
Un pays sous le joug de la peur — Pour une ToPeSA qui restaure l’État et protège notre jeunesse
Le traumatisme collectif atteint un seuil critique : la peur s’est installée dans toutes les régions du Congo et ronge la confiance entre compatriotes. Face à cette réalité, le CDRC réaffirme que la Transition Politique Structurelle Apaisée (ToPeSA/TPSA) est la voie pour restaurer l’État, garantir la sécurité pour tous et offrir un avenir digne à la jeunesse congolaise.
Le traumatisme gagne tout le pays
Dimanche 9 novembre 2025, à 20h36 (heure de Paris), j’ai reçu un appel venu du fond du Nord, à une cinquantaine de kilomètres de la RDC. Une voix m’a dit, dans notre langue commune :
« Nous avons lu vos documents et suivi vos interviews sur la ToPeSA. Nous n’avons pas besoin d’argent. Nous avons une seule question : allez-vous tuer vous aussi les gens comme Sassou Nguesso ? »
Lorsque la population en vient à poser cette question, c’est que le mal a pris une ampleur critique. La peur — savamment entretenue — s’est répandue au fin fond de toutes les régions. Denis Sassou Nguesso a transformé sa haine en instrument de gouvernement : elle vise désormais l’ensemble des Congolais, particulièrement les jeunes.
L’horreur va jusqu’à l’irréparable : l’exécution d’une fillette de quatre ans, abattue d’une balle dans la tête comme un symbole de déshumanisation, marque le point le plus bas de notre vie nationale.
Une société sous surveillance et sous délation
Aujourd’hui, tout jeune propriétaire d’une moto ou tout jeune portant une boucle d’oreille est devenu un “Bébé noir” ou un “Kuluna”. Lors d’un contrôle, si tu échappes, on hurle : « On t’aura ! »
Ces scènes se répètent un peu partout au Congo sous l’emprise de la DGSP. Cette machine de peur fonctionne aussi par la délation, désormais érigée en mode de survie.
Après avoir saigné le pays au bénéfice de sa famille et de son clan, le pouvoir a offert à la population un unique moyen de « vivre » : se dénoncer, s’espionner, se trahir.
Dans sa mécanique et ses effets, la DGSP évoque les méthodes des régimes totalitaires qui ont jadis semé la mort et la division dans le monde comme pendant la dernière guerre mondiale avec les Nazis qui ont usé la délation.
La ToPeSA : restaurer l’État, reconstruire la confiance
Que les auteurs de ces crimes appartiennent à la DGSP ou soient des mercenaires venus d’ailleurs, la vérité doit être dite et les responsables retrouvés. L’impunité n’est pas une option ; elle est le terreau de la haine et de la désintégration.
Face à cette dérive, une alternative claire s’impose : la TPSA/ToPeSA.
Cette Transition Politique Structurelle Apaisée est le socle d’une restauration de l’État qui garantira la sécurité pour tous, rétablira la confiance entre les citoyens et préparera le terrain d’une résilience nationale durable.
C’est par la reconstruction des institutions, la transparence et la protection des droits fondamentaux que nous rendrons au Congo sa dignité et son avenir.
La jeunesse, moteur de la résilience nationale
À tous les Congolais qui ont peur aujourd’hui, et particulièrement à notre jeunesse : votre douleur est entendue, votre courage inspire.
Mais notre réponse doit être la construction, pas la haine ; la réconciliation avec justice, pas la vengeance.
Rassemblons nos forces autour d’un projet clair et apaisé : la ToPeSA, chemin vers la sécurité, la justice et le développement partagé.
Message d’espoir
Nous croyons en un Congo où chaque jeune retrouve sa place, où la peur laissera la place à l’espérance.
Ensemble, reconstruisons notre nation — pour aujourd’hui et pour les générations à venir.
Modeste Boukadia
Président du CDRC — Une Nation Pour Tous
Le 12 novembre 2025
