement et illégitimement à la maison d’arrêt de Pointe-Noire, M. Pierre MABIALA, ministre de la justice et des droits humains du régime de M. Sassou Nguesso, a dit attendre une contre-expertise médicale avant de statuer et que le Congo a de bons hôpitaux (sic).

2) – S’agissant du passage à tabac et de la tentative d’assassinat dont M. Modeste BOUKADIA a été l’objet de la part de M. Pierre Pongui, directeur de la maison d’arrêt de Pointe-Noire et ses agents, M. Pierre MABIALA déclare qu’ « on n’enquête pas sur du néant » et que ces allégations seraient donc des « mensonges » (sic).

Au regard de la désinvolture de M. MABIALA qui se moque des citoyens Congolais embastillés dans des conditions inhumaines dans des établissements qui relèvent de sa juridiction où ils sont quotidiennement battus, torturés et ensuite privés de soins au cours de leur séjour carcéral, l’Association UNION-CONGO fait remarquer :

–          M. MABIALA ne veut pas ouvrir une enquête sur les sévices subis par M. Modeste BOUKADIA, mais il veut une contre-expertise sur son état de santé parce que nous exigeons que M. BOUKADIA soit soigné hors du Congo. Pourquoi faire une contre-expertise sur du néant ? M. MABIALA se contredit.

–          Si vous voulez mourir plus tôt que prévu, il suffit simplement d’aller dans les hôpitaux du Congo. La grève du personnel de l’hôpital A. Cissé de Pointe-Noire est un exemple palpable.

–          Pourquoi l’oncle de M. Pierre MABIALA, Pierre Pongui, ci-devant directeur de la maison d’arrêt de Pointe-Noire, va-t-il suivre ses traitements en France, puisqu’il y a de bons hôpitaux au Congo ?

–           M. Pierre MABIALA peut-il expliquer pourquoi tous les jours y a-t-il des cohortes d’évacués sanitaires, membres du pouvoir, qui vont se faire soigner en Europe, notamment en France ou en Espagne ?

–          Pourquoi Mme Antoinette Sassou n’est-elle pas soignée dans un hôpital du Congo, voire dans celui d’OYO ?

–          L’Association Union-Congo, en accord avec d’autres Associations du Congo, s’adressera au Ministère français de la Santé pour lui demander de publier la liste des ressortissants Congolais évacués sanitaires soignés en France. Elle mènera la même démarche auprès de l’Union Européenne. Le peuple Congolais a le droit de savoir.

–          M. MABIALA considère que la détérioration de l’état de santé de M. BOUKADIA est un prétexte. Pourquoi ces centaines de morts dans les prisons, les Commissariats et postes de police (Cf. Rapport 2016-2017 de la FIDH, pp. 155-157 ; Rapport 2015 AMNESTY INTERNATIONAL ; Rapport 2017 du CIAN, p. 92 MOCI 12/2016, sur le climat des affaires ; Rapports 2016 de l’OCDH) ?

–          M. Pierre MABIALA déclare que le passage à tabac de M. Modeste BOUKADIA est un mensonge. Le directeur de la maison d’arrêt de Pointe-Noire, M. Pierre PONGUI, est l’oncle du ministre de la justice et des droits humain, M. Pierre MABIALA, lui-même. On comprend qu’il ne peut que protéger son oncle auquel il a donné les ordres de liquider physiquement l’opposant Modeste BOUKADIA, ancien candidat à l’élection présidentielle en 2009. Comme pour les Disparus du Beach qui se seraient suicidés tous seuls, M. MABIALA voudrait-il dire que M. Modeste BOUKADIA se serait tabassé tout seul ?

Quant à l’évacuation sanitaire de M. BOUKADIA, aux dernières nouvelles, c’est M. MABIALA lui-même qui s’opposerait à l‘évacuation de Modeste BOUKADIA, en représailles à la plainte portée contre « X » sur cette nette et abominable agression physique subie par M. Modeste BOUKADIA.

Et ce qui est pathétique et indigne, malgré ce qui précède, c’est de voir des pays comme la France décorer des criminels de la Légion d’Honneur !

Enfin, l’Association UNION-CONGO, en accord avec d’autres association du Congo, s’adressera à l’OMS, au PNUD, l’UNICEF, l’U.E., l’U.A., l’UNESCO et l’ONU pour leur demander de nommer des Commissions d’enquête internationale sur les systèmes carcéral, éducatif et de santé en République du Congo, pour établir la vérité sur la gouvernance de M. Sassou et son clan depuis 1977, à laquelle contribue M. Pierre MABIALA.

Paris, le 08 mars 2017 

Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA

Président de l’Association UNION-CONGO

« EDITION SPECIALE 8 Mars ». Femmes engagées: Mmes Nadine BOUKADIA et Emilie LIMBONGO NGOKA

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Femme, Ziana TV recevait Mme Nadine Boukadia, épouse du president du CDRC actuellement prisonnier politique, et Mme Emilie LIMBONGO NGOKA dont le mari est aussi prisonnier politique.

Cette emission à été l’occasion d’échanger sur les violations aux droits humains au Congo Brazzaville et à appeler les femmes congolaises à poursuivre leur combat battre contre les injustices, notemment les arrestations d’innocents pour voir exprimé une opinion opposée au parti au pouvoir.

Congo-Brazzaville: inquiétude sur l’état de santé de l’opposant Modeste Boukadia – RFI

Les proches de l'opposant Modeste Boukadia, président du Cercle des démocrates et républicains du Congo (CDRC), demandent à ce qu'il soit évacué en France pour recevoir des soins. Ex-candidat à la présidentielle de 2009, Modeste Boukadia a été condamné par contumace en 2014 à 30 ans de travaux forcés, puis arrêté à son retour dans son pays il y a un an, placé en détention à Pointe-Noire où il est depuis plus d'un mois hospitalisé dans une clinique privée. Son entourage assure que cet établissement n'est pas en mesure de lui apporter les soins nécessaires. Le ministre de la Justice, Pierre Mabiala, dit avoir demandé une contre-expertise médicale avant de statuer.

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