
Le 17 août 2019 à Brazzaville, les organisations de la Société Civile des droits de l’Homme et des Libertés ont demandé la levée de l’immunité parlementaire des députés Claudia Sassou-Nguesso et Denis Christel Sassou-Nguesso, enfants du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, mis en cause par l’ONG international Global Witness, sur des détournements massifs des fonds publics en République du Congo alors que le pays venait de recevoir une aide du FMI.
Interrogé le 21 août 2019 par Edime Kayi de la chaîne télé PSCTV sur cette demande des organisations de la Société Civile sur la levée de l’immunité parlementaire des enfants du président du Congo, Modeste Boukadia livre sa pensée :
Qu’il est tout à fait normal que la levée de l’immunité parlementaire des députés incriminés, Denis Christel Sassou-Nguesso et Claudia Sassou-Nguesso soit levée. Dans le cas contraire, l’impunité au Congo est donc devenue une loi constitutionnelle inscrite dans la constitution de novembre 2015. Cette impunité devra donc bénéficier à tous les prisonniers d’opinion dits politiques et tous les détenus de droit commun accusés de vol, de détournement de fonds public ou de mal gérance des entreprises. Ils doivent être libérés purement et simplement si Denis Sassou estime que cette levée de l’impunité parlementaire de ses deux enfants n’est pas envisageable.