
25 millions de FCFA pour trahir le peuple : la TPSA / ToPeSA comme alternative nationale
À l’image de Fulbert Youlou et Jacques Opangault, de Bernard Kolélas et Antoine Letembet-Ambily, qui, malgré leurs divergences profondes, ont su placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus des clivages personnels et politiques, l’heure est à l’union et à la responsabilité collective.
Le prix de la trahison du peuple
Alors que l’administration publique s’effondre — hôpitaux à bout de souffle, écoles et université réduites à une simple appellation, morgues en grève, et exécutions sommaires imputées à la DGSP — certains individus se réclamant de l’opposition, en réalité relais du PCT, vendent leur conscience pour accompagner Denis Sassou Nguesso dans une élection présidentielle verrouillée.Face à cette trahison, le peuple est légitimement privé de confiance envers une opposition qui ne défend que ses intérêts personnels. La TPSA / ToPeSA se présente comme l’alternative politique de rassemblement, pour l’action, la discipline collective et la reconquête de la souveraineté populaire.
25 millions de FCFA, soit 38 112,25 euros.
Voilà le prix de la trahison du peuple congolais. Dès lors, que peut-on attendre d’eux une fois installés au sommet de l’État ?
Pendant que presque tous les secteurs de l’administration publique sont paralysés — hôpitaux à bout de souffle, établissements scolaires et université réduite à une simple appellation, morgues en grève, et que les exécutions sommaires imputées à la DGSP continuent de faire rage — pour cause d’arriérés de salaires, et pendant que ministres, députés, sénateurs et leurs collaborateurs ainsi que ceux de la cour constitutionnelle subissent des retards de paiement, certains individus se réclamant de l’opposition, qui ne sont en réalité que des relais ou des réseaux dormants du PCT, choisissent de vendre leur conscience.
Pour 25 millions de FCFA, ils acceptent d’accompagner Denis Sassou Nguesso dans une élection présidentielle déjà verrouillée, gagnée d’avance par la fraude, servant ainsi de caution politique à un simulacre démocratique destiné à tromper l’opinion nationale et internationale.
Dans ces conditions, comment demander au peuple d’accorder sa confiance à une telle opposition, qui ne se mobilise que lorsque ses intérêts personnels sont en jeu ?
Une opposition dont l’horizon se limite trop souvent à un poste ministériel, un strapontin administratif ou quelques privilèges, pendant que la majorité des Congolais s’enfonce dans la précarité.
Ce n’est pas le peuple qui a trahi l’opposition.
C’est une partie de l’opposition qui a trahi le peuple.
Dès lors, l’avenir ne peut plus reposer sur des figures discréditées, ni sur des alliances de façade. Il exige une rupture claire, une réorganisation sérieuse et une dynamique nouvelle, fondée sur la vérité, la cohérence et l’engagement réel aux côtés du peuple.
C’est dans cet esprit que s’inscrit la TPSA / ToPeSA, non comme un arrangement de plus, mais comme une alternative politique de rassemblement, tournée vers l’action, la discipline collective et la reconquête de la souveraineté populaire.
Alors, unissons-nous, à l’instar de Fulbert Youlou et Jacques Opangault, de Bernard Kolélas et Antoine Letembet-Ambily, qui, malgré leurs divergences profondes, ont su placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des clivages personnels et politiques.
Unissons-nous pour l’union nationale,
unissons-nous pour la restauration de l’État,
unissons-nous pour sauver des vies.
Car lorsque l’État faillit, ce sont des vies qui se perdent.
Et lorsque les ambitions individuelles prennent le pas sur la responsabilité historique, c’est toute une nation qui vacille.
Car si nous ne le faisons pas maintenant, qui le fera à notre place ?
Et si nous attendons demain, ne sera-t-il pas trop tard ?
Modeste Boukadia
Président du CDRC – Une Nation Pour Tous
16 décembre 2025
