🇹🇬 C’est ensemble que nous devons aller vers la TPSA/ToPeSA

🇹🇬 C’est ensemble que nous devons aller vers la TPSA/ToPeSA

Par Modeste Boukadia, PrĂ©sident du CDRC – Une Nation Pour Tous

Le 28 novembre marque l’acte fondateur de notre volontĂ© de vivre ensemble au sein de la RĂ©publique du Congo. Aujourd’hui, alors que la nation traverse l’une des pĂ©riodes les plus sombres de son histoire, nous devons renouer avec cet esprit d’unitĂ© et de responsabilitĂ© pour crĂ©er le rapport de force nĂ©cessaire Ă  la restauration de l’État et Ă  la paix durable Ă  travers la TPSA/ToPeSA.

Un pays trahi par son propre dirigeant

Depuis plus de quarante-deux ans, Denis Sassou Nguesso rĂšgne sans partage, sans jamais avoir Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ© par un coup d’État, ni par une opposition armĂ©e.
Et pourtant, le Congo s’enfonce dans la misĂšre : pas d’eau courante, pas d’électricitĂ©, pas de routes, pas d’écoles, pas de centres de formation professionnelle pour permettre aux jeunes de s’émanciper et de construire leur avenir.

Son seul vĂ©ritable bilan : les crimes Ă©conomiques et les crimes contre l’humanitĂ© qu’il a lui-mĂȘme admis publiquement.


Un aveu historique et accablant

RĂ©cemment, Denis Sassou Nguesso a reconnu publiquement – en français, en lingala et en kituba – avoir lui-mĂȘme autorisĂ© les crimes de sa milice, la DGSP, responsable des gĂ©nocides du Pool et d’Ikongono, des crimes dits des Disparus du Beach, ainsi que des campagnes barbares actuellement menĂ©es sous l’opĂ©ration « ZĂ©ro BĂ©bĂ©s noirs », qui a conduit Ă  l’assassinat d’un enfant de quatre ans, abattu d’une balle dans la tĂȘte.

Cet aveu n’est pas seulement un scandale : il confirme la responsabilitĂ© directe de Denis Sassou Nguesso dans les crimes Ă©conomiques et les crimes contre l’humanitĂ© qui continuent d’endeuiller notre nation.
C’est la preuve que nous avons affaire Ă  un rĂ©gime en fin de course, sans boussole morale ni politique.


Un isolement diplomatique qui s’accentue

Les conséquences internationales de ses fautes sont désormais visibles.
Au BrĂ©sil, le PrĂ©sident Lula a refusĂ© de le recevoir en tĂȘte-Ă -tĂȘte.
En Russie, le Président Poutine a pris ses distances.
Et en France, les autorités manifestent de plus en plus clairement leur fatigue face à un régime discrédité et sans légitimité.

Ces signaux ne trompent pas : le monde entier comprend que Denis Sassou Nguesso n’est plus un interlocuteur crĂ©dible.
Son isolement traduit l’effondrement moral et politique d’un pouvoir à bout de souffle.


Le piÚge de la division : ne pas céder

Face Ă  cette impasse, Denis Sassou Nguesso cherche aujourd’hui Ă  rĂ©installer une soi-disant “rĂ©conciliation inter-nordiste”, dans le seul but de rejeter sa responsabilitĂ© personnelle sur l’ensemble des ressortissants du Nord.
C’est la mĂȘme stratĂ©gie qu’il avait utilisĂ©e jadis, lorsqu’il avait fait accuser injustement « Bakongo ba bomi Marien » afin de dresser les Congolais les uns contre les autres.

Ne tombons surtout pas dans ce piĂšge d’une responsabilitĂ© collective.
Il n’y a qu’un seul et unique responsable de ces crimes politiques, Ă©conomiques et humains : Denis Sassou Nguesso.

Rappeler cette vĂ©ritĂ©, ce n’est pas ĂȘtre rancunier, ce n’est pas rallumer les rancunes du passĂ©.
C’est, au contraire, prĂ©server la RĂ©publique des divisions qui ont trop souvent servi de prĂ©texte Ă  ceux qui veulent la dĂ©truire pour mieux rĂ©gner.


Renaütre par l’union nationale

Hier comme aujourd’hui, notre devoir est de rester unis.
C’est unis que nous devons aller vers la TPSA/ToPeSA, comme jadis Fulbert Youlou, Jacques Opangault, FĂ©lix Tchicaya, Robert StĂ©phane TchitchĂ©llĂ©, Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot et tant d’autres l’avaient fait pour bĂątir la RĂ©publique.

À leur exemple, relevons ensemble le sigle d’UNION-CONGO :

« Mettons-nous au travail pour la TPSA/ToPeSA, pour la restauration de l’État et l’union nationale. »


Une question venue d’un village du Nord — et ma rĂ©ponse

À la question qui m’avait Ă©tĂ© posĂ©e le dimanche 9 novembre 2025, Ă  20h36 (heure de Paris), depuis un village du fin fond du Nord, Ă  une cinquantaine de kilomĂštres de la RDC :

« Nous avons lu vos documents et suivi vos interviews sur la ToPeSA. Nous n’avons pas besoin d’argent. Nous avons une seule question : allez-vous tuer vous aussi les gens comme Sassou Nguesso ? »

Ma réponse, simple et claire :

« Je ne sais pas comment on fabrique un ĂȘtre humain ; je respecte la vie. Pourquoi ĂŽter la vie de ceux qui vont dĂ©velopper le Congo ? »

Cette rĂ©ponse rĂ©sume notre engagement : la TPSA/ToPeSA est une dĂ©marche de responsabilitĂ©, de justice et de citoyennetĂ© — non de violence.
Nous refusons la logique de la vengeance. Nous voulons construire, rassembler et restaurer la dignité de chaque Congolais.

Et dans le contexte actuel des enjeux géopolitiques dictés par la doctrine MAGA, il est essentiel que le Congo retrouve sa dignité sur la scÚne internationale, en bùtissant des partenariats ambitieux avec le monde, portés par le dynamisme de sa jeunesse et de sa diaspora.
C’est par cette dĂ©simmigration, c’est-Ă -dire le retour volontaire et valorisĂ© des compĂ©tences congolaises, que notre pays pourra redevenir un acteur crĂ©dible, respectĂ© et prospĂšre.


Modeste Boukadia
PrĂ©sident du CDRC – Une Nation Pour Tous
Le 13 novembre 2025

Laisser un commentaire