
Les raisons incontestables pour écarter toute idée d’un dernier mandat de Denis Sassou Nguesso
1. Échec sur le plan politique : une démocratie confisquée
Absence d’alternance et maintien au pouvoir par la force
• DSN a manipulé la Constitution à plusieurs reprises pour rester au pouvoir, notamment en 2015, lorsqu’il a fait sauter la limite d’âge et le nombre de mandats.
• Les élections sous son régime sont largement contestées et marquées par la fraude, l’intimidation et la répression de l’opposition.
• La concentration du pouvoir dans ses mains empêche l’émergence de nouvelles figures politiques et bloque tout espoir d’alternance démocratique.
Répression de l’opposition et des libertés
• Les opposants politiques sont systématiquement arrêtés, emprisonnés ou forcés à l’exil.
• La liberté de la presse est étouffée, et les médias d’État servent uniquement la propagande du régime.
• Les manifestations sont violemment réprimées, comme lors des protestations contre le référendum constitutionnel de 2015.
Corruption et népotisme
• DSN a mis en place un système de gouvernance basé sur le clientélisme et la corruption, où l’accès aux ressources de l’État est réservé à une élite proche du pouvoir.
• Sa famille contrôle des secteurs clés de l’économie, avec plusieurs scandales révélés par des enquêtes internationales sur le détournement de fonds publics.
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2. Échec économique : une richesse mal exploitée
Dépendance au pétrole et mauvaise gestion des ressources
• Le Congo-Brazzaville est l’un des pays les plus riches en pétrole d’Afrique centrale, mais la population ne bénéficie pas de cette manne.
• Les revenus pétroliers sont mal gérés, souvent détournés, et n’ont pas servi à diversifier l’économie.
• La dette publique a explosé, atteignant des niveaux insoutenables, en raison d’une gestion opaque et irresponsable.
Chômage massif et pauvreté persistante
• Malgré les ressources naturelles, le chômage touche une grande partie de la population, notamment les jeunes.
• Les petites entreprises et les entrepreneurs locaux manquent de soutien, freinant la création d’emplois.
• La pauvreté reste endémique, avec une grande partie de la population vivant dans des conditions précaires sans accès à des services de base.
Infrastructures sous-développées et services publics défaillants
• Les routes, les écoles et les hôpitaux sont en mauvais état malgré les milliards de dollars générés par le pétrole.
• L’électricité et l’eau potable restent un luxe dans plusieurs régions du pays.
• L’accès à l’éducation et aux soins de santé est extrêmement limité, en raison d’un sous-investissement chronique dans ces secteurs.
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3. Échec social : un pays inégalitaire et fragilisé
Accroissement des inégalités
• Une minorité proche du pouvoir s’enrichit tandis que la majorité de la population vit dans la précarité.
• L’écart entre les zones urbaines et rurales est énorme, avec des villages entiers sans accès aux infrastructures de base.
Manque de perspectives pour la jeunesse
• Les jeunes sont abandonnés par l’État, avec peu d’opportunités d’éducation et d’emploi.
• Beaucoup sont contraints à l’exil ou plongés dans la délinquance par manque d’alternatives.
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4. Échec environnemental : destruction des ressources naturelles
Mauvaise gestion des forêts et de l’écosystème
• Le pays subit une déforestation massive due à l’exploitation illégale du bois et à l’absence de politiques environnementales efficaces.
• Les ressources en eau sont polluées par les industries pétrolières et minières, mettant en danger la santé des populations.
Inaction face aux défis climatiques
• Aucune politique sérieuse n’a été mise en place pour lutter contre les effets du changement climatique, alors que le Congo possède l’un des plus grands bassins forestiers du monde.
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Conclusion : un bilan largement négatif
La longévité de Denis Sassou Nguesso au pouvoir ne s’est pas traduite par une amélioration des conditions de vie des Congolais. Au contraire, son régime est marqué par la répression, la corruption, la mauvaise gestion des ressources et un manque flagrant de vision pour l’avenir du pays.
Son échec est total : ni sur le plan politique, ni sur le plan économique, ni sur le plan social, il n’a réussi à transformer le Congo-Brazzaville en une nation prospère et équitable.
Soutenir une nouvelle candidature de Denis Sassou Nguesso reviendrait à prolonger un système qui a déjà montré ses limites et à condamner le pays à une stagnation prolongée.
Tom Melvin BAIKI – Le 25 mars 2025 – publié le 27/03/2025

franchement c’est une bonne analyse je pense que la majorité des Congolais veulent le changement.
Mais il ce pause une question ❓️
Avec qui il faut ?
il faut vraiment du sérieux au sain de l’opposition.
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