
CI-GÎT LE CONGO BRAZZA (SASSOU-NGUESSO M’A TUER)
« C’est maintenant que j’ai soif, traversant le désert aride qu’il faut m’apporter à boire, n’attendez pas que j’en sois sorti, cela ne servira plus à rien » (Alain Azria)
Alexandre Soljenitsyne eut son Archipel du Goulag, écrit de 1958 à 1967 pour n’être publié qu’en 1973 à Paris, nous congolais, nous avons désormais et depuis LE 05 octobre 2016, date de sa publication, nôtre « Ci-gît le Congo Brazza – Sassou-N’Guesso m’a tuer » de Modeste BOUKADIA !
Écrit à partir de témoignages des prisonniers et de l’expérience de l’auteur, l’Archipel traite du système carcéral et de travail forcé mis en place en Union Soviétique. Il ne contient ni personnages ni événements inventés. Hommes, lieux et événements y sont douloureusement vrais et réels. Ce que ne renie en rien Modeste BOUKADIA qui nous donne, ici, à lire sur la dévastation du Congo et des congolais par un système inique et parasitaire.
QUI DONC EST MODESTE BOUKADIA ?
Il y eut les Pères Fondateurs de la Nation, il y aura Modeste BOUKADIA, à ne point en douter ! 9 mois, le temps d’un enfant… 9 mois déjà qu’il est embastillé pour une cause qui va au-delà de sa seule personne. Il n’était donc que plus que temps que le temps accouchât du MANUSCRIT, prélude à la naissance de la NATION dans l’UNION en toute conscience.
Son « Ci-gît le Congo Brazza », plus qu’un livre sur des banalités politiques communes comme il s’en écrit tant, est l’acte politique majeur d’un Homme lucide qui donne à voir, à entendre le cœur battant de son Pays mis à l’agonie. Il lève le voile sur ce qui se vit aujourd’hui dans le Pool avec une acuité confondante de la part des acteurs et des événements d’un passé qui, décidément ne passe pas.
L’œuvre de toute une classe politique dont la seule intelligence aura consisté à s’investir à recouvrir la tombe du gisant du purin de sa duplicité en privilégiant la proéminence des ventres sur l’intérêt bien pensé des Peuples !
De cette classe politique qui a conduit le Congo et les Peuples dans ces impasses, à l’instar du Cardinal de Richelieu, cette épitaphe : « Tout le bien qu’ils firent, ils le firent mal. Tout le mal qu’ils firent, ils le firent bien ! »
Et si nous sommes tous d’accord sur ce constat, Lui, par la trame des faits avérés montre le cheminement de nos indépendances à d’avant nos indépendances jusqu’à nos indécentes dépendances. Rien n’y est omis, tout est passé au tamis dans la proportion nécessaire qui suffise à faire l’Histoire, et en filigrane pour les plus avisés d’entre nous, saisir l’essence de la naissance du SUD CONGO, car il nous fait parfois accepter de détruire l’ancien monde pour que naisse une nouvelle génération d’Hommes Libres !
« Dans le vocable convenu, on peut dire qu’il s’agit ici du projet de société et du programme de gouvernement qui sont les deux mamelles qui pourront garantir la liberté et le vote dans tout le pays, en vue d’une nouvelle gouvernance. La transition politique qui se profile à l’horizon du Congo-Brazzaville doit s’atteler tant à l’explication qu’à la mise en place de ces deux fondamentaux pour œuvrer à l’unité nationale, favoriser la réconciliation et préserver la république une et indivisible respectant les régions. » (Ci-gît le Congo Brazza, Chapitre 7 – page 489, Une vision du futur, Modeste Boukadia)
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