
CONGO-BRAZZAVILLE | COMMUNIQUÉ DU CDRC : APPEL AUX JURISTES À ESTER EN JUSTICE
Alors que le Président Donald Trump apporte la paix au Moyen-Orient, Denis Sassou Nguesso, lui, offre au peuple congolais la terreur et la mort.
À l’image du Chili sous Pinochet et de l’Argentine durant la junte militaire, son régime s’illustre désormais par des exécutions sommaires : des jeunes Congolais, qualifiés de « Bébés noirs » ou de « Kulunas », sont arrêtés, embarqués à bord d’hélicoptères, puis jetés vivants dans les forêts et les rivières.
Ces crimes atroces, commis dans l’ombre, visent à effacer toute trace des victimes. Ils ne sont rien d’autre que des exécutions extrajudiciaires, une forme extrême de torture et de disparition forcée.
UNE RESPONSABILITÉ PÉNALE INTERNATIONALE ENGAGÉE
Les témoignages abondants diffusés sur les réseaux sociaux sont formels : la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) se rend coupable d’actes qui s’apparentent à ceux des pires régimes autoritaires.
De tels crimes relèvent du crime contre l’humanité, car ils participent d’une politique systématique de répression et de terreur à l’encontre de la population civile.
⚖ APPEL AUX JURISTES ET DÉFENSEURS DU DROIT
Conformément au Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI) :
- Tout meurtre, exécution sommaire ou disparition forcée commis par un agent de l’État, dans le cadre d’une attaque planifiée contre des civils, constitue un crime contre l’humanité (article 7).
- La responsabilité pénale s’étend à toute la chaîne de commandement, jusqu’au plus haut niveau de l’État.
- Et surtout, ces crimes sont imprescriptibles.
Les faits rapportés — arrestations arbitraires, disparitions forcées et exécutions sommaires —, notamment les cas des jeunes enlevés à Djambala et jetés depuis un hélicoptère par la DGSP, ne peuvent être qualifiés ni de bavures ni de raison d’État.
Ils constituent une violation grave du droit à la vie, garanti par :
- La Constitution congolaise (article 8) ;
- La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ;
- Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par la République du Congo.
EXIGENCES DU CDRC
Face à ces crimes odieux, le Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC) demande :
- L’ouverture immédiate d’une enquête internationale indépendante ;
- La saisine de la Cour pénale internationale (CPI) ;
- La protection des témoins et des familles des victimes, aujourd’hui menacés et intimidés.
Aucune nation ne peut se reconstruire sur le mensonge et l’impunité.
La justice pour les victimes et leurs proches est une condition non négociable de la paix et de la réconciliation nationale.
C’est pourquoi le CDRC appelle les juristes congolais à ester en justice et le peuple à s’unir autour de la TPSA / ToPeSA, pour la restauration de l’État, garant des droits humains, et le socle d’une union nationale authentique :
Une Nation Pour Tous.
Modeste Boukadia
Président du CDRC
Paris, le 13 octobre 2025
