
Il est impensable que le Gouvernement de Brazzaville, à qui l’ONU avait demandé d’indemniser les membres du CDRC incarcérés arbitrairement, passe par Kinshasa pour appliquer les recommandations de l’Avis N°44-2014 du Groupe de Travail de l’ONU basé à Genève.
Par lettre en date du 8 janvier 2015, les Nations Unies avaient informé le Président du CDRC, M. Modeste Boukadia, que le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme avait pris un AVIS EXÉCUTOIRE N° 44-2014 recommandant « la libération immédiate et de prendre des mesures nécessaires pour remédier au préjudice matériel et moral subi par les personnes susvisés à savoir tous les membres du CDRC incarcérés arbitrairement en prévoyant une réparation raisonnable et appropriée conformément à l’article 9 (5) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. »
Le Sous-Secrétaire d’État Américain à la Démocratie et aux Droits de l’Homme, Monsieur Tom Malinowski, s’était rendu à Brazzaville pour régler ce problème des militants du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) et de Modeste Boukadia.
Le gouvernement de Denis Sassou, par la voix de son Garde des sceaux, ministre de la justice, Aimé-Emmanuel Yoka, y avait répondu par la fameuse phrase « ONU ? Connais pas ! »
Qu’est-ce qu’on entend aujourd’hui ?
Tous les membres du CDRC, qui ont été dûment libérés, reçoivent des appels téléphoniques par des personnes se faisant passer pour des Agents des Nations Unies qui les invitent de se rendre à Kinshasa (RDC) afin de percevoir les indemnités de dédommagement de leur privation de liberté citoyenne sans que le Président du CDRC ne soit informé officiellement par lettre des Nations Unies comme cela fut le cas en 2015, lorsque les Nations Unies avaient émis L’AVIS N°44-2014.
Le CDRC RAPPELLE à tous les membres du CDRC que, pour l’instant, il n’y a aucune mission annoncée des Nations Unies pour l’application de L’AVIS N°44-2014. Cette invitation est une opération destinée à attirer dans un guet-apens les membres du CDRC pour les impliquer dans la déstabilisation de la République du Congo ourdie soit par le système en place lui-même pour créer les conditions « idéales » d’une autre déflagration, soit par les tenants du départ de Denis Sassou par la force. Le régime de Brazzaville veut-il en faire de nouveaux « disparus du Beach » ?
Qu’à cela ne tienne, il est impensable que le Gouvernement de Brazzaville, à qui l’ONU avait demandé d’indemniser les membres du CDRC incarcérés arbitrairement, passe par Kinshasa pour appliquer les recommandations du Groupe de Travail de l’ONU basé à Genève.
Le CDRC APPELLE donc les membres du CDRC de ne pas répondre à ces sollicitations sans fondement. L’application de L’AVIS N°44-2014 concernant tous les membres du CDRC incarcérés arbitrairement y compris le BÉBÉ DE 8 MOIS sera arrêtée à la Conférence Internationale.
Le régime de Denis Sassou N’Guesso harcèle les membres du CDRC qui étaient arbitrairement incarcérés
Le Président Modeste Boukadia en tant que victime et Tête de file des victimes de l’intolérance politique du PCT, met en garde les membres du CDRC de ne pas se rendre à Kinshasa ni ailleurs, pour ne pas être accueillis à leur retour au Beach de Brazzaville et être assimilés à un commando voulant fomenter un coup d’État contre un régime à qui il tend la main pour trouver des solutions pérennes à la Conférence Internationale.
Il est clair que tout le monde comprendra que cette situation est paradoxale. Le PCT, lui, fera passer cette situation pour vrai afin de salir l’image du Président Modeste Boukadia, le Pacificateur, l’homme du Pardon et de la Réconciliation.
Le CDRC attire l’attention de l’opinion nationale et internationale quant à l’attitude « va-en-guerre » du PCT contre des gens qui ne demandent que la Paix et la Réconciliation par le biais de la Conférence Internationale.
Le Président Modeste Boukadia en tant que victime, puis auteur de la saisine de la commission sur les arrestations arbitraires de l’ONU, et en sa qualité de Président du CDRC, se réserve le droit de saisir toutes les Organisations des droits de l’Homme au Congo-Brazzaville, le Bureau des Nations Unies à Brazzaville et à Kinshasa, les Chancelleries présentes à Brazzaville et le Gouvernement du Congo pour une mise en garde afin de ne pas procéder par des manœuvres dilatoires et bondir sur l’opportunité de dialogue qui est la Conférence Internationale que nous proposons afin de trouver des solutions pacifiques pour notre pays dont l’économie est à terre et l’avenir des Jeunes hypothéqués.
La Conférence Internationale, la voie salutaire pour sauver des vies au Congo
Le CDRC INSISTE que le Président Modeste Boukadia est inexorablement déterminé à privilégier la voie de la Conférence Internationale sur le Congo par les Nations Unies dont les thèmes seront choisis par la Table Ronde qui se tiendrait à Paris dès que les conditions sanitaires liées à la Covid-19 seront favorables. C’est la voie la plus paisible et la plus consensuelle pour re-conduire la République du Congo du 28 Novembre 1958 par LE PACTE DE LA RÉCONCILIATION DE LA RÉPUBLIQUE.
Pour le CDRC
Guy-Richard Mpandou
Conseiller du Président Modeste Boukadia
Paris, le 17 juillet 2020