
Le Congo-Brazzaville : Une nation en quête de renouveau
Peuple congolais,
La peur a changé de camp, et les signes d’un tournant historique se dessinent. Les régimes qui nous ont oppressés et les pratiques qui nous ont privés de notre avenir s’effondrent sous le poids de leurs propres échecs. Nous sommes à l’aube d’un changement profond : un changement pour la liberté, la justice et la dignité.
Selon des indiscrétions alarmantes, il est question de supprimer les élections présidentielles de 2026. Cette manœuvre marque la fin d’un système basé sur le tripatouillage des urnes, les crimes contre l’humanité et les disparitions orchestrées. Mais cela doit aussi être le début d’une ère nouvelle : celle où le peuple congolais, debout, exigera des comptes et construira un avenir fondé sur la vérité et la justice.
La racine du mal congolais
Le Congo-Brazzaville a souffert des maux infligés par un homme : Denis Sassou Nguesso. Sous son règne, le pays a connu des génocides, des assassinats politiques, et une destruction systématique de ses valeurs et ressources. La liste des victimes est longue et tragique : le Président Marien Ngouabi, le Cardinal Émile Biayenda, le Président Alphonse Massamba-Débat, Pierre Anga, Auxence Ickonga, et bien d’autres. Ces actes témoignent de la dérive d’un régime marqué par la haine, l’obsession du pouvoir et le mépris des Congolais.
Sassou Nguesso incarne trois obsessions destructrices :
- La haine viscérale contre les Laris, incarnant une volonté de division ethnique ;
- Le rejet des intelligences et des talents, pour maintenir un système d’incompétence au pouvoir ;
- Le pillage systématique des ressources naturelles, avec des rébellions fabriquées pour justifier un contrôle autoritaire.
Le Parti congolais du travail (PCT), complice de ces crimes, reste muet face à des déclarations haineuses comme celles d’Okombi Salissam prônant l’extermination des Laris. Une telle apathie montre que ce régime est l’antithèse de la justice et de l’unité nationale.
Un passé à honorer, un avenir à bâtir
Nous, Congolaises et Congolais, sommes un peuple capable et digne. Nos ancêtres, tels que Fulbert Youlou et Alphonse Massamba-Débat, ont posé les bases d’un développement économique durable en seulement quelques années. Sous leur gouvernance, le Congo était un modèle de gestion, où l’économie prospérait, les salaires étaient réguliers, et le peuple vivait dans la dignité.
Aujourd’hui, ce modèle est trahi par un régime qui détruit tout sur son passage :
- Le peuple meurt de faim dans un pays pourtant riche en ressources naturelles.
- L’accès aux soins, à l’eau potable et à l’électricité est devenu un luxe inaccessible.
- Les infrastructures sont délabrées, et les inondations meurtrières par manque de vision et de planification.
L’espoir d’un renouveau avec Modeste Boukadia
Face à cette tragédie, une alternative se dessine avec Modeste Boukadia, un leader porteur de vision et de réconciliation. Il incarne une politique tournée vers la décentralisation pour revitaliser l’agriculture, attirer les investissements et créer des emplois. Il tend la main pour un compromis politique historique, afin de réunir les fils et filles du Congo et mettre fin aux exils forcés.
Sous sa gouvernance, les salaires seront payés régulièrement, les infrastructures restaurées, et le Congo retrouvera son éclat d’antan. Il ne s’agit pas de vengeance, mais de justice. Avec lui, il n’y aura pas de chasse aux sorcières, mais une reconstruction dans l’unité et la paix.
Peuple congolais, l’heure est venue de briser les chaînes de la peur et de prendre notre destin en main. Ensemble, nous pouvons restaurer notre dignité et bâtir un Congo nouveau.
Fait en Amérique du Nord, le 15 décembre 2024
Sidonie Salabanzi
