
Réécrire l’Histoire en rétablissant la vérité
Cette journée revêt un caractère particulier, marquée par un hommage au Président Marien Ngouabi, dont l’assassinat reste entouré de mystères et d’accusations infondées. Pendant près d’un demi-siècle, une accusation infondée a injustement stigmatisé une communauté entière, alimentant des divisions qui compromettent l’unité nationale.
Jusqu’à quand cette injustice sera-t-elle maintenue ?
Affirmer que « le Président Marien Ngouabi a été assassiné » ne suffit pas. Il est temps de répondre à la question essentielle : par qui et pourquoi ?
Alors que s’ouvre la « semaine rouge », période sombre qui vit l’assassinat du Président Marien Ngouabi, du Cardinal Émile Biayenda, des suppliciés du « Petit matin » et la disparition inexpliquée de l’ancien président Alphonse Massamba-Débat, la nécessité d’un véritable travail de mémoire et de justice s’impose plus que jamais.
Le peuple congolais réitère avec force son exigence pour une véritable réconciliation nationale fondée sur la vérité et la justice :
- Révision du procès de Marien Ngouabi afin de lever toute manipulation politique et d’établir les véritables responsabilités. Cette révision devra aussi s’étendre à l’assassinat du Capitaine Pierre Anga, et des nombreux soldats, sous-officiers et officiers injustement impliqués dans ce drame. Sans oublier le sergent Ontsou et le lieutenant de Police Mboro.
- Ouverture d’un procès sur l’assassinat du Cardinal Émile Biayenda, pour enfin établir les circonstances exactes de sa mort et les motivations réelles derrière cet acte barbare.
- Lancement d’une enquête sur la disparition de l’ancien Président Alphonse Massamba-Débat, vu pour la dernière fois en chemise blanche aux côtés de Florent Tsiba, et dont le sort reste un mystère que l’histoire officielle n’a jamais élucidé.
- Pourquoi Denis Sassou Nguesso, alors Ministre de la Défense et artisan du Comité Militaire du Parti (CMP), a-t-il transféré la présidence de cet organe à Joachim Yhomby-Opango, lui laissant ainsi la charge de la « semaine rouge », avant de reprendre lui-même le pouvoir le 5 février 1979 ?
CONCLUSION : IL EST TEMPS DE RÉSOUDRE CES CONTENTIEUX HISTORIQUES POUR CONSTRUIRE L’AVENIR.
L’histoire ne doit plus être une chaîne qui entrave l’unité nationale. Le peuple congolais a droit à la vérité. Il est temps d’éclairer les zones d’ombre pour construire un avenir débarrassé des faux procès et des manipulations historiques.
Modeste Boukadia – Le 18 mars 2025
