Un dernier mandat : L’ultime manœuvre d’un régime à bout de souffle

Martin Mberi veut un dernier mandat pour Denis Sassou Nguesso

Ma devise pour le Congo : « J’observe. J’évalue. J’agis en prenant des mesures adéquates. »

Face à l’état catastrophique du pays, quelle solution envisager sinon consulter le peuple afin qu’il se détermine sans que des voix ne s’élèvent pour crier à la division et au tribalisme ?

Le constat est alarmant : le pouvoir s’enferme dans une fuite en avant, gangrené par la corruption et manipulant de jeunes partis politiques sous l’égide de Martin Mberi pour légitimer un prétendu « dernier mandat » à Denis Sassou Nguesso, comme si ce dernier avait déjà obtenu un mandat légitime au Congo. Il revient à l’opposition de réussir l’unité pour s’accorder sur un objectif commun : une transition politique apaisée.

Éviter un scénario à la Haïtienne

Quelle solution pour empêcher que notre pays ne bascule dans le chaos à l’instar d’Haïti ? Il est impératif que la voix du peuple soit entendue. Le régime de Brazzaville nous entraîne vers l’abîme, et l’opposition doit impérativement s’unir pour proposer un consensus viable pour le changement.

Quel avenir pour nos enfants et nos petits-enfants si aucun consensus n’émerge ?

Dans la situation actuelle, aucun parti, isolément, ne peut prétendre offrir des solutions viables et durables. Tant que le pouvoir poursuivra cette fuite en avant, sans bilan responsable et dans un contexte géopolitique qui exige une gouvernance plus rigoureuse, il ne pourra éluder indéfiniment les questions de mauvaise gouvernance, de crimes économiques et de crimes de sang. Cette obstination constitue un blocage à l’union nationale.

Le peuple doit décider de son avenir

Alors, que faire sinon consulter directement le peuple pour déterminer l’avenir du pays et restaurer une République Une et Indivisible, qui aujourd’hui menace d’éclater sous le poids des divisions ?

Il ne sert à rien de détourner le regard en criant à la division ou au tribalisme, car nous avançons inexorablement vers un désastre annoncé. La tension monte au sein du régime dictatorial de Denis Sassou Nguesso. C’est dans ce contexte qu’Isidore Mvouba s’évertue à appliquer la politique de son maître : réveiller les tensions ethniques, notamment auprès des populations de Kindamba, connues pour leur hospitalité. En réalité, sa principale préoccupation est de protéger ses propres intérêts.

Pourquoi instrumentaliser les populations de Kindamba alors que rien n’a été fait pour elles ? Pas d’hôpitaux, pas d’infrastructures, pas d’eau potable, pas d’électricité, et des routes impraticables. Pourtant, Isidore Mvouba, dans un mépris affiché, adore déclarer : « Le sang qui coule dans mes veines est le même que celui de Sassou Nguesso », ignorant la misère dans laquelle il contribue à plonger son propre peuple.

Une stratégie de corruption et de division

Ce que fait Isidore Mvouba aujourd’hui n’est qu’une répétition du scénario de 2009, lorsque Denis Sassou Nguesso se laissait acheter par des fonds d’origine douteuse. Cette corruption systémique est relayée par Martin Mberi, dont la haine contre les Lari est bien documentée. Déjà en 1970, il orchestrait des manipulations contre cette communauté pour tromper le président Marien Ngouabi. Il a ensuite trahi Pascal Lissouba, sabotant son projet de modernisation et détournant son gouvernement vers la guerre contre le Pool. Aujourd’hui, il reprend son œuvre destructrice en soutenant un dernier mandat pour Denis Sassou Nguesso.

Cette collusion entre Martin Mberi, Isidore Mvouba, Pierre Ngolo et Zéphyrin Raymond Mboulou ne vise qu’à perpétuer un régime qui se maintient par la division et l’oppression. Mais ceux qui s’allient à Denis Sassou Nguesso doivent se rappeler que l’histoire est implacable : ceux qui l’aident finissent par en payer le prix, et ils engagent le pays dans un cycle de pauvreté et de stagnation.

Accepter d’être corrompu par de l’argent sale ou de la fausse monnaie, c’est trahir l’avenir du Congo. Et un jour, le peuple présentera la facture.

Ce que le peuple veut

  • Pas des élections biaisées qui ne sont qu’une fuite en avant.
  • Une transition politique pour restaurer l’unité nationale.
  • La révision du procès de Marien Ngouabi pour réhabiliter ceux qui ont été faussement accusés.
  • Un procès pour l’assassinat du Cardinal Émile Biayenda.
  • Une enquête sur le sort du président Alphonse Massamba-Débat.
  • La libération de tous les prisonniers politiques afin que plus personne ne vive dans la peur.

L’avenir du Congo ne peut plus être déterminé par une poignée d’individus avides de pouvoir et corrompus. Il appartient au peuple de prendre son destin en main.

Modeste Boukadia – Le 25 mars 2025

4 réflexions sur “Un dernier mandat : L’ultime manœuvre d’un régime à bout de souffle

  1. Avatar de Loufouma Loufouma

    Bonjour 👋 cher (es) compatriotes je pense que tous nous de l’alternance sans la paix et la tranquillité dans toute l’étendu de notre pays.

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    1. Avatar de Loufouma Loufouma

      Nous voulons tous de l’alternance dans la paix et la tranquillité. Nous avons trop souffert revenons tous au Bongui pour meilleur Congo de demain.

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