Congo-Brazzaville) Tentative d’assassinat à la prison de Ouesso (Nord-Congo)

Publié le 12 Mars sur Mediapart  par JECMAUS

En représailles contre M. Modeste BOUKADIA, président du CDRC, l’opposant congolais qui lance l’idée d’organiser une Conférence Internationale pour le Congo-Brazzaville, un des membres de son parti emprisonnés depuis 2013, dont certains ont purgé leur peine mais sont toujours détenus en prison, a été sauvagement agressé, dans le but de le tuer, par des codétenus, partisans de feu colonel Ntsourou. Lire la suite

AMNESTY INTERNATIONAL : ACTION URGENTE – CONGO. HOSPITALISATION D’UN MEMBRE DE L’OPPOSITION DÉTENU

Modeste Boukadia, un membre de l’opposition congolaise, a été hospitalisé pour la troisième fois parce qu’il a été blessé lors d’un passage à tabac par des surveillants pénitentiaires le 15 novembre 2016. Aucune enquête n’a été ouverte sur ces faits. Cet homme est incarcéré à la prison centrale de Pointe-Noire depuis plus d’un an.

Modeste Boukadia a été admis pour la troisième fois à la clinique Guenin le 24 janvier parce qu’il a été blessé lors d’un passage à tabac par des surveillants de la prison centrale de Pointe-Noire le 15 novembre 2016. Ces violences lui ont causé deux fractures des lombaires, une hypertension et un problème cardiaque. Lire la suite

COMMUNIQUE DE PRESSE JEAN-FRANCOIS N’DENGUET DOIT CESSER DE PRENDRE LE POOL POUR SON ASSURANCE-VIE.

"Le secret du changement, c'est de concentrer toute votre énergie non pas à lutter contre le passé, mais à construire l'avenir." Socrate

Ci-dessous, l’éloquent communiqué de Union-congo Asso. Il dit les tribulations des Peuples à la merci des mystificateurs de la chose publique.

Dans ce carnage des populations du Pool, le mutisme complet de ceux qui, hier encore ne juraient que par l’Unité et l‘indivisibilité du Congo, donne à réfléchir au tout-venant. Lire la suite

L’ONU demande la liberation des membres du CDRC

La présidence de la Commission Européenne denonce l’arrestation du President du CDRC 

L’UE exige la liberation des membres du CDRC emprisonnés depuis plus de 2 ans. 

Dans une lettre adressée au President de l’organisation Union Congo,  M Jean-Claude Mayima Mbemba, la responsable du Service Européen Pour L’ Action Extérieure, Mme Ermina Notarangelo a exprimé son engagement pour que soit appliqué au Congo l’avis de l’ONU demandant la liberation immediate de tous les prisonniers politiques du CDRC.  

Violation aux droits de l’Homme au Congo Brazzaville

Modeste Boukadia

Mme Notarangelo a rappelé que l’emprisonnement des membres du CDRC est une violation aux droits de l’Homme.

Mme Notarangelo a aussi précisé que l’emprisonnement de Modeste Boukadia est une violation du Droit Penal  du Congo Brazzaville.

La Commission Européenne a aussi soulignée les nombreuses violations aux Droits de L’Homme qui ont suivi le scrutin electoral très contesté et contestable. 

La lettre de l’Union Européenne  peut être lue ici:

Congo : le président Sassou-Nguesso réélu dès le premier tour avec 60 % des voix

  

Le président congolais sortant, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule trente-deux ans de pouvoir à la tête de son pays, a été réélu dès le premier tour lors du scrutin présidentiel de dimanche avec 60 % des voix, a annoncé, jeudi 24 mars, le ministre de l’intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou.

Selon le décompte officiel, Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième avec un peu plus de 15 % des suffrages, et le général Jean-Marie Michel Mokoko troisième avec environ 14 %. Mercredi, ces deux candidats d’opposition avaient contesté les résultats partiels publiés la veille par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui donnait M. Sassou-Nguesso en tête avec 67 % des voix.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/24/congo-le-president-sassou-nguesso-reelu-au-premier-tour_4888928_3212.html#dtEaatS58b4KKWet.99


La consultation électorale de dimanche, pour laquelle concouraient neuf candidats, s’est déroulée en l’absence de télécommunications dans l’ensemble du pays. Les autorités avaient déclaré avoir ordonné ce black-out à la veille du scrutin pour des raisons de « sûreté nationale », afin d’empêcher l’opposition de commettre une « illégalité » en publiant elle-même les résultats de l’élection.

M. Sassou-Nguesso a dirigé le Congo, petit pays pétrolier d’Afrique centrale, sous le régime du parti unique de 1979 à 1992. Battu cette année-là par Pascal Lissouba à l’élection présidentielle organisée après l’instauration du multipartisme, il est revenu au pouvoir en 1997 à l’issue d’une violente guerre civile. Il a été élu président en 2002 puis en 2009.


Agression de trois journalistes

Avant que ne soient annoncés les résultats de l’élection, l’envoyé spécial du Monde, Christophe Châtelot, ainsi que deux envoyés spéciaux de l’Agence France-Presse ont été agressés mercredi 23 mars en début d’après-midi, à Brazzaville. Les trois reporters sortaient d’un point de presse avec le général Jean-Marie Michel Mokoko, l’un des opposants au président congolais Denis Sassou-Nguesso,lorsqu’une voiture leur a bloqué la route. Quatre hommes en civil, qui se sont présentés comme des policiers, leur ont alors asséné des coups de poing et se sont saisis de leur matériel, caméras et carnets, ainsi que de leur passeport, sans donner d’explication.

Le Monde proteste contre cette agression inacceptable commise contre trois journalistes alors qu’ils ne faisaient qu’exercer leur métier. Nous réclamons que les matériels, documents et passeports des reporters leur soient restitués dans les plus brefs délais.

Amnesty International: République du Congo. Il faut mettre fin à la vague croissante d’arrestations d’opposants…

République du Congo. Il faut mettre fin à la vague croissante d’arrestations d’opposants suite aux élections présidentielles

Les autorités de la République du Congo doivent libérer sans condition les opposants politiques détenus pour avoir pacifiquement critiqué le déroulement des récentes élections présidentielles, mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires et prévenir toute répression des manifestations pacifiques, ont déclaré aujourd’hui, Amnesty International, Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH), Association pour les Droits de l’Homme et l’Univers Carcéral (ADHUC), et Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH).

Depuis le rejet par l’opposition des résultats de l’élection présidentielle du 20 mars, les autorités ont commencé une série d’arrestations de personnalités dont des cadres des directoires de campagne des candidats Jean-Marie Michel Mokoko et Okombi Salissa, accusés « d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

“L’arrestation et la détention des personnes impliquées dans des manifestations pacifiques constitue une grave violation du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Toute personne détenue sur cette base doit être immédiatement libérée”, a déclaré Stephen Cockburn, directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest et centrale chez Amnesty International.

"L’arrestation et la détention des personnes impliquées dans des manifestations pacifiques constitue une grave violation du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Toute personne détenue sur cette base doit être immédiatement libérée."

Stephen Cockburn, directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest et centrale chez Amnesty International

Les arrestations ont eu lieu avant l’opération ‘ville morte’ du mardi 29 mars 2016, organisée par les partis de l’opposition qui appelaient les citoyens à rester à la maison et ne pas se rendre au travail. Il y a eu une forte présence des forces de sécurité dans les principales villes du pays.

Parmi les arrestations on note celles de Jean Ngouabi, Anatole Limbongo Ngoka. Christine Moyen et Dieudonné Dhird de l’équipe de campagne de Jean-Marie Michel Mokoko; Raymond Ebonga et Serge Blanchard Oba de l’équipe de campagne de Okombi Salissa. Toutes les personnes arrêtées sont actuellement détenues à la ‘Direction générale de la surveillance du territoire’ (DGST) de Brazzaville et aucun des détenus n’a eu accès à sa famille ou son avocat.

D’autres arrestations ont été signalées, comme ce fut le cas pour des militants interpellés lors d’une conférence de presse avortée à Brazzaville le 25 mars. Par ailleurs, au moins dix jeunes militants et sympathisants des partis politiques de l’opposition ont également été arrêtés à Pointe-Noire depuis le 20 mars.

Les organisations des droits humains appellent les autorités à respecter le droit à la manifestation pacifique. Les autorités doivent en particulier s’assurer qu’il n’y a pas une répétition de l’usage excessif de la force contre les manifestants, comme ce fut le cas en octobre 2015 lorsqu’au moins 18 personnes protestant contre le changement de la Constitution permettant au chef de l’Etat de briguer un nouveau mandat, avaient été tuées par les forces de sécurité qui avaient utilisé des gaz lacrymogènes et des balles réelles.

“Il n’y aura pas de solution durable à la crise politique du Congo si les droits à la liberté d’expression et de réunion sont réprimés. Les autorités doivent maitriser les forces de sécurité afin que l’usage arbitraire, abusif et mortel de la force qui a caractérisé la répression des manifestations d’octobre ne se répète pas. Au lieu d’écraser la dissidence non violente, elles doivent remplir leur devoir qui consiste à respecter et faciliter les manifestations », a déclaré Trésor Nzila, directeur exécutif de l’OCDH.

"Au lieu d’écraser la dissidence non violente, elles doivent remplir leur devoir qui consiste à respecter et faciliter les manifestations."

Trésor Nzila, directeur exécutif de l’OCDH

Les élections du 20 mars ont eu lieu dans un contexte de coupure totale des communications téléphoniques et d’internet. Un certain nombre de personnalités politiques dont Paulin Makaya, chef de l’UPC (Unis pour le Congo), et Serge Matsouele, secrétaire fédéral de la ‘Convention d’action pour la démocratie et le développement’ (CADD), ont également été arrêtés avant les élections et sont toujours en détention.

"Les autorités doivent respecter les droits à l’information et à la communication en garantissant aux populations l’accès libre aux télécommunications, en particulier dans les périodes critiques de la vie publique. Il est en outre du devoir du gouvernement de garantir un climat qui favorise la paix et la sérénité dans le pays. En cas de différences d’opinions politiques ou de contentieux politiques, les acteurs doivent opter pour le dialogue plutôt que l’utilisation de la force et des armes", a déclaré Christian Mounzeo, président de la RPDH.

Amnesty International a tenté de se rendre en République du Congo avant les élections présidentielles pour surveiller la situation des droits humains, mais l’entrée à la frontière a été refusée à l’organisation, en dépit des visas et des invitations officiels obtenus. L’organisation a été informée que sa présence dans le pays était indésirable dans le contexte des élections.