Relatif à la demande de levée immunitaire des députés Denis Christel Sassou-Nguesso et Claudia Sassou-Nguesso par les organisations de la Société Civile des droits de l’Homme et des Libertés
Congo-Brazzaville. Le 21 août 2019, les organisations de la Société Civile des droits de l’homme et des libertés ont demandé à l’Assemblée nationale du Congo la levée de l’immunité parlementaire des députés Denis Christel Sassou-Nguesso et Claudia Sassou-Nguesso, respectueusement fils et fille du président Denis Sassou-Nguesso à la suite des révélations de l’ONG internationale, Global Witness sur les détournements de fonds publics de plus de 50 millions de dollars.
Le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) félicite les organisations de la Société Civile du Congo qui ont posé le problème de fond qui touche à l’essentiel, à savoir : la lutte contre la corruption et les comportements anti-valeurs prônée par le gouvernement de M. Clément Mouamba, conformément aux exigences du FMI dans les conditions d’attribution de l’aide de 458 millions de dollars, alourdissant ainsi l’endettement du Congo.
Le CDRC encourage ces organisations à bien faire leur travail et les invite vivement à aller jusqu’au bout de leur exigence.
Le CDRC rappelle qu’il y a la jurisprudence de la levée immunitaire du député André Okombi Salissa qui croupit dans les prisons du Congo. Il ne peut donc y avoir deux poids, deux mesures.
Si Monsieur Denis Sassou-Nguesso estime que la levée de l’immunité parlementaire des députés incriminés, Denis Christel Sassou-Nguesso et Claudia Sassou-Nguesso, n’est pas envisageable, alors il y a lieu de libérer tous les prisonniers d’opinion dits politiques et tous les détenus de droit commun accusés de vol, de détournement de fonds public ou de mal gérance des entreprises.
Paris, le 21 août 2019
Modeste Boukadia
Président du C.D.R.C.