Panique au sommet de l’État : la justice française rattrape le clan Sassou

Denis Sassou Nguesso tente, en vain, d’intimider le juge Serge Tournaire, mais le mandat d’amener visant Antoinette Sassou Nguesso demeure et doit être exécuté.

Le média de propagande du régime, Action Denis Sassou Nguesso, prétend que cette information serait une « fake news » fabriquée par Modeste Boukadia. Quel chef d’État digne de ce nom menace un juge pour une prétendue fake news ? (Le Canard Enchaîné).

Autre absurdité : depuis quand un Premier ministre se croit-il obligé de justifier, via Jeune Afrique, que : « Antoinette Sassou Nguesso n’a enfreint aucune loi, au Congo ou à l’étranger » ?

À Anatole Collinet Makosso :

En 2016, la Fondation Congo-Assistance, présidée par Antoinette Sassou Nguesso, a mené des essais cliniques sur des prisonniers de la Maison d’Arrêt de Pointe-Noire. A-t-elle oui ou non enfreint la législation sur les essais cliniques et les droits des détenus ?

Petit rappel :

En 2013, le Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Moigny, déclarait que l’arrestation des cadres et militants du CDRC était infondée, car ils « n’avaient commis aucune infraction contraire à la loi ». Malgré cette reconnaissance officielle, ils ont été arbitrairement condamnés et incarcérés. Où est l’État de droit ? Certains ont été injustement emprisonnés de 2 à 7 ans, tandis que Modeste Boukadia a été condamné à 30 ans de travaux forcés, emprisonné, torturé et victime d’attentats contre sa vie.

Le régime de Brazzaville persiste dans l’arbitraire et l’impunité. Jusqu’à quand la communauté internationale fermera-t-elle les yeux ? Jusqu’à quand le peuple congolais acceptera-t-il d’être pris en otage ?

Modeste Boukadia – 26 mars 2025

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