NOTE D’INFORMATION A COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX ROUGE
L’Association UNION-CONGO a été informée, depuis le 22 août 2016, de la situation des prisonniers politiques en République du Congo (Brazzaville), et porte aujourd’hui à votre connaissance que l’un des condamnés arbitraires, M. KIMANGOU Joseph, membre du CDRC, incarcéré à la prison d’Impfondo, est atteint d’une paralysie faciale que les autorités de la République du Congo (Brazzaville) ne semblent pas prendre au sérieux et ne font absolument rien pour le faire soigner.
M. KIMANGOU Joseph, privé de soins médicaux et dont la vie est très sérieusement menacée, fait partie des prisonniers politiques devant être libérés depuis longtemps, mais qui ne l’ont jamais été, malgré l’Avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire – Avis adoptés en sa soixante-onzième session, 17 au 21 novembre 2014 – No 22/2014 (République du Congo) du Conseil des droits de l’homme.
Cette paralysie est-elle due à un choc émotionnel ou à une pathologie autre ?
Il est bien entendu que M. KIMANGOU Joseph figure dans le Décret, jamais appliqué, pris par le gouvernement de la République du Congo portant libération des prisonniers politiques. Malheureusement, les bénéficiaires de cette mesure n’ont jamais été libérés.
L’Association UNION-CONGO voudrait par cette occasion vous rappeler également le cas de M. Modeste BOUKADIA, président du CDRC, incarcéré depuis le 15 janvier 2016, dont le dossier au CICR est suivi par Mme Adriana ALARCON DIAZ, sous le N° CCB-10559.
Ceci étant, faut-il attendre le décès de cet homme ou de plusieurs prisonniers politiques pour prendre la mesure de la gravité de la situation que vivent les prisonniers politiques en République du Congo ?
L’Association UNION-CONGO vous prie d’user de votre influence pour, non seulement permettre à M. KIMANGOU Joseph d’être soigné dignement, mais faire libérer tous les prisonniers politiques détenus arbitrairement, conformément à l’Avis des Nations Unies ci-dessus référencé.
L’association UNION-CONGO saisit cette occasion pour vous renouveler, Madame, Monsieur, l’assurance de sa très sincère et parfaite considération.
Strasbourg, le 01 septembre 2016
Jean-Claude MAYIMA
Président de l’Association UNION-CONGO
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