À la Une

Modeste Boukadia : « Le peuple congolais doit exprimer sa souveraineté ! »

Modeste Boukadia, Président du CDRC, Invité Politique de Cyr Makosso du 13 mai 2024 sur ZianaTV sur les questions concernant :

  • l’avenir des terres congolaises ;
  • l’avenir de la jeunesse ;
  • l’avenir du Congo :
  • l’avenir de l’opposition.

Le président du CDRC a réaffirmé avec force et fermeté que le peuple est en droit légitime d’exprimer sa souveraineté pour engager le Congo vers l’Union Nationale qui est la Pierre Angulaire de l’Unité nationale. Suivre l’intégralité de l’interview sur YouTube ci-dessous :

À la Une

Face à la faillite de l’Etat congolais, le peuple souverain doit s’exprimer pour la résilience du Congo

Face à la faillite de l’Etat congolais, le peuple souverain doit s’exprimer pour la résilience du Congo

Si vous le permettez, je voudrais adresser mes vives pensées à la famille de Séphora Dieuveille NALOZIACK, cette jeune femme congolaise, mère d’un enfant, qui a été abandonnée par le Congo dans les mains des étrangers qui sont incapables de s’intégrer dans notre pays que le pouvoir-PCT protège au détriment des Congolais.

Dans le Congo du pouvoir-PCT, un ensemble des faits met aujourd’hui en évidence la faillite de l’Etat, pour dire clairement les choses de l’inexistence de l’Etat, qui n’est que de procuration, installé par la force des armes comme ils le reconnaissent par ces propos « Nous avons gagné notre guerre » sans jamais mentionner contre qui et contre quel pays. Face à la faillite de l’Etat, le seul crédo justificatif est : « Nous avons les armes et les hommes ! »

Ces faits sont : le peuple du Congo est laissé sur le bord de la route pour ne satisfaire que les besoins et les intérêts des étrangers ; l’insécurité grandissante et accrue installée par des hordes de bébés noirs qui sont des brigades créées par le pouvoir pour terroriser la population, violer les femmes afin que le peuple se tienne tranquille pour ne pas exercer sa souveraineté.

Le Congo, pays laissé sous l’emprise des étrangers accueillis avec amitié qui pillent nos ressources, nos terres et où nos enfants, filles et garçons sont violés, le pouvoir issu des armes est incapable de faire face ou mieux encourage ces méfaits.

Faut-il mettre en évidence que les pleurs de la grande-sœur de la maman de Séphora ce ne sont les mêmes pleurs que ceux du Général Nianga Mbouala Ngatsé qui s’inquiète et pleure de l’avenir des Mbossi ?

Tout cela montre la faillite du pouvoir-PCT qui n’est plus capable de faire face à ses obligations d’assurer la sécurité du peuple mais aussi cela montre la porosité de nos frontières car bon nombre de ces étrangers sont rentrés chez nous sans contrôle aux frontières.

Nous voulons bien recevoir nos parents africains car je suis convaincu qu’il doit y avoir une solidarité et une entente entre les peuples d’Afrique pour l’unité de nos peuples. Une unité indispensable afin que l’Afrique ait sa place dans le monde. C’est le sens que je donne au panafricanisme, qui n’est ni de gauche ni de droite, qui repose sur la souveraineté des peuples et des Etats. Souveraineté des Etats et souveraineté des peuples constituent la colonne vertébrale d’une véritable Union Africaine capable de faire entendre la voix de l’Afrique en tissant des relations et des amitiés solides avec l’Occident, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Europe de l’Est pour établir des partenariats respectueux et responsables.

Sans souveraineté des peuples et des Etats, l’Union Africaine sera une coquille vide et nos Etats resteront faibles et manipulables à souhait parce qu’ils seront incapables de proposer un futur autre à la nouvelle génération africaine apte à relever le défi de la place de l’Afrique dans le monde.

Plus que jamais, le moment est venu pour tourner la page des débats et de fausses luttes contre le colonialisme et l’esclavagisme qui cachent nos impossibilités à se débarrasser dans nos propres Etats les latences qui bloquent la résilience.

De même, je profite de l’occasion pour préciser qu’au Congo, l’Etat n’est pas propriétaire terrien. La terre appartient au peuple et à lui seul. L’Etat est là pour la protéger pour qu’elle ne soit pas amputée ni confisquée. Donc, nul ne peut se prévaloir la vendre ni la mettre en concession avec qui que ce soit sans que le peuple souverain ne soit consulté.

Ce que l’Etat congolais a fait avec l’Accord-Cadre entre le Congo et le Rwanda est une forfaiture, un acte digne des brigands venus d’ailleurs. Jamais, au grand jamais, un fils du pays ne saurait se permettre cette odieuse chose qu’est la vente des terres au Rwanda. Sur cette question, le peuple a le droit d’exprimer sa souveraineté de la manière la plus appropriée.

Je rappelle qu’un accord-cadre, selon le droit international, est un « instrument de planification de la commande publique, l’accord-cadre est un contrat par lequel l’acheteur public s’engage à passer des marchés auprès du ou des titulaires de l’accord, pendant une période donnée et pour des prestations déterminées. »

Ce qui veut dire que la cession des terres ne rentre pas dans ces prestations. Aussi, quand on est nommé ministre, la première chose qu’il faut est de savoir ce qui est faisable de ce qui ne l’est pas. Personne n’est dupe sur la raison qui a prévalu lors de la création au Congo du ministère de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-Privé. Son objectif réel est le blanchiment d’argent soustrait du trésor public qui est un crime économique imprescriptible au même titre que le crime de sang.

Faut-il rappeler au pouvoir-PCT que l’article 219 de la constitution pour laquelle tant de sang des Congolais a été versé stipule : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction du territoire nationale n’est valable sans le consentement du Peuple souverain appelé à se prononcer par voie de référendum. »

Toute désillusion du PCT qui estime que l’explosion du Congo à la suite d’une révolte populaire n’aura aucune conséquence pour la France est irresponsable. Cette autre voie entraînerait forcément des conséquences que ce soit du côté du pouvoir-PCT que de leurs soutiens car une révolte populaire s’identifie toujours à ce qui se passe ailleurs. Sans aucun doute, le Congo suivrait la voie du Tchad d’aller dans le sens que les pays de l’Afrique de l’Ouest avec l’AES.

Face à cette faillite des Institutions du Congo et pour éviter le pire, irrévocablement, la vraie solution est celle de la main tendue pour L’UNION NATIONALE. Si jamais une autre voie était mise en œuvre, il est à craindre des situations identiques aux pogroms parce que l’on serait du mauvais côté.

Ce qui se passe à travers le monde prouve que nous avons l’occasion d’en finir avec la division installée au Congo qui se déclinait d’abord en Sud contre le Nord qui s’est transformée au Nord par le Nord contre le Nord et au Sud, le Sud contre le Sud comme on le lit dans tous les messages sur les réseaux sociaux.

La « Semaine rouge » du 18 mars 1977 a entraîné le peuple congolais à la division sciemment planifiée. Quand on se perd en route, il faut repartir à la croisée des chemins. La résilience du Congo se trouve donc dans cette même « Semaine rouge » qui doit permettre la réconciliation Nord/Sud ; Nord/Nord et Sud/Sud par L’UNION NATIONALE qui est le ciment du Peuple reconcilié pour exercer pleinement sa souveraineté et donc la souveraineté du Congo.

Pour la résilience du Congo, il est important que le Président Marien Ngouabi, le Président Alphonse Massamba-Débat et le Cardinal Émile Biayenda ne soient morts pour RIEN mais la véritable gloire immortelle est de faire que les 3 Martyrs soient le socle de L’UNION NATIONALE.

C’est cela qui va perdurer dans nos mémoires. Le reste, les constructions des boulevards, des universités, des écoles, des édifices au nom d’untel ou d’untel seront voués à la destruction dès la première bourrasque d’une révolte populaire.

LE SOCLE DE L’UNION NATIONALE sera lui à jamais dans la Mémoire du peuple congolais réconcilié avec lui-même qui aura retrouvé sa souveraineté.

Et par-là, nous mettrons fin aux larmes des Mamans qui pleurent leurs enfants comme j’ai entendu une Maman pleurer le 18 mars 2024 c’est-à-dire 47 ans après son fils Marien Ngouabi…

Le Peuple Congolais doit réparer ce passé nauséabond en le transformant en un espoir pour les générations futures !

Modeste BOUKADIA

Le 25 avril 2024 – 14:09 mis à jour le 26/04/2024 – 14:50

À la Une

Modeste Boukadia appelle à l’Union nationale

Modeste Boukadia appelle à l’Union nationale
 
Modeste Boukadia était l’invité de l’émission Ebaka Show le 10 avril 2024 2023 : explosion en perspective au Congo suite aux divisions Nord/Sud, Nord/Nord et Sud/Sud et quel issue rapport à l’Accord-Cadre entre le Congo et le Rwanda qui fait craindre le pire entre les deux pays ?
Modeste Boukadia, président du CDRC propose l’Union nationale : « Chers compatriotes, pourquoi la politique de la main tendue qui se met en place ailleurs, au loin comme chez nos voisins immédiats et pas chez nous ?
A la vérité, l’Union Nationale est de nous permettre l’apaisement du pays. Si on réfléchit bien, et si l’on est objectif, n’étant pas impliqué dans tous les crimes financiers et les crimes de sang, cela aurait pu m’indifférer. Je plaide la réconciliation auprès du peuple congolais pour qu’il essuie ses larmes et que nous nous projetons vers le futur pour les générations qui suivent, là est la vraie guerre à mener et à gagner ensemble.
Je pense que le Congo ne peut être en reste du courant émancipateur qui gagne l’Afrique.
J’appelle le peuple congolais à l’unité que ne sauraient éclipser nos différences culturelles qui, au contraire, doivent être un atout.
J’appelle les organisations syndicales des travailleurs et des élèves et étudiants congolais. J’appelle les Forces armées congolaises. J’appelle les partis politiques et les personnalités. J’appelle les congrégations religieuses : les Catholiques, les Protestants, les Salutistes, les Ngounza, les Matsouanistes, les libre-penseurs, les diasporas à travers le monde que nous devons prendre les responsabilités qui nous incombent pour la survie du pays.
Dans le cas contraire, nous serons tous responsables de ce qui est en train de se préparer. Personne ne pourra dire « Je ne savais pas ! »
C’est ici que chacun doit réfléchir.
À la Une

À propos de l’Unité Nationale

À PROPOS DE L’UNITÉ NATIONALE

De la symbolique du miroir,

« Le reflet d’un miroir n’est pas toujours l’image de celui qui se sert de ce miroir. C’est le cas lorsqu’un miroir réfléchit la lumière ou lorsqu’il vous est tendu par une autre personne ou parfois lorsqu’il est utilisé à mauvais escient. »

Jadis dans certaines classes, certains mauvais garçons posaient les miroirs sous les jupes de leurs collègues filles à l’école primaire pour contempler les dessous des jupes et la couleur des sous-vêtements de celles-ci. Pendant ce temps, le Maître d’école ne s’en apercevait pas du haut de son estrade. Les mêmes jeunes utilisaient le reflet du soleil sur le miroir pour éblouir la vision de leurs collègues garçons et aussi celui des passants connus ou inconnus juste pour le plaisir de s’amuser.

Peut-on proposer les mêmes solutions aux mauvais garçons d’hier, qu’à tous les jeunes d’aujourd’hui et de demain ? Certains ont déjà traversé la rivière, d’autres sont entrain de le faire en attendant les suivants.

A bien réfléchir, la réponse semble négative or à bien réfléchir une des solutions utiles à proposer à ces différentes générations devra être basée sur la théorie et la pratique des exercices de concentration afin de permettre à chacun : de rester attentif, de comprendre et de donner le meilleur de soit dans tout ce qu’il fait.

Ceci est valable pour la maîtrise des enjeux par chacun des citoyens en général et congolais en particulier.

Parfois certaines solutions en présence reflètent tellement des enjeux éloignés qui ne poussent plus l’africain à y adhérer par manque de confiance et aussi par les difficultés du quotidien dont les coupables et responsables lui sont bien connus.

« Les pays n’ont pas d’amis mais n’ont que des intérêts ». La république du Congo ne fait pas exception à cette vérité. 

Le jeune africain avec un peu de connaissances aspire au bonheur et sait pertinemment où se trouve son bonheur et sait aussi que l’on est mieux que chez soi surtout lorsque l’on y est pas enfermé.

Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui pour de très nombreux jeunes de l’Afrique francophone dont fait partie le Congo, la solution militaire semble avoir plus de partisans ? L’exemple de l’Afrique de l’Ouest et l’échec de ses institutions devraient être des paramètres non négligeables. Combien de leaders civils à l’exemple de vous-même cher Président Modeste Boukadia et bien d’autres, ont eu gain de causes en ne cessant de prôner un équivalent du « MBongui » cher à notre culture dans le cadre de résolution des problèmes de la cité ?  L’éveil des consciences arrive à maturité. Même si certains l’appellent ou le maquillent en sentiment anti-français, demain il risquera d’être trop tard. L’Unité Nationale pourrait si les peuples s’y prennent bien être ce trait d’union qui pourrait sauver d’une part ceux qui par tous les moyens veulent s’agripper aux choses et ceux qui par tous les moyens voudront les déloger. Parfois les intérêts des peuples et des nations peuvent converger. Et il revient au Leader de trouver ces points de convergence comme des barycentres permettant de soulever les masses.

En notre qualité de citoyen et de témoin de votre combat politique, veuillez continuer cher Tata Mfumu être cet enseignant qui partant de l’estrade, communique, descend, circule à travers les rangées de table-blancs, surveille, encourage, apporte et transmet le savoir.

La tâche est difficile mais louable. Courage !

Elvis G. MAKOUEZI
Londres, le 10/03/2024 – 17:21

———————————–

Bonjour M. Makouézi,

En premier lieu, j’aimerais vous remercier du plus profond de mon cœur pour cette contribution qui éclaire certaines ombres. L’analyse est juste quant à la perception des jeunes sur les enjeux qui se passent devant nous et qui vont avoir une incidence dans notre futur qu’ils ne semblent pas saisir.

Je sais que c’est une réflexion qui m’est destinée à titre personnel mais pourrais-je la faire participer aux autres en la publiant telle que sur mon compte Facebook et sur le site officiel du CDRC où ont été publiés les autres réflexions ?

Une fois de plus, je vois là, la pertinence transmise par votre père qui a été mon professeur en Physique-Chimie au CEG Mafoua Virgile et qui me talonnait pour que je comprenne cette science. Je puis vous le redire, c’est votre père qui m’a donné le sens de l’engagement et de la détermination dans ce que l’on fait car il était toujours déterminé à expliquer pour que l’on comprenne ; tout comme je suis déterminé afin que les Africains et les Congolais comprennent la fable du Petit oiseau, la vache et le renard.

L’Afrique est devenu l’enjeu. Aux Africains de saisir l’opportunité pour que l’Afrique soit ce que l’on attend d’elle et aux Congolais de se sortir de l’attentisme dans lequel ils ont été réduits pour créer une dynamique de l’Union Nationale pour la nation à construire pour être au rendez-vous du Marché Intérieur de l’Afrique Centrale que j’appelle les États-Unis de l’Afrique centrale.

Avec tous mes remerciements et ma reconnaissance à mon Professeur de Sciences Physiques, M. Germain Makouézi, votre père que tout le monde connaissait par « La Flèche » !

Modeste Boukadia
Chartres, le 11/03/2024 – 13:11

À la Une

CONTRAT POUR LA RÉPUBLIQUE

Propos de ce jour 10/03/2024

CONTRAT POUR LA RÉPUBLIQUE

Dans mon « propos de ce jour » du 07/03/2024 : « UNIR POUR CONSTRUIRE. Pouvons-nous construire l’UNION NATIONALE pour bâtir une République Une et Indivisible, indispensable pour la fondation de la nation ?« , je faisais remarquer à juste titre que nous sommes héritiers de l’histoire de ceux qui ont façonné notre pays, qu’ils aient fait bien, qu’ils aient fait mal.

Ce n’est donc pas sans ignorer que notre histoire, celle du Congo, est bâtie sur de multiples manipulations mensongères qui façonnent encore notre imaginaire aujourd’hui.

En effet, en chœur et selon les époques, tour à tour nous avons chanté :

– « Youlou a tout volé ! : il n’en était rien ;
– « le lari est têtu » : pas plus que d’autres ;
– « le capitaine Motando a tiré sur le Président ! » : affabulation ;
– « Bakongo ba bomi Marien ! » : prélude aux détestations injustifiées ;
– « les ngala, bantu ba mpamba-mpamba ! » : jugement péremptoire sans fondement ;
– « Yhombi nourrissait ses gazelles avec 5kg de viande par jour ! » : des gazelles carnivores, nous y avons cru – « nous sommes trop différents entre ceux du Nord et ceux du Sud pour faire Nation ! » : des balivernes entretenues sans tenir compte des compositions des familles !

Etcétéra, etcétéra.

Ce sont aussi ces manipulations mensongères qui ont été transmises à des générations qui ont fini par installer la méfiance, entamer la confiance pour le vivre ensemble et finalement nous diviser.

Mon espoir est qu’en dépit de ceci, a aussi été transmis l’amour du pays, dans toute sa diversité.

Trouver la voie idoine, dans ces conditions, pour construire l’UNION NATIONALE, pour bâtir une République Une et Indivisible, indispensable pour la fondation de la nation.

Les mots n’étaient-ils donc pas assez clairs ? J’ai été interpellé car d’aucuns voient très mal de prendre sur eux cet héritage parce que certains présidents ne le mériteraient pas ou peu. Je comprends.

Cependant, le choix que nous avons à faire, celui que j’ai déjà initié et que me commande l’amour de mon pays, le Congo, est L’UNION NATIONALE qui passe par le CONTRAT POUR LA RÉPUBLIQUE.

Modeste Boukadia

À la Une

Unir pour construire

Propos de ce jour 07/03/2024

UNIR POUR CONSTRUIRE

Pouvons-nous construire l’UNION NATIONALE pour bâtir une République Une et Indivisible, indispensable pour la fondation de la nation ?

Nous avons eu l’histoire fondée ou non sur les réalités : Fulbert Youlou, Jacques Opangault, Simon-Pierre Kikhounga-Ngot, Jean Félix-Tchicaya, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Denis Sassou Nguesso, Joachim Yhomby-Opango, Denis Sassou Nguesso, Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso. C’est notre héritage, il n’est pas à réfuter.

Nous avons à le faire nôtre sans restriction, sans reniement. C’est cette force d’acceptation qui permettra d’aller de l’avant pour pouvoir laisser à notre tour un héritage digne aux générations futures.

Acceptons l’histoire telle qu’elle nous est donnée par le présent pour la remettre à l’endroit. Peu importe ce que les gens disent de nous ou vont dire de nous. Seul le Congo est au-dessus de tout. C’est notre moteur. C’est pour ce Congo que les Congolaises et les Congolais doivent s’accepter sans préjugés, tels que nous sommes : Mbossi, Kuyu, Bomitaba, Beembe, Vili, Ngangoulou, Ndondo, Nkongo, Makoua, Tsangui, Koukouya, Kamba, Nsundi, Katangais, etcétéra. Ou encore Chrétien, Protestant, Ngoundza, Matsouaniste, Libre-penseur, ou encore ceux qui respectent leurs traditions ancestrales. Bref, toute confession et toute croyance.

Le Congo est la seule chance pour nous tous pour nous en sortir dans ce monde troublé en mutation. Nous UNIR nous permettra au Congo d’être fort et puissant pour que nous puissions peser sur la scène internationale.

Peuple Congolais, créons la DYNAMIQUE DU CHANGEMENT DU SYSTEME !

Tel est l’enjeu. L’Union Nationale sur toute l’étendue géographique du Congo, la mutualisation de nos diversités pour être Une Force, Une Nation, Un État ! Qui mieux peut rendre cela possible si ce ne sont pas les acteurs qui ont forgés l’histoire présente pour qu’eux et nous, nous la remettons à l’endroit et comme disent certains « Unir ce qui est épars » pour construire la Maison Congo. Sinon que retiendra-t-on ?

Alors, ne nous laissons pas nous distraire par les nuages de fumée qui cachent ce qui se joue.

Cet Appel Solennel au Peuple Congolais à l’UNITÉ NATIONALE est le choix de la Justice, de la Construction et de la Paix !

Modeste Boukadia

À la Une

Le puissant construit. Le faible détruit…

Pensée du jour 05 mars 2024

Le puissant construit. Le faible détruit. Quand on n’est pas puissant par les idées alors on arme la jeunesse pour la galvaniser au tribalisme alors que la construction d’un pays passe par l’éducation de cette jeunesse qui est l’artisan de la construction du pays.

Un pays qui ne met pas la priorité sur l’éducation de la jeunesse est un pays qui se meurt. Une jeunesse perdue qui n’a plus d’espoir broie du noir et l’exprime comme cela fut le cas avec les jeunes qui ont exprimé leur désespoir le 5 février au Lycée éponyme.

Or galvaniser la jeunesse à mettre en œuvre ses rêves, c’est donner au pays les moyens d’affronter les défis qui s’imposent à lui.

Mon ambition pour l’union nationale est d’UNIR LES CONGOLAIS et LE CONGO pour lui redonner sa dimension de leadership comme au temps de l’UDEAC pour promoteur le du Grand Marché Intérieur des États-Unis d’Afrique Centrale qui est tant attendu par nos partenaires occidentaux, asiatiques et moyen-orientaux…

C’est le défi du futur auquel j’invite les Congolaises et les Congolais. Aujourd’hui, nous devons non seulement aller au-delà de notre combat « de changer le système » mais de se préparer aux enjeux de demain à savoir « Faire du Congo, la puissance sous-régionale » pour tisser de réels partenariats multiples afin que la jeunesse congolaise et africaine puisse réaliser leurs rêves…

Plus que jamais, la désimmigration est la base du contrat entre l’Afrique et l’Occident. Sinon, nous continuerons à ressasser le colonialisme et l’esclavagisme qui nous maintiennent dans des postures d’assujettis parce que nous voulons la facilité et donc être démissionnaire à la vision de construire demain !

Modeste Boukadia

À la Une

Modeste Boukadia : Vœux au Peuple Congolais

Peuple Congolais,

Mes chers Compatriotes,

Congolaises, Congolais,

En ce jour du 1er janvier 2024, bien que le cœur serré de voir le Congo sombrer chaque jour et davantage et que l’atmosphère n’ait pas été à la fête, je ne me soustrais point au rituel de chaque nouvel An.

Pour le peuple, le changement à venir est toujours trop long à venir, alors que pour le politique, c’est le temps de résoudre toutes les difficultés afin de parvenir à un consensus que beaucoup redoute par la peur de l’inconnu. Pourtant, dès notre naissance, nous nous jetons dans l’inconnu en venant dans ce monde et nous nous y faisons. Nous y trouvons de bonnes et excellentes choses comme de moins bonnes. Nous acceptons cela.

Au-delà de ce que le pays a connu et connaît encore, notre espoir est toujours ancré dans notre Histoire commencée le 28 Novembre 1958 qui a eu des balbutiements, l’enfant Congo est tombé, puis s’est relevé, a été entravé de nouveau mais persistant, il a fini par vaincre la peur pour arriver enfin à la Conférence Nationale Souveraine qui lui a fait entrevoir ce qu’est la démocratie et l’Etat de droit. Vite remis mais les jambes n’étaient pas encore bien solides et la République est de nouveau tombée.

Qu’à cela ne tienne, l’apprentissage continue…

Hier s’est tenue un référendum constitutionnel au Tchad qui a bien réussi. Le Président du Tchad Mahamat Idriss Déby a œuvré avec intelligence et sagesse en tendant la main aux opposants qui l’ont saisie et aujourd’hui le Tchad se dirige vers une stabilité à laquelle on ne croyait plus…

Hier aussi, le Président de la République Démocratique du Congo a été élu et ce malgré quelques remous auxquels Félix Tshisekedi n’a pas répondu par la force mais il y a apporté toute l’attention avec la main tendue afin que le peuple congolais frère ne commence pas l’année par le sang versé.

C’est pourquoi je suis convaincu que pour nous, au Congo Brazzaville, je prends à témoin Denis Sassou Nguesso qui a déclaré dans son message de fin d’année, je cite : « Je décrète 2024, Année de la Jeunesse. Il s’agit d’intensifier nos efforts pour des réponses davantage pertinentes qui impliquent la participation des jeunes et leur assurent une lisibilité plus nette et des dispositions effectives en matière d’éducation, de formation et d’emploi. 2024 est une nouvelle page de notre mieux vivre ensemble qui s’ouvre. L’optimisme reste toujours de mise. »

Que ces paroles ne soient plus de vains slogans sans lendemain mais véritablement une amorce d’une ouverture politique qui va dans la direction que nous avons préconisée jusqu’à présent, celle de la main tendue avec le compromis politique historique qui ouvrira une nouvelle page de notre histoire sans effusion de sang. Tous les Congolais doivent participer à l’édification de l’union nationale qui est la voie qui nous conduira vers la nation que chacun de nous souhaite s’approprier en la défendant et en participant à sa reconstruction.

Tels sont mes Vœux Ô Peuple Congolais qui est mon Dieu afin que le pays retrouve sa dignité, sa grandeur d’antan et que s’établissent entre tous nos pays voisins de véritables et excellentes relations bilatérales pour garantir la stabilité de l’Afrique centrale et qu’enfin de vrais partenariats émergent entre pays africains et que l’Afrique mette en place une vraie politique de désimmigration qui empêcherait nos enfants d’aller mourir dans la mer méditerranée ou de se retrouver en Europe comme nouveaux esclaves !

Vive la République !

Vive le Congo !

Modeste Boukadia

Le 1er janvier 2024

À la Une

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : le CDRC présente ses condoléances aux familles éprouvées par le décès de leurs enfants lors du recrutement au Stade d’Ornano de Brazzaville

Cercle des Démocrates et Républicains du Congo

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : le CDRC présente ses condoléances aux familles éprouvées par le décès de leurs enfants lors du recrutement au Stade d’Ornano de Brazzaville, en pleine nuit, dans des conditions inhabituelles qui restent à élucider.

Ces décès de plusieurs dizaines de jeunes congolais au stade d’Ornano de Brazzaville fait suite à l’appel du gouvernement de Denis Sassou Nguesso auquel ces jeunes avaient répondu pour intégrer les forces de sécurité du Congo.

Le CDRC pointe la responsabilité directe et entière du PCT qui jusqu’à présent reste silencieux sur les causes de cette hécatombe.

Cependant, le CDRC s’interroge sur plusieurs points :

1. Pourquoi ce recrutement n’a-t-il pas obéit aux règles de tout recrutement, à savoir l’envoi d’abord des dossiers qui est suivi de l’étude des profils pour ne convoquer in fine que ceux qui répondent aux critères établis en journée et non en pleine nuit ?

2. Pourquoi a-t-il été précisé que seuls des jeunes non mariés et sans enfants pouvaient prétendre au recrutement ?

3. Que cache ce recrutement sauvage alors que le pouvoir de Denis Sassou Nguesso est en proie à des tensions internes au sein du PCT et de son clan ?

Le CDRC rappelle tant que les Congolais ne comprendront pas qu’il nous faut une grande coalition pour un large rassemblement pour sauver la République, nous tous périrons bêtement à vouloir chercher à survivre en intégrant un pouvoir qui est au bord de l’explosion.

Pour le CDRC, la reconstruction du Congo passe par les réparations des dommages subies jusqu’ici par les congolais dans l’indifférence totale des pouvoirs publics.

Le CDRC s’engage pour que tous les enfants retrouvent le chemin de l’école, que l’assainissement de l’économie sera sa priorité. Pour la paix et la stabilité durable du Congo et de la sous-région, le CDRC mettra en œuvre une loi d’amnistie générale sans faire abstraction de la justice pour restaurer le trait d’union Congo-Congo de l’unité nationale.

Comment le gouvernement a-t-il pu organiser un tel drame chez nos jeunes gens alors que, hier encore, le 20 novembre, se célébrait la Journée mondiale de l’enfance ?

Au Congo-Brazzaville, c’est l’avenir qu’on assassine !

Fait en Europe, le 21 novembre 2023

Pour le CDRC

Modeste Boukadia

À la Une

Modeste Boukadia évoque la Saison des pluies africaines…

Modeste Boukadia dans L’intégrale d’Arts Mada le 27 septembre 2023 :

Après la Révolution de velours suivie du Printemps arabe avec l’Egypte, la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc qui a échappé à la catastrophe, Modeste Boukadia dans « L’intégrale » d’Arts Mada évoque la Saison des pluies africaines qui ont ravagé les « poteaux électriques » du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée, du Niger, du Gabon et bientôt au tour de la Côte-d’Ivoire, du Togo, du Bénin, le Sénégal ayant échappé de peu et du Congo où les nuages sont très bas…

« Le contexte actuel marqué par des coups d’Etat visant une forme d’alternance politique souhaitée par les populations va nous permettre d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire des relations entre l’Afrique et ses partenaires extérieurs, notamment la France. Nous Africains, nous aurons la capacité et l’intelligence de discuter avec tous les pays car nous avons tous besoin les uns des autres pour œuvrer à la paix dans le monde.

Dans le cas particulier du Congo-Brazzaville, mon appel à l’union nationale dans le cadre d’une transition apaisée a pour but essentiel de faire que la jeunesse congolaise, d’où qu’elle vienne, d’Afrique ou d’ailleurs, s’engage dans la reconstruction du pays. Nous y parviendrons par ce que j’appelle la désimmigration, c’est-à-dire le retour organisé des immigrés en terre africaine dans l’intérêt bien compris de nos partenaires »