
đšđŹ Congo-Brazzaville : la DGSP, instrument de la terreur dâĂtat et symptĂŽme dâun pays en dĂ©composition
Face Ă la multiplication des crimes extrajudiciaires sous couvert dâune prĂ©tendue âopĂ©ration zĂ©ro BĂ©bĂ©s noirsâ, la DGSP sâimpose comme le bras armĂ© dâun rĂ©gime Ă bout de souffle. Chaque Congolaise et chaque Congolais doit dĂ©sormais sâinterroger : voulons-nous la restauration de lâĂtat par la TPSA/ToPeSA, ou lâenlisement dans la violence institutionnalisĂ©e dâun pouvoir sans repĂšres moraux ni lĂ©gitimitĂ© ?
Une milice dâĂtat au-dessus des lois
On ne compte plus les victimes innocentes tombĂ©es sous les balles de la DGSP, cette unitĂ© dâĂ©lite transformĂ©e en machine de terreur.
Les familles des victimes sont menacées :
« Vous vous plaignez, vous témoignez, on vous tue et on brûle vos maisons ! »
Ces violences, voulues et imposées par Denis Sassou Nguesso, conduisent inexorablement à la haïtisation du Congo.
La multiplication des crimes extrajudiciaires, sans aucun cadre juridique, sous la banniĂšre de la soi-disant « opĂ©ration zĂ©ro BĂ©bĂ©s noirs » ou « Kulunas », prouve que lâĂtat de droit nâexiste plus.
Quand le silence devient complicité
Le mutisme des juristes congolais, incapables de dénoncer ces violations massives des droits humains, est une honte nationale.
Leur silence est celui dâun systĂšme qui a abandonnĂ© toute notion de justice et de responsabilitĂ©.
Quel Congolais pourrait rester insensible Ă une telle barbarie ?
Ă Pointe-Noire, une fillette de quatre ans a Ă©tĂ© abattue. Ătait-elle, elle aussi, un « bĂ©bĂ© noir », un « Kuluna » ?
Cette question, Ă elle seule, suffit Ă mesurer lâampleur de la dĂ©shumanisation.
Lâargent du sang : les Eurobonds du silence
Pendant que les familles pleurent, certains détournent le regard, achetés par les privilÚges ou les enveloppes du pouvoir.
Et tandis que les Congolais sâappauvrissent, le rĂ©gime signe des Eurobonds Ă un taux rĂ©el de 13,7 %, maquillĂ© sous 9,875 % publiquement annoncĂ©s.
Une manipulation financiĂšre qui nâest rien dâautre quâun blanchiment dâargent dâĂtat.
Pendant que les jeunes sont exécutés sommairement,
dâautres sâenrichissent sur la mort du peuple.
Un pays au bord du gouffre
La violence institutionnalisée que perpétue la DGSP, devenue le bras armé du régime, interroge désormais sur notre avenir commun.
Ă lâapproche du 28 novembre, date anniversaire de la proclamation dâune RĂ©publique aujourdâhui en perdition, chaque Congolaise et chaque Congolais doit se poser une question essentielle :
Quel avenir voulons-nous pour notre pays ?
Un Congo rĂ©conciliĂ©, fondĂ© sur la TPSA/ToPeSA, socle dâun Ătat restaurĂ© et dâune union nationale durable ?
Ou un Congo livré à la haine, à la peur et à la destruction programmée de sa jeunesse ?
La stratégie du chaos
Denis Sassou Nguesso tente, une fois encore, dâinstrumentaliser les divisions ethniques pour se maintenir au pouvoir.
Hier, il faisait crier : « Bakongo ba bomi Marien ! »
Aujourdâhui, il veut faire croire que tous les Mbochis sont complices de ses crimes.
Il inocule le virus de la haine,
alors quâil en est le seul auteur.
En manipulant la fracture quâil a lui-mĂȘme créée, notamment Ă travers ses propres « bĂ©bĂ©s noirs » utilisĂ©s lors du coup dâĂtat contre Pascal Lissouba, il espĂšre dĂ©tourner la colĂšre populaire et faire oublier ses responsabilitĂ©s.
Le choix du destin
Face à cette spirale infernale, le Congo est à la croisée des chemins.
Choisira-t-il la voie de la TPSA/ToPeSA, celle de la justice, de la reconstruction nationale et de la dignité retrouvée ?
Ou continuera-t-il de sâenfoncer dans lâincertitude, la dĂ©solation et la division, jusquâĂ son morcellement inĂ©vitable ?
Lâheure nâest plus Ă lâindiffĂ©rence.
Lâheure est Ă la responsabilitĂ©, Ă la luciditĂ© et Ă la mobilisation.
Câest dĂ©sormais aux Congolaises et aux Congolais dây rĂ©pondre.
Modeste Boukadia
PrĂ©sident du CDRC â Une Nation Pour Tous

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La terreur est un crime qui doit ĂȘtre portĂ©e devant les instances de justice internationaux.
Question:
Bien qu’aux regards des puissants et, selon les antĂ©cĂ©dents qui offrent bien plus d’indiffĂ©rence et de mĂ©pris que d’actions, nous puissions douter de l’efficacitĂ© d’une telle dĂ©marche, pour l’historie et l’avenir, une poursuite pour crimes de terrorisme ne pourrait-elle pas se faire, si ce n’est pas dĂ©jĂ fait?
Y’a t’il des avocats qui se chargeaient d’attaquer en justice les personnes soupçonnĂ©es de crimes?
Combien cela coûterait ?
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