« Notre Objectif : Reconstruire le Congo et rendre la dignité à ses citoyens en impulsant et favorisant l'esprit de liberté démocratique et républicaine. »
Le Congo (Brazzaville) est un pays riche en pétrole et, par conséquent, il ne devrait pas manquer d’argent. Cependant, Denis Sassou Nguesso a détourné des fonds pour financer l’État d’Oyo.
Modeste Boukadia, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2009 au Congo (Brazzaville), était l’invité de TLR-TV le 1er juillet 2024. Lors de cette émission, le journaliste Christian Perrin a discuté avec le président du CDRC de la cessation des paiements dans un pays aussi riche que le Congo.
Modeste Boukadia a souligné que cette situation est pire que celle qui a conduit à la Conférence Nationale Souveraine de 1991. Il a rappelé qu’avant cette conférence, le pays dirigé par Denis Sassou Nguesso avait connu plusieurs plans de redressement, dont le Plan triennal et le Plan quinquennal, mais sans succès.
Aujourd’hui, le Congo risque une explosion sociale si une union nationale n’est pas mise en place pour permettre une transition politique de cinq ans.
Modeste Boukadia a conclu que la parole revient au peuple congolais, qui doit reprendre sa souveraineté pour défendre ses terres, car ceux qui étaient censés les protéger les ont vendues, pour éviter de devenir les esclaves du Rwanda. En définitive, il a insisté sur le fait que la solution réside dans une réunion au Kandza, au Mbongui, pour s’unir et avancer vers l’union nationale.
Suivez l’interview sur la vidéo YouTube ci-dessous :
Modeste Boukadia, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2009 au Congo-Brazzaville, a été l’invité de TLR-TV le 12 juin 2024. Lors de cette émission, il s’est longuement entretenu avec le journaliste Christian Perrin. Boukadia s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles Denis Sassou Nguesso aurait « vendu les terres du Congo au Rwanda. » Il s’est également demandé pourquoi l’Organisation de l’Unité Africaine, devenue l’Union Africaine, restait silencieuse face à une situation qui remettait en cause le principe de « l’intangibilité des frontières, issu du découpage et du partage de l’Afrique lors de la Conférence de Berlin de 1885. »
Selon Boukadia, cette décision de Denis Sassou Nguesso équivaut à une déclaration de guerre contre le peuple congolais, qui doit se mobiliser pour les batailles à venir afin de remporter cette guerre et « chasser du pouvoir celui qui a trahi le Congo et le peuple congolais. »
Ensuite, le président du CDRC a rappelé que, durant la campagne présidentielle, il avait proposé la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Pointe-Noire à Brazzaville, puis à Impfondo et au Tchad. Il est également prévu de construire deux ponts entre Brazzaville et Kinshasa (RDC) ainsi que de prolonger la ligne de chemin de fer jusqu’à Dar es-Salaam (Tanzanie) pour établir une liaison entre le port de Pointe-Noire (Congo) et le port de Dar es-Salaam (Tanzanie), un projet que la Banque Mondiale serait prête à financer. Boukadia a également rappelé son engagement à solder la dette sociale du Congo, à créer des centres de formation professionnelle pour la réinsertion des jeunes et à mettre en place des centrales d’achat par l’actionnariat populaire.
Modeste Boukadia a conclu en soulignant que le peuple congolais est un grand peuple, l’appelant à se retrouver au Kandza, au Mbongui, pour s’unir et avancer vers l’union nationale.
Suivez l’interview sur la vidéo YouTube ci-dessous :
A la suite de nombreuses manifestations du peuple congolais pour contester la décision de la CESSION DES TERRES DU CONGO AU RWANDA par Denis Sassou Nguesso à travers un Accord-cadre illégitime entre l’État-PCT et le Rwanda, le PCT vient de convoquer le gouvernement.
Pour faire face à la fronde du peuple, le PCT convoque le gouvernement, conformément à l’Avis de réunion en date du 3 juin 2024 ayant pour objet « Concertation entre le Gouvernement et le Secrétariat Permanent du Parti Congolais du Travail (P.C.T.) » Cette décision du PCT nous ramène au système de parti unique dissout par la Conférence Nationale Souveraine de 1991.
Ce retour en arrière est une trahison. Ainsi, lorsque le CDRC affirme qu’il n’y a pas d’État au Congo mais un État-PCT, cet Avis de réunion est bel et bien la preuve que la démocratie a disparu au Congo et qu’il y a effectivement le système de parti unique. De ce fait, les parlementaires congolais ne sont qu’une tromperie pour abuser la communauté internationale.
Le CDRC appelle les Congolais à s’opposer de toutes les manières à ce retour au parti unique, néfaste pour le pays et pour l’Afrique.
Le CDRC demande le retrait pur et simple de l’Accord-cadre qui cède les terres du Congo au Rwanda.
Le CDRC appelle les responsables des partis politiques à accompagner le peuple à exprimer sa souveraineté et à mettre en place un Rassemblement des Forces Vives de la République pour aller vers l’apaisement et l’Union nationale, et éviter ainsi des drames inutiles en perspective.
Le CDRC rappelle que le Congo est suffisamment riche pour faire face à tous les défis et la jeunesse congolaise est le premier atout pour la reconstruction du Congo.
Modeste Boukadia, ancien candidat à l’élection présidentielle de juillet 2009 au Congo-Brazzaville, invité de TLR-TV le 1er juin 2024, a répondu aux questions du journaliste Christian Perrin. Il a exposé la vision pour le Congo et l’Afrique qui doivent sceller des partenariats respectueux, audacieux avec l’Occident. Il a insisté que l’Occident avait les machines-outils dont l’Afrique a grandement besoin pour faire face aux attentes de la population africaine. Les questions brûlantes sur la « cession des terres du Congo au Rwanda » ainsi que l’insécurité chronique incarnée par les « bébés noirs et les kulunas » ont été abordés…
Modeste Boukadia a conclu que le Congo se trouve au point où chacun des responsables politiques doit accompagner le peuple car « Tout devient possible » c’est-à-dire soit « c’est l’Union Nationale que nous allons nous diriger pour une transition de 5 ans par le Compromis politique historique » soit « le Congo va se diriger vers une explosion avec les conséquences que l’on sait… » dont le seul responsable est Denis Sassou Nguesso. Suivre la vidéo de l’entretien ci-dessous :
Modeste Boukadia, président du C.D.R.C., invité d’Afrikili le 26/05/2024 a plaidé pour l’Union Nationale afin de garantir la stabilité du Congo. Face à un gouvernement qui a montré ses limites et dont le seul rôle qui lui est dévolu est de distraire Denis Sassou Nguesso en organisant des voyages par ici et par là, il n’y a plus qu’un choix, celui du Rassemblement des Forces Vives du Congo pour mettre en place « L’Autre Politique » de l’Union Nationale. Il a mis en garde ceux qui stigmatisent la division du pays en se servant des Prélats de l’Église catholique alors que c’est au peuple souverain que l’on doit se tourner pour valider ou non la cession des terres congolaises au Rwanda. Seul un référendum comme le stipule l’Art. 219 de la constitution du 25 octobre 2015 « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction du territoire nationale n’est valable sans le consentement du Peuple souverain appelé à se prononcer par voie de référendum. »
Modeste Boukadia, Président du CDRC, Invité Politique de Cyr Makosso du 13 mai 2024 sur ZianaTV sur les questions concernant :
l’avenir des terres congolaises ;
l’avenir de la jeunesse ;
l’avenir du Congo :
l’avenir de l’opposition.
Le président du CDRC a réaffirmé avec force et fermeté que le peuple est en droit légitime d’exprimer sa souveraineté pour engager le Congo vers l’Union Nationale qui est la Pierre Angulaire de l’Unité nationale. Suivre l’intégralité de l’interview sur YouTube ci-dessous :
Face à la faillite de l’Etat congolais, le peuple souverain doit s’exprimer pour la résilience du Congo
Si vous le permettez, je voudrais adresser mes vives pensées à la famille de Séphora Dieuveille NALOZIACK, cette jeune femme congolaise, mère d’un enfant, qui a été abandonnée par le Congo dans les mains des étrangers qui sont incapables de s’intégrer dans notre pays que le pouvoir-PCT protège au détriment des Congolais.
Dans le Congo du pouvoir-PCT, un ensemble des faits met aujourd’hui en évidence la faillite de l’Etat, pour dire clairement les choses de l’inexistence de l’Etat, qui n’est que de procuration, installé par la force des armes comme ils le reconnaissent par ces propos « Nous avons gagné notre guerre » sans jamais mentionner contre qui et contre quel pays. Face à la faillite de l’Etat, le seul crédo justificatif est : « Nous avons les armes et les hommes ! »
Ces faits sont : le peuple du Congo est laissé sur le bord de la route pour ne satisfaire que les besoins et les intérêts des étrangers ; l’insécurité grandissante et accrue installée par des hordes de bébés noirs qui sont des brigades créées par le pouvoir pour terroriser la population, violer les femmes afin que le peuple se tienne tranquille pour ne pas exercer sa souveraineté.
Le Congo, pays laissé sous l’emprise des étrangers accueillis avec amitié qui pillent nos ressources, nos terres et où nos enfants, filles et garçons sont violés, le pouvoir issu des armes est incapable de faire face ou mieux encourage ces méfaits.
Faut-il mettre en évidence que les pleurs de la grande-sœur de la maman de Séphora ce ne sont les mêmes pleurs que ceux du Général Nianga Mbouala Ngatsé qui s’inquiète et pleure de l’avenir des Mbossi ?
Tout cela montre la faillite du pouvoir-PCT qui n’est plus capable de faire face à ses obligations d’assurer la sécurité du peuple mais aussi cela montre la porosité de nos frontières car bon nombre de ces étrangers sont rentrés chez nous sans contrôle aux frontières.
Nous voulons bien recevoir nos parents africains car je suis convaincu qu’il doit y avoir une solidarité et une entente entre les peuples d’Afrique pour l’unité de nos peuples. Une unité indispensable afin que l’Afrique ait sa place dans le monde. C’est le sens que je donne au panafricanisme, qui n’est ni de gauche ni de droite, qui repose sur la souveraineté des peuples et des Etats. Souveraineté des Etats et souveraineté des peuples constituent la colonne vertébrale d’une véritable Union Africaine capable de faire entendre la voix de l’Afrique en tissant des relations et des amitiés solides avec l’Occident, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Europe de l’Est pour établir des partenariats respectueux et responsables.
Sans souveraineté des peuples et des Etats, l’Union Africaine sera une coquille vide et nos Etats resteront faibles et manipulables à souhait parce qu’ils seront incapables de proposer un futur autre à la nouvelle génération africaine apte à relever le défi de la place de l’Afrique dans le monde.
Plus que jamais, le moment est venu pour tourner la page des débats et de fausses luttes contre le colonialisme et l’esclavagisme qui cachent nos impossibilités à se débarrasser dans nos propres Etats les latences qui bloquent la résilience.
De même, je profite de l’occasion pour préciser qu’au Congo, l’Etat n’est pas propriétaire terrien. La terre appartient au peuple et à lui seul. L’Etat est là pour la protéger pour qu’elle ne soit pas amputée ni confisquée. Donc, nul ne peut se prévaloir la vendre ni la mettre en concession avec qui que ce soit sans que le peuple souverain ne soit consulté.
Ce que l’Etat congolais a fait avec l’Accord-Cadre entre le Congo et le Rwanda est une forfaiture, un acte digne des brigands venus d’ailleurs. Jamais, au grand jamais, un fils du pays ne saurait se permettre cette odieuse chose qu’est la vente des terres au Rwanda. Sur cette question, le peuple a le droit d’exprimer sa souveraineté de la manière la plus appropriée.
Je rappelle qu’un accord-cadre, selon le droit international, est un « instrument de planification de la commande publique, l’accord-cadre est un contrat par lequel l’acheteur public s’engage à passer des marchés auprès du ou des titulaires de l’accord, pendant une période donnée et pour des prestations déterminées. »
Ce qui veut dire que la cession des terres ne rentre pas dans ces prestations. Aussi, quand on est nommé ministre, la première chose qu’il faut est de savoir ce qui est faisable de ce qui ne l’est pas. Personne n’est dupe sur la raison qui a prévalu lors de la création au Congo du ministère de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-Privé. Son objectif réel est le blanchiment d’argent soustrait du trésor public qui est un crime économique imprescriptible au même titre que le crime de sang.
Faut-il rappeler au pouvoir-PCT que l’article 219 de la constitution pour laquelle tant de sang des Congolais a été versé stipule : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction du territoire nationale n’est valable sans le consentement du Peuple souverain appelé à se prononcer par voie de référendum. »
Toute désillusion du PCT qui estime que l’explosion du Congo à la suite d’une révolte populaire n’aura aucune conséquence pour la France est irresponsable. Cette autre voie entraînerait forcément des conséquences que ce soit du côté du pouvoir-PCT que de leurs soutiens car une révolte populaire s’identifie toujours à ce qui se passe ailleurs. Sans aucun doute, le Congo suivrait la voie du Tchad d’aller dans le sens que les pays de l’Afrique de l’Ouest avec l’AES.
Face à cette faillite des Institutions du Congo et pour éviter le pire, irrévocablement, la vraie solution est celle de la main tendue pour L’UNION NATIONALE. Si jamais une autre voie était mise en œuvre, il est à craindre des situations identiques aux pogroms parce que l’on serait du mauvais côté.
Ce qui se passe à travers le monde prouve que nous avons l’occasion d’en finir avec la division installée au Congo qui se déclinait d’abord en Sud contre le Nord qui s’est transformée au Nord par le Nord contre le Nord et au Sud, le Sud contre le Sud comme on le lit dans tous les messages sur les réseaux sociaux.
La « Semaine rouge » du 18 mars 1977 a entraîné le peuple congolais à la division sciemment planifiée. Quand on se perd en route, il faut repartir à la croisée des chemins. La résilience du Congo se trouve donc dans cette même « Semaine rouge » qui doit permettre la réconciliation Nord/Sud ; Nord/Nord et Sud/Sud par L’UNION NATIONALE qui est le ciment du Peuple reconcilié pour exercer pleinement sa souveraineté et donc la souveraineté du Congo.
Pour la résilience du Congo, il est important que le Président Marien Ngouabi, le Président Alphonse Massamba-Débat et le Cardinal Émile Biayenda ne soient morts pour RIEN mais la véritable gloire immortelle est de faire que les 3 Martyrs soient le socle de L’UNION NATIONALE.
C’est cela qui va perdurer dans nos mémoires. Le reste, les constructions des boulevards, des universités, des écoles, des édifices au nom d’untel ou d’untel seront voués à la destruction dès la première bourrasque d’une révolte populaire.
LE SOCLE DE L’UNION NATIONALE sera lui à jamais dans la Mémoire du peuple congolais réconcilié avec lui-même qui aura retrouvé sa souveraineté.
Et par-là, nous mettrons fin aux larmes des Mamans qui pleurent leurs enfants comme j’ai entendu une Maman pleurer le 18 mars 2024 c’est-à-dire 47 ans après son fils Marien Ngouabi…
Le Peuple Congolais doit réparer ce passé nauséabond en le transformant en un espoir pour les générations futures !
Modeste BOUKADIA
Le 25 avril 2024 – 14:09 mis à jour le 26/04/2024 – 14:50
Modeste Boukadia était l’invité de l’émission Ebaka Show le 10 avril 2024 2023 : explosion en perspective au Congo suite aux divisions Nord/Sud, Nord/Nord et Sud/Sud et quel issue rapport à l’Accord-Cadre entre le Congo et le Rwanda qui fait craindre le pire entre les deux pays ? Modeste Boukadia, président du CDRC propose l’Union nationale : « Chers compatriotes, pourquoi la politique de la main tendue qui se met en place ailleurs, au loin comme chez nos voisins immédiats et pas chez nous ? A la vérité, l’Union Nationale est de nous permettre l’apaisement du pays. Si on réfléchit bien, et si l’on est objectif, n’étant pas impliqué dans tous les crimes financiers et les crimes de sang, cela aurait pu m’indifférer. Je plaide la réconciliation auprès du peuple congolais pour qu’il essuie ses larmes et que nous nous projetons vers le futur pour les générations qui suivent, là est la vraie guerre à mener et à gagner ensemble. Je pense que le Congo ne peut être en reste du courant émancipateur qui gagne l’Afrique. J’appelle le peuple congolais à l’unité que ne sauraient éclipser nos différences culturelles qui, au contraire, doivent être un atout. J’appelle les organisations syndicales des travailleurs et des élèves et étudiants congolais. J’appelle les Forces armées congolaises. J’appelle les partis politiques et les personnalités. J’appelle les congrégations religieuses : les Catholiques, les Protestants, les Salutistes, les Ngounza, les Matsouanistes, les libre-penseurs, les diasporas à travers le monde que nous devons prendre les responsabilités qui nous incombent pour la survie du pays. Dans le cas contraire, nous serons tous responsables de ce qui est en train de se préparer. Personne ne pourra dire « Je ne savais pas ! » C’est ici que chacun doit réfléchir.
« Le reflet d’un miroir n’est pas toujours l’image de celui qui se sert de ce miroir. C’est le cas lorsqu’un miroir réfléchit la lumière ou lorsqu’il vous est tendu par une autre personne ou parfois lorsqu’il est utilisé à mauvais escient. »
Jadis dans certaines classes, certains mauvais garçons posaient les miroirs sous les jupes de leurs collègues filles à l’école primaire pour contempler les dessous des jupes et la couleur des sous-vêtements de celles-ci. Pendant ce temps, le Maître d’école ne s’en apercevait pas du haut de son estrade. Les mêmes jeunes utilisaient le reflet du soleil sur le miroir pour éblouir la vision de leurs collègues garçons et aussi celui des passants connus ou inconnus juste pour le plaisir de s’amuser.
Peut-on proposer les mêmes solutions aux mauvais garçons d’hier, qu’à tous les jeunes d’aujourd’hui et de demain ? Certains ont déjà traversé la rivière, d’autres sont entrain de le faire en attendant les suivants.
A bien réfléchir, la réponse semble négative or à bien réfléchir une des solutions utiles à proposer à ces différentes générations devra être basée sur la théorie et la pratique des exercices de concentration afin de permettre à chacun : de rester attentif, de comprendre et de donner le meilleur de soit dans tout ce qu’il fait.
Ceci est valable pour la maîtrise des enjeux par chacun des citoyens en général et congolais en particulier.
Parfois certaines solutions en présence reflètent tellement des enjeux éloignés qui ne poussent plus l’africain à y adhérer par manque de confiance et aussi par les difficultés du quotidien dont les coupables et responsables lui sont bien connus.
« Les pays n’ont pas d’amis mais n’ont que des intérêts ». La république du Congo ne fait pas exception à cette vérité.
Le jeune africain avec un peu de connaissances aspire au bonheur et sait pertinemment où se trouve son bonheur et sait aussi que l’on est mieux que chez soi surtout lorsque l’on y est pas enfermé.
Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui pour de très nombreux jeunes de l’Afrique francophone dont fait partie le Congo, la solution militaire semble avoir plus de partisans ? L’exemple de l’Afrique de l’Ouest et l’échec de ses institutions devraient être des paramètres non négligeables. Combien de leaders civils à l’exemple de vous-même cher Président Modeste Boukadia et bien d’autres, ont eu gain de causes en ne cessant de prôner un équivalent du « MBongui » cher à notre culture dans le cadre de résolution des problèmes de la cité ? L’éveil des consciences arrive à maturité. Même si certains l’appellent ou le maquillent en sentiment anti-français, demain il risquera d’être trop tard. L’Unité Nationale pourrait si les peuples s’y prennent bien être ce trait d’union qui pourrait sauver d’une part ceux qui par tous les moyens veulent s’agripper aux choses et ceux qui par tous les moyens voudront les déloger. Parfois les intérêts des peuples et des nations peuvent converger. Et il revient au Leader de trouver ces points de convergence comme des barycentres permettant de soulever les masses.
En notre qualité de citoyen et de témoin de votre combat politique, veuillez continuer cher Tata Mfumu être cet enseignant qui partant de l’estrade, communique, descend, circule à travers les rangées de table-blancs, surveille, encourage, apporte et transmet le savoir.
La tâche est difficile mais louable. Courage !
Elvis G. MAKOUEZI Londres, le 10/03/2024 – 17:21
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Bonjour M. Makouézi,
En premier lieu, j’aimerais vous remercier du plus profond de mon cœur pour cette contribution qui éclaire certaines ombres. L’analyse est juste quant à la perception des jeunes sur les enjeux qui se passent devant nous et qui vont avoir une incidence dans notre futur qu’ils ne semblent pas saisir.
Je sais que c’est une réflexion qui m’est destinée à titre personnel mais pourrais-je la faire participer aux autres en la publiant telle que sur mon compte Facebook et sur le site officiel du CDRC où ont été publiés les autres réflexions ?
Une fois de plus, je vois là, la pertinence transmise par votre père qui a été mon professeur en Physique-Chimie au CEG Mafoua Virgile et qui me talonnait pour que je comprenne cette science. Je puis vous le redire, c’est votre père qui m’a donné le sens de l’engagement et de la détermination dans ce que l’on fait car il était toujours déterminé à expliquer pour que l’on comprenne ; tout comme je suis déterminé afin que les Africains et les Congolais comprennent la fable du Petit oiseau, la vache et le renard.
L’Afrique est devenu l’enjeu. Aux Africains de saisir l’opportunité pour que l’Afrique soit ce que l’on attend d’elle et aux Congolais de se sortir de l’attentisme dans lequel ils ont été réduits pour créer une dynamique de l’Union Nationale pour la nation à construire pour être au rendez-vous du Marché Intérieur de l’Afrique Centrale que j’appelle les États-Unis de l’Afrique centrale.
Avec tous mes remerciements et ma reconnaissance à mon Professeur de Sciences Physiques, M. Germain Makouézi, votre père que tout le monde connaissait par « La Flèche » !
Dans mon « propos de ce jour » du 07/03/2024 : « UNIR POUR CONSTRUIRE. Pouvons-nous construire l’UNION NATIONALE pour bâtir une République Une et Indivisible, indispensable pour la fondation de la nation ?« , je faisais remarquer à juste titre que nous sommes héritiers de l’histoire de ceux qui ont façonné notre pays, qu’ils aient fait bien, qu’ils aient fait mal.
Ce n’est donc pas sans ignorer que notre histoire, celle du Congo, est bâtie sur de multiples manipulations mensongères qui façonnent encore notre imaginaire aujourd’hui.
En effet, en chœur et selon les époques, tour à tour nous avons chanté :
– « Youlou a tout volé ! : il n’en était rien ; – « le lari est têtu » : pas plus que d’autres ; – « le capitaine Motando a tiré sur le Président ! » : affabulation ; – « Bakongo ba bomi Marien ! » : prélude aux détestations injustifiées ; – « les ngala, bantu ba mpamba-mpamba ! » : jugement péremptoire sans fondement ; – « Yhombi nourrissait ses gazelles avec 5kg de viande par jour ! » : des gazelles carnivores, nous y avons cru – « nous sommes trop différents entre ceux du Nord et ceux du Sud pour faire Nation ! » : des balivernes entretenues sans tenir compte des compositions des familles !
Etcétéra, etcétéra.
Ce sont aussi ces manipulations mensongères qui ont été transmises à des générations qui ont fini par installer la méfiance, entamer la confiance pour le vivre ensemble et finalement nous diviser.
Mon espoir est qu’en dépit de ceci, a aussi été transmis l’amour du pays, dans toute sa diversité.
Trouver la voie idoine, dans ces conditions, pour construire l’UNION NATIONALE, pour bâtir une République Une et Indivisible, indispensable pour la fondation de la nation.
Les mots n’étaient-ils donc pas assez clairs ? J’ai été interpellé car d’aucuns voient très mal de prendre sur eux cet héritage parce que certains présidents ne le mériteraient pas ou peu. Je comprends.
Cependant, le choix que nous avons à faire, celui que j’ai déjà initié et que me commande l’amour de mon pays, le Congo, est L’UNION NATIONALE qui passe par le CONTRAT POUR LA RÉPUBLIQUE.
Pouvons-nous construire l’UNION NATIONALE pour bâtir une République Une et Indivisible, indispensable pour la fondation de la nation ?
Nous avons eu l’histoire fondée ou non sur les réalités : Fulbert Youlou, Jacques Opangault, Simon-Pierre Kikhounga-Ngot, Jean Félix-Tchicaya, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Denis Sassou Nguesso, Joachim Yhomby-Opango, Denis Sassou Nguesso, Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso. C’est notre héritage, il n’est pas à réfuter.
Nous avons à le faire nôtre sans restriction, sans reniement. C’est cette force d’acceptation qui permettra d’aller de l’avant pour pouvoir laisser à notre tour un héritage digne aux générations futures.
Acceptons l’histoire telle qu’elle nous est donnée par le présent pour la remettre à l’endroit. Peu importe ce que les gens disent de nous ou vont dire de nous. Seul le Congo est au-dessus de tout. C’est notre moteur. C’est pour ce Congo que les Congolaises et les Congolais doivent s’accepter sans préjugés, tels que nous sommes : Mbossi, Kuyu, Bomitaba, Beembe, Vili, Ngangoulou, Ndondo, Nkongo, Makoua, Tsangui, Koukouya, Kamba, Nsundi, Katangais, etcétéra. Ou encore Chrétien, Protestant, Ngoundza, Matsouaniste, Libre-penseur, ou encore ceux qui respectent leurs traditions ancestrales. Bref, toute confession et toute croyance.
Le Congo est la seule chance pour nous tous pour nous en sortir dans ce monde troublé en mutation. Nous UNIR nous permettra au Congo d’être fort et puissant pour que nous puissions peser sur la scène internationale.
Peuple Congolais, créons la DYNAMIQUE DU CHANGEMENT DU SYSTEME !
Tel est l’enjeu. L’Union Nationale sur toute l’étendue géographique du Congo, la mutualisation de nos diversités pour être Une Force, Une Nation, Un État ! Qui mieux peut rendre cela possible si ce ne sont pas les acteurs qui ont forgés l’histoire présente pour qu’eux et nous, nous la remettons à l’endroit et comme disent certains « Unir ce qui est épars » pour construire la Maison Congo. Sinon que retiendra-t-on ?
Alors, ne nous laissons pas nous distraire par les nuages de fumée qui cachent ce qui se joue.
Cet Appel Solennel au Peuple Congolais à l’UNITÉ NATIONALE est le choix de la Justice, de la Construction et de la Paix !
Le puissant construit. Le faible détruit. Quand on n’est pas puissant par les idées alors on arme la jeunesse pour la galvaniser au tribalisme alors que la construction d’un pays passe par l’éducation de cette jeunesse qui est l’artisan de la construction du pays.
Un pays qui ne met pas la priorité sur l’éducation de la jeunesse est un pays qui se meurt. Une jeunesse perdue qui n’a plus d’espoir broie du noir et l’exprime comme cela fut le cas avec les jeunes qui ont exprimé leur désespoir le 5 février au Lycée éponyme.
Or galvaniser la jeunesse à mettre en œuvre ses rêves, c’est donner au pays les moyens d’affronter les défis qui s’imposent à lui.
Mon ambition pour l’union nationale est d’UNIR LES CONGOLAIS et LE CONGO pour lui redonner sa dimension de leadership comme au temps de l’UDEAC pour promoteur le du Grand Marché Intérieur des États-Unis d’Afrique Centrale qui est tant attendu par nos partenaires occidentaux, asiatiques et moyen-orientaux…
C’est le défi du futur auquel j’invite les Congolaises et les Congolais. Aujourd’hui, nous devons non seulement aller au-delà de notre combat « de changer le système » mais de se préparer aux enjeux de demain à savoir « Faire du Congo, la puissance sous-régionale » pour tisser de réels partenariats multiples afin que la jeunesse congolaise et africaine puisse réaliser leurs rêves…
Plus que jamais, la désimmigration est la base du contrat entre l’Afrique et l’Occident. Sinon, nous continuerons à ressasser le colonialisme et l’esclavagisme qui nous maintiennent dans des postures d’assujettis parce que nous voulons la facilité et donc être démissionnaire à la vision de construire demain !
En ce jour du 1er janvier 2024, bien que le cœur serré de voir le Congo sombrer chaque jour et davantage et que l’atmosphère n’ait pas été à la fête, je ne me soustrais point au rituel de chaque nouvel An.
Pour le peuple, le changement à venir est toujours trop long à venir, alors que pour le politique, c’est le temps de résoudre toutes les difficultés afin de parvenir à un consensus que beaucoup redoute par la peur de l’inconnu. Pourtant, dès notre naissance, nous nous jetons dans l’inconnu en venant dans ce monde et nous nous y faisons. Nous y trouvons de bonnes et excellentes choses comme de moins bonnes. Nous acceptons cela.
Au-delà de ce que le pays a connu et connaît encore, notre espoir est toujours ancré dans notre Histoire commencée le 28 Novembre 1958 qui a eu des balbutiements, l’enfant Congo est tombé, puis s’est relevé, a été entravé de nouveau mais persistant, il a fini par vaincre la peur pour arriver enfin à la Conférence Nationale Souveraine qui lui a fait entrevoir ce qu’est la démocratie et l’Etat de droit. Vite remis mais les jambes n’étaient pas encore bien solides et la République est de nouveau tombée.
Qu’à cela ne tienne, l’apprentissage continue…
Hier s’est tenue un référendum constitutionnel au Tchad qui a bien réussi. Le Président du Tchad Mahamat Idriss Déby a œuvré avec intelligence et sagesse en tendant la main aux opposants qui l’ont saisie et aujourd’hui le Tchad se dirige vers une stabilité à laquelle on ne croyait plus…
Hier aussi, le Président de la République Démocratique du Congo a été élu et ce malgré quelques remous auxquels Félix Tshisekedi n’a pas répondu par la force mais il y a apporté toute l’attention avec la main tendue afin que le peuple congolais frère ne commence pas l’année par le sang versé.
C’est pourquoi je suis convaincu que pour nous, au Congo Brazzaville, je prends à témoin Denis Sassou Nguesso qui a déclaré dans son message de fin d’année, je cite : « Je décrète 2024, Année de la Jeunesse. Il s’agit d’intensifier nos efforts pour des réponses davantage pertinentes qui impliquent la participation des jeunes et leur assurent une lisibilité plus nette et des dispositions effectives en matière d’éducation, de formation et d’emploi. 2024 est une nouvelle page de notre mieux vivre ensemble qui s’ouvre. L’optimisme reste toujours de mise. »
Que ces paroles ne soient plus de vains slogans sans lendemain mais véritablement une amorce d’une ouverture politique qui va dans la direction que nous avons préconisée jusqu’à présent, celle de la main tendue avec le compromis politique historique qui ouvrira une nouvelle page de notre histoire sans effusion de sang. Tous les Congolais doivent participer à l’édification de l’union nationale qui est la voie qui nous conduira vers la nation que chacun de nous souhaite s’approprier en la défendant et en participant à sa reconstruction.
Tels sont mes Vœux Ô Peuple Congolais qui est mon Dieu afin que le pays retrouve sa dignité, sa grandeur d’antan et que s’établissent entre tous nos pays voisins de véritables et excellentes relations bilatérales pour garantir la stabilité de l’Afrique centrale et qu’enfin de vrais partenariats émergent entre pays africains et que l’Afrique mette en place une vraie politique de désimmigration qui empêcherait nos enfants d’aller mourir dans la mer méditerranée ou de se retrouver en Europe comme nouveaux esclaves !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE : le CDRC présente ses condoléances aux familles éprouvées par le décès de leurs enfants lors du recrutement au Stade d’Ornano de Brazzaville, en pleine nuit, dans des conditions inhabituelles qui restent à élucider.
Ces décès de plusieurs dizaines de jeunes congolais au stade d’Ornano de Brazzaville fait suite à l’appel du gouvernement de Denis Sassou Nguesso auquel ces jeunes avaient répondu pour intégrer les forces de sécurité du Congo.
Le CDRC pointe la responsabilité directe et entière du PCT qui jusqu’à présent reste silencieux sur les causes de cette hécatombe.
Cependant, le CDRC s’interroge sur plusieurs points :
1. Pourquoi ce recrutement n’a-t-il pas obéit aux règles de tout recrutement, à savoir l’envoi d’abord des dossiers qui est suivi de l’étude des profils pour ne convoquer in fine que ceux qui répondent aux critères établis en journée et non en pleine nuit ?
2. Pourquoi a-t-il été précisé que seuls des jeunes non mariés et sans enfants pouvaient prétendre au recrutement ?
3. Que cache ce recrutement sauvage alors que le pouvoir de Denis Sassou Nguesso est en proie à des tensions internes au sein du PCT et de son clan ?
Le CDRC rappelle tant que les Congolais ne comprendront pas qu’il nous faut une grande coalition pour un large rassemblement pour sauver la République, nous tous périrons bêtement à vouloir chercher à survivre en intégrant un pouvoir qui est au bord de l’explosion.
Pour le CDRC, la reconstruction du Congo passe par les réparations des dommages subies jusqu’ici par les congolais dans l’indifférence totale des pouvoirs publics.
Le CDRC s’engage pour que tous les enfants retrouvent le chemin de l’école, que l’assainissement de l’économie sera sa priorité. Pour la paix et la stabilité durable du Congo et de la sous-région, le CDRC mettra en œuvre une loi d’amnistie générale sans faire abstraction de la justice pour restaurer le trait d’union Congo-Congo de l’unité nationale.
Comment le gouvernement a-t-il pu organiser un tel drame chez nos jeunes gens alors que, hier encore, le 20 novembre, se célébrait la Journée mondiale de l’enfance ?
Au Congo-Brazzaville, c’est l’avenir qu’on assassine !
Modeste Boukadia dans L’intégrale d’Arts Mada le 27 septembre 2023 :
Après la Révolution de velours suivie du Printemps arabe avec l’Egypte, la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc qui a échappé à la catastrophe, Modeste Boukadia dans « L’intégrale » d’Arts Mada évoque la Saison des pluies africaines qui ont ravagé les « poteaux électriques » du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée, du Niger, du Gabon et bientôt au tour de la Côte-d’Ivoire, du Togo, du Bénin, le Sénégal ayant échappé de peu et du Congo où les nuages sont très bas…
« Le contexte actuel marqué par des coups d’Etat visant une forme d’alternance politique souhaitée par les populations va nous permettre d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire des relations entre l’Afrique et ses partenaires extérieurs, notamment la France. Nous Africains, nous aurons la capacité et l’intelligence de discuter avec tous les pays car nous avons tous besoin les uns des autres pour œuvrer à la paix dans le monde.
Dans le cas particulier du Congo-Brazzaville, mon appel à l’union nationale dans le cadre d’une transition apaisée a pour but essentiel de faire que la jeunesse congolaise, d’où qu’elle vienne, d’Afrique ou d’ailleurs, s’engage dans la reconstruction du pays. Nous y parviendrons par ce que j’appelle la désimmigration, c’est-à-dire le retour organisé des immigrés en terre africaine dans l’intérêt bien compris de nos partenaires »
Modeste Boukadia était l’invité de l’émission Ebaka Show le 4 septembre 2023 : embrasement en Afrique francophone (Mali, Burkina Faso, Guinée, Niger, le Gabon, etc. Quels plans de sauvegarde de l’unité nationale pour le Congo-Brazzaville ?
Modeste Boukadia, président du CDRC propose : « Chers compatriotes congolais, n’ayez pas peur ! Ce qui se passe en Afrique aujourd’hui est une grande chance pour faire évoluer la situation politique au Congo et mettre en place une transition politique apaisée, sans drame supplémentaire, sans armes ni larmes »
Mes pensées en ce jour vont au peuple congolais qui lutte en survivant car il sait que demain ensemble nous chanterons « En ce jour, le soleil se lève… et notre Congo resplendit ! »
Conciliation du passé au regard du présent après ce 63è anniversaire. Que ferons-nous ? Crises politiques, crises institutionnelles, crises sociales, guerres civiles, crises économiques, décadences nationales, voilà notre lot aujourd’hui et nous n’avons pas encore le moindre début du commencement pour régler ces problèmes pour qu’enfin nous devenions une Nation, une République digne, un État diligent et un Peuple avisé. Peut-on tirer le bilan de ses 63 ans en faisant abstraction de ce qui se vit au quotidien ? Il appartient au pouvoir en place et donc à M. Sassou, qui en est l’incarnation, de prendre la mesure de la faillite.
Youlou et Opangault, Massamba-Débat et N’Gouabi, en leurs temps qui n’est pas si loin ont essayé, au risque de leurs vies, de frayer de nouveaux chemins pouvant incarner la nation congolaise dans toute sa diversité. Ils n’ont pas été parfaits mais ils ont reconnu lorsqu’ils se trompaient, ils ont tenté de remédier à leurs erreurs.
Hier, à juste titre, Norbert Dabira s’inquiétait de « l’avenir des mbossi », donnons-lui raison et élargissons cette inquiétude à tous les congolais, d’où qu’ils soient car la dislocation de notre pays n’est pas une simple vue rhétorique…
Conscient des errements présents d’un système qui vit du passé, l’avènement d’un nouveau Congo ne saura se découvrir que si Denis Sassou Nguesso opte pour l’amour de ce pays. Cette sagesse, que pourtant contredit ses actes de tous les jours, est le seul moyen pour unir un pays que différentes idéologies ethnocentrées auront finalement fracassé, loin de la prise de conscience des « Pères fondateurs. »
N’est-il pas temps de sortir des logiques qui lient la gestion du pays aux appartenances, non pas politiques, mais tribales ? A ce titre, après l’avenir des Nibolek scellé par le coup d’Etat de 1997, nous aurons en effet à craindre de celle des mbossi et demain, de ceux qui auront à gérer par le même biais.
Il est donc important que chaque congolaise, chaque congolais mesure, l’immensité du travail qui nous attend, l’abnégation à y mettre, à la justice et aux droits humains ne pas mêler la police politique, aux investissements, ne pas substituer le cycle régressif des entités tribales pour gérer les biens de l’Etat et surtout, redonner espoir pour que chacun d’entre nous se reprenne afin que nous bâtissions ensemble.
Je rêve que demain, soit dit de moi à Owando, que je suis le fils du pays sans que cela ne choque personne !
Le Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo accuse :
« C’est une bombe à retardement anti-française qui est amorcée à Brazzaville »
Trois jours avant une conférence de presse destinée à l’ensemble des médias, Modeste Boukadia-Loutaya, Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo-Brazzaville (C.D.R.C.), un ami de la France qui est aussi Secrétaire Général de l’association Brazzaville capitale de la France-Libre, a choisi le Journal Minute pour lancer un cri d’alarme : « Attention… c’est une bombe à retardement contre la France qui vient d’être amorcée à Brazzaville ! »
C’est un peu vite que d’aucuns présentent le retour au pouvoir du marxiste Denis Sassou Nguesso comme un point marqué par Elf et par la France au détriment des intérêts américains. Un faux succès, selon Modeste Boukadia, et qui aurait plutôt les apparences d’une victoire à la Pyrrhus dont la France devra longtemps payer le prix et bientôt les premières conséquences. Et qui s’inscrit dans le droit fil de la politique de cafouillages qui caractérise notre action en Afrique depuis quelques années.
Première erreur : le soutien par la France de la candidature de M. Lissouba à la présidence, en juillet-août 1992, alors qu’il n’échappait à personne qu’il était aussi le candidat de l’ex général-président communiste sortant, pour ne pas dire son homme de paille. « Le contrat entre Sassou – qui comptait bien ne faire qu’une fausse sortie – et le candidat Lissouba était « Je vous fais président, mais je garde un œil sur le pouvoir, notamment financier », explique Modeste Boukadia.
Seconde erreur : Avoir soutenu un candidat s’engageant, lors de sa campagne, à ouvrir la prospection du pétrole à d’autres sociétés. « Le tout puissant pétrolier Elf aurait dû le mettre en garde, plutôt que le laisser s’enferrer dans ses promesses et de s’y opposer après coup », explique encore le chef de parti congolais.
Troisième erreur : Refuser au nouveau Président une avance sur redevances pétrolières destinée à payer les salaires en retard quelques temps après son élection. Ce qui l’obligeait, acculé à la fois par ses promesses électorales et le manque d’argent, à céder aux avances avantageuses du pétrolier américain Exxon. Une attitude du pétrolier français ressentie, selon Modeste Boukadia, comme une marque de mépris pour la jeune démocratie et ses électeurs, dans la mesure où de telles largesses n’avaient pas été refusées, naguère, au général-président Sassou.
Dernière erreur, la dénonciation et le désaveu d’Elf, pratiquement accusé par le gouvernement Français d’être à l’origine du retour de l’ancien dictateur marxiste. Ce qui laisse à penser que l’Etat français n’a pas eu connaissance d’une entreprise de cette ampleur, ni la moindre autorité sur cette société basée sur son territoire… « C’est à se demander quels sont les liens d’assujettissement entre l’Etat Français et l’Etat Elf, véritable Etat dans l’Etat » commente l’homme politique congolais, « mais ce qui est sûr, c’est que cette affaire va durablement flétrir l’image de la France en Afrique et ne sera pas, à terme, sans conséquences »…
« Et qu’attend le pétrolier français de M. Denis Sassou Nguesso interroge le Président du C.D.R.C. ? Ayant renversé son prédécesseur au motif qu’il refusait des élections, on voit mal comment il pourrait échapper lui-même au verdict des urnes. Et qui pourrait imaginer qu’un général qui s’est fait porter au pouvoir à la tête d’une armée étrangère envahissant sur sa demande son propre pays pourrait ne pas être rejeté par le peuple ? Un peuple qui n’est pas prêt d’oublier que cette armée venait d’Angola, également sous contrat avec Elf, dont le rôle a été reconnu sans ambiguïté par le Ministre Français de la coopération… Qui pourrait croire, dès lors, que les intérêts français, et notamment pétroliers ne vont pas se voir confronter aux conséquences de ce coup de force ? »
Modeste Boukadia sur Afrikili.tv dans Une heure pour convaincre le 1er mai 2023 :
« La défaillance de l’État congolais est si patente que c’est au pouvoir actuel de saisir la chance d’un compromis politique historique grâce auquel aucun Congolais ne craindra pour son avenir, grâce auquel des vies humaines seront sauvées et grâce auquel le Congo redeviendra un acteur majeur auprès de ses partenaires en Afrique et dans le monde. »
Modeste Boukadia sur Ziana.tv le 18 mars 2023 : DANS L’ESPRIT DE LA RÉSISTANCE ET DE L’UNION NATIONALE Depuis l’Esplanade de la Résistance à Chartres, lieu hautement symbolique, Modeste Boukadia déclare : « Si les différentes forces politiques congolaises ne s’unissent pas, il est très difficile de reconstruire le pays »
Modeste Boukadia sur Ziana.tv dans L’Afrique en débat le 9 mars 2023 : Place à la « désimmigration » pour établir de nouvelles relations entre l’Afrique et la France « Je félicite le Président français, Emmanuel Macron, d’avoir acté la fin de la Françafrique lors de son périple en Afrique centrale. Encore faudrait-il que les actes s’accordent aux paroles. Puisse la France choisir la voie d’un nouveau partenariat, juste, équitable et ambitieux, avec tous les Etats africains, notamment avec le Congo-Brazzaville. Car l’Afrique aura un rôle majeur à jouer dans l’après-conflit russo-ukrainien. Non seulement sur le plan économique et alimentaire, mais aussi sur le plan des droits humains. J’en appelle pour cela à la désimmigration afin que ce nouveau partenariat se nourrisse des expériences, expertises et qualifications que les nôtres ont acquis en Occident. »
Modeste Boukadia sur Ziana.tv dans L’Afrique en débat le 2 mars 2023 : Que sortira-t-il de la besace de Macron à Brazzaville ? « Pendant que Monsieur Emmanuel Macron visite plusieurs pays d’Afrique centrale au nom de la France, un compte à rebours est enclenché : s’il choisissait de faire au Congo-Brazzaville ce qui a été fait au Tchad avec le fils d’Idriss Deby, il signerait la fin de la France au Congo-Brazzaville. J’ai confiance dans le fait qu’il saura comprendre le besoin d’apaisement dont a besoin la jeunesse africaine et qu’il saura faciliter une solution politique historique pour la reconstruction de la nation et de l’État congolais. Nous verrons dans quelques jours ce qu’il aura sorti de sa besace auprès de Monsieur Denis Sassou-Nguesso »
Modeste Boukadia sur Afrikili.tv dans Une heure pour convaincre le 29 janvier 2023 :
« En 2023, construisons le trait d’union Congo-Congo. Le compromis politique historique que je propose a pour but de ne pas engendrer plus de souffrance pour le peuple congolais. Le sens de mon combat est de voir tous les Congolais, en particulier notre jeunesse, faire du Congo une grande nation unie, soudée et respectée. J’appelle pour cela à un large rassemblement autour de la Table ronde d’où émergera ce que j’appelle le compromis politique historique »
« Comment sortir du désastre actuel au Congo-Brazzaville ? Par des décisions politiques courageuses permettant d’impliquer les jeunes générations dans l’union, l’apaisement et l’esprit de reconstruction, à partir de toutes les compétences présentes dans le pays et à l’extérieur. En 2023 nous y arriverons car le temps de la guérison est venu »
A la suite des intempéries de toutes sortes qui endeuillent le peuple congolais, notamment les inondations dues à des pluies abondantes, le Cercle des démocrates et républicains du Congo (CDRC) condamne l’attentisme du pouvoir public qui se montre incapable de soulager la peine de nos populations.
Ces inondations sont la conséquence déséquilibrée et mal conçue de la politique dite de « municipalisation accélérée », en l’absence de tout schéma directeur de construction, sans études préalables sur les zones d’habitabilité.
Le CDRC pointe la responsabilité directe et entière de l’Etat dans cette situation. L’État a en conséquence l’obligation d’assumer la prise en charge complète des dédommagements pour les vies humaines perdues et les biens meubles et immeubles détruits.
Le CDRC présente ses condoléances à toutes les familles éprouvées par ces drames et leur assure, par son président Modeste Boukadia qui, dès qu’il sera au Congo, leur rendra visite pour leur apporter son plein soutien.
Pour le CDRC, la reconstruction du Congo passe par les réparations des dommages subies jusqu’ici par les congolais dans l’indifférence totale des pouvoirs publics. En outre, mettre l’accent sur l’école, tous les enfants devant retrouver le chemin de l’école, l’assainissement de l’économie. Pour la paix et la stabilité durable du Congo et de la sous-région, le CDRC soutient la proposition de la loi d’amnistie générale proposée par le président du CDRC, Modeste Boukadia, le 30 décembre 2022 pour restaurer le trait d’union Congo-Congo et redonner ainsi confiance dans la réalisation de l’unité nationale.
Mes chers compatriotes, je partage avec vous le vœu que 2023 sera l’année du changement. Que le trait Congo-Congo se concrétise et efface la discorde Nord-Sud, afin que nous demeurions un seul peuple uni à jamais ! Que ce pont se construise afin que tous les enfants du pays puissent rentrer à la maison !
Le compromis historique que j’appelle de mes vœux conduira à une transition apaisée et apportera des solutions à tous les Congolais qui souffrent. J’ai confiance en la renaissance d’un Congo uni et indivisible, j’ai confiance en l’amour que les Congolais peuvent redonner à leur pays. Tous ensemble, tournons la page par l’amnistie générale.
Comme je l’ai dit à maintes reprises, je n’ai qu’une seule parole et c’est une parole d’honneur. Tendre la main n’est pas une faiblesse. Tout comme la prendre est la marque du courage.
Je tends la main à M. Sassou Nguesso pour qu’il puisse s’en aller en paix selon sa volonté et pour que le Congo vive dans l’unité !
Bonne et excellente année 2023 ! Vive le trait Congo-Congo ! Vive le peuple congolais qui est mon Dieu !
Dans Le vrai journal de Bob Ebaka du 28 novembre 2022
En ce 28 novembre 2022, jour d’anniversaire de la république congolaise, Modeste Boukadia appelle le peuple congolais à la renaissance : « La main que je tends n’est pas seulement pour Denis Sassou Nguesso et pour toutes les forces politiques congolaises mais aussi pour les Congolais qui sont à l’extérieur du Congo. Car nous avons besoin d’Africains vivants pour que l’Afrique devienne une puissance continentale jouant pleinement son rôle au service de l’humanité dans le nouvel ordre mondial qui se dessine. Le berceau de cette Afrique fière d’elle-même et de ses ancêtres est en Afrique centrale, son cœur est le Congo-Brazzaville »
Dans Le vrai journal de Bob Ebaka du 9 novembre 2022 Modeste Boukadia continue à tendre à Denis Sassou-Nguesso une main ferme et sans arrière-pensée : « Le dialogue doit prendre une tournure officielle sous l’égide de la communauté internationale, en direction de la Conférence internationale pour la renaissance du Congo qui permettra au Congo de redevenir le moteur de l’Afrique centrale »
Dans Le vrai journal de Bob Ebaka du 14 octobre 2022, Modeste Boukadia adresse un message fort au peuple congolais : « Allons à la Table ronde pour sceller la réconciliation nationale sans nous focaliser sur les tragédies, les drames, les blessures, les frustrations, les amertumes et les déceptions. Ensemble, nous mettrons en place un État fort et impartial capable de répondre de manière équitable aux besoins de sécurité et d’épanouissement de tous les enfants du Congo »Emission Ebaka show du 14 octobre 2022
Modeste Boukadia sur Afrikili.tv le 9 octobre 2022 : « Une autre politique est possible, celle de l’union nationale. Nous pourrons ainsi reconstruire l’État congolais pour répondre aux attentes de tous les Congolais. Malgré les souffrances et les déceptions, il est grand temps d’aller à la Table ronde »
Tata Mabiala, Mabios Le Vrai, c’est Modeste Boukadia, le président du parti, qui vous parle au Nom du parti, votre Parti CDRC à qui vous vous êtes voué corps et âme jusqu’à être privé de liberté citoyenne parce que vous voulez un Congo à jamais ancré dans l’unité nationale.
Au Nom de tous les membres du Parti CDRC, je vous salue ! Vous, le Cher Ami, mais aussi le Cher Parent et Compagnon de lutte pour l’unité nationale au Congo !
Ici est votre dernier virage du voyage qui vous conduit vers tous ceux qui vous sont indispensables, votre Maman et votre Papa sans oublier ceux qui les ont précédés !
Un de vos derniers messages disait : « Lenvoka Tâta M’Fumu je veux rester à vos côtés le plus longtemps possible. Mais je dois être en bonne santé » et votre tout dernier message du 01 septembre 2022 fut une photo accompagnée de « Brochettes de noix de palme ! » Ces brochettes étaient sur les braises… Nous nous étions convenus que le premier repas que je prendrais chez vous en rentrant au Congo serait constitué, comme au temps ancien, de noix de palme braisées…
Vous avez décidé de partir en nous laissant seuls sur la route de l’unité nationale. Nos cœurs privés de votre joie de vivre et de votre détermination sont dans une tristesse mais votre présence en nous va nous fortifiez pour continuer la route pour que l’unité nationale soit une réalité au Congo car c’était le sens de votre combat, de votre engagement.
Vous m’avez souvent dit que l’urgence au Congo, ce sont les jeunes qui sont désœuvrés parce que non formés. Vous vouliez mettre l’accent sur la formation professionnelle des Jeunes qui sont le moteur pour le développement du pays.
Nous vous disant ici que cette urgence sera prise en compte quand le pays connaîtra la tranquillité publique.
Tata Mabios Le Vrai, soyez notre repère dans la réalisation de l’Unité Nationale car vous n’avez jamais vu en moi un ressortissant du Pool mais un Congolais comme je n’avais jamais vu en vous un ressortissant de la Bouenza. Que cet exemple nous serve tous pour nous dépasser afin de servir de fil conducteur de l’union nationale qui est la vraie solution pour garantir le bien-être à tous les habitants du Congo sans préjugé aucun. Nous, au parti CDRC, suivrons toujours votre exemple, celui de la concorde nationale. Nous mettons en avant la politique de la main tendue et du président Nelson Mandela comme vous le martelez à chacun de vos messages sur les réseaux sociaux.
Tata Mabiala Mabios Le vrai, le 03 septembre 2022 à 19h35, Vous êtes parti. Faites un très bon et beau voyage en transmettant nos Saluts à tous ceux qui vous attendent. Nous avons besoin de vous tous. Le Congo a besoin de vous !
Tata Paul Marie Mabiala Mpandzou, au nom du Cercle des démocrates et républicains du Congo, le CDRC, votre parti, ce jeudi 15 septembre 2022, YENDENO TSIA MBOTE !
Modeste Boukadia, président du Cercle des démocrates et républicains du Congo (CDRC) exprime, en son nom personnel ainsi que celui de l’ensemble des Congolais, sa tristesse sincère au Roi Charles III, aux membres de l’auguste famille royale et au peuple britannique, ses condoléances et sa profonde sympathie suite au décès de Sa Majesté Elizabeth II, une Reine dont le sens du devoir pour la cohésion et l’unité de l’empire est un exemple exceptionnel pour toutes les générations. Modeste Boukadia
Homme de convictions, patriote congolais, mort à cause de l’injustice. Témoignage de Mme Nadine Boukadia. « J’ai compris une chose dans cette vie : battez-vous pour vos convictions, mourez, s’il le faut, pour vos convictions car de toutes les façons, vous mourrez un jour. Quand on a aucune conviction et aucun rêve à réaliser, la vie n’a aucun sens. N’oublions jamais Mr Mpandzou Mabiala Paul Marie, mort pour la démocratie et la justice au Congo-Brazzaville. Repos à son âme ! » Charlem Bindika
« La meilleure façon de sauver le Congo et d’éviter son morcellement, c’est d’apporter immédiatement à tous les Congolais, et dans toutes les régions du Congo, les mesures d’urgence nécessaires à la renaissance et la reconstruction du pays »
Depuis Chartres, ville-symbole de la résistance française à travers l’oeuvre héroïque de Jean Moulin, Modeste Boukadia, président du CDRC et figure centrale de la résistance congolaise à l’extérieur, est l’invité exceptionnel de Ziana TV dans Les docs de l’été : La France, L’Afrique, Le Congo.
L’AFRIQUE DANS LA DYNAMIQUE D’UNE NOUVELLE GEOPOLITIQUE Modeste Boukadia sur Media2Africa le 5 juin 2022 dans l’émission Entretien avec Jean-Marie Watonsi : « C’est dans les moments difficiles que l’on doit construire l’avenir : les Africains doivent pour cela sortir du statut d’assistés et de mendiants. Et l’Union africaine doit cesser d’être un syndicat de Présidents mal élus ou issus de coups d’État. Mettons en place une grande politique de désimmigration qui créera les conditions favorables à de nouvelles formes d’échange avec les grandes puissances »
« Le futur est en Afrique car l’Afrique propose la paix au monde. L’Afrique est capable de s’unir à partir de l’Afrique centrale en dépassant l’entrave de l’esclavage, de la Conférence de Berlin et de la colonisation.
La stabilité du Congo est l’intérêt commun de l’Afrique et de l’Occident, en particulier de l’Europe et de la France. »
Modeste Boukadia dans Ebaka show le 18 mars 2022 : « Je demande à tous les Congolais de se rappeler que le message de Marien Ngouabi était un message d’union nationale et que c’est la raison pour laquelle il fut assassiné le le 18 mars 1977. Nous devons nous asseoir à la Table ronde pour régler ce contentieux historique. La souillure de l’ethnotribalisme doit être lavée afin de reconstruire la République du Congo avec le concours de tous ses enfants. Car ce qui nous unit doit être plus fort que ce qui nous divise depuis quarante cinq ans »
Modeste Boukadia dans Ebaka show le 17 janvier 2022 : « Le temps du changement est là. Libérons le Congo avec calme, dignité et lucidité. Peuple congolais, nous allons tous ensemble construire le nouveau Congo »
Au Congo-Brazzaville, 600 morts reconnus par le Ministre de la santé comme résultat de l’opération « coup de poing » décidée par le Ministre de l’intérieur et exécutée par la Police !
Je présente mes condoléances les plus émues aux familles des victimes de notre Police instrumentalisée par son Directeur général, pourtant déjà admis à la retraite.
Comment expliquer que le Parlement, le Premier ministre et le Président de la République gardent le silence ?
Qu’ils sachent que la vindicte populaire est proche.
Modeste Boukadia chez Afrikili.tv le 14 novembre 2021 « Une nation pour tous » Pour Modeste Boukadia, homme de vérité, le peuple est la clé du rapport de force politique. Source : https://www.facebook.com/AFRIKILIT/videos/1542001522824474/
Nous avons appris que M. Marcel Makomé s’était rendu à Kinshasa (capitale de la République Démocratique du Congo – DRC) sur invitation de Monsieur Gentiny Ngobila Mbaka, Gouverneur de la Ville de Kinshasa en date du 9 août 2021 pour une séance officielle de travail.
Nous sommes étonnés d’apprendre que le 30 octobre 2021 l’invité du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Monsieur Marcel Makomé ait été kidnappé à l’aéroport international Ndjili de Kinshasa.
Nous nous étonnons aussi que les autorités de Kinshasa n’aient pas assuré la sécurité de M. Marcel Makomé, invité du Gouverneur et opposant au régime dictatorial de Brazzaville.
Nous demandons aux autorités de la ville de Kinshasa de tout entreprendre pour retrouver et libérer M. Marcel Makomé de ses ravisseurs afin qu’il soit remis à l’ambassade de France à Kinshasa.
Cette situation risque de créer un précédent diplomatique désagréable entre la République du Congo et la République Démocratique du Congo.
Nous sollicitons les autorités de la République Démocratique du Congo, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui assume la Présidence de l’Union Africaine de tout mettre en œuvre pour que M. Marcel Makomé kidnappé sur son sol soit retrouvé sain et sauf.
Modeste Boukadia dans Ebaka Show le 1er novembre 2021 : « Peuple congolais, tout est scellé. Le rassemblement et l’apaisement sont devant nous.
TOUT EST SCELLÉ En ce jour du 1er novembre où chacun de nous pense à ceux qui nous ont quittés, nous devons permettre au Congo de se réconcilier avec lui-même, aux Congolaises et aux Congolais de se réconcilier avec eux-mêmes et que le peuple congolais se réconcilie avec le Congo afin que le Congo puisse donner à chacun de nous ce dont il a besoin pour s’épanouir et qu’en retour nous amenions le pays selon la volonté de nos Pères-Fondateurs vers la Nation qui sera le garant de chacun de nous.
Le rassemblement attendu est celui du peuple congolais, d’où qu’il soit et non pas des chapelles politiques.
La résolution de la crise multidimensionnelle doit avoir pour volet majeur de redonner au travail sa dimension humaine, sociale, éducative et émancipatrice.
Le compromis politique historique est celui de la réinitialisation des systèmes : politique, social, judiciaire, économique et financier car nous n’échapperons pas aux inventaires. Celui du legs colonial, de l’indépendance, de l’après-indépendance, des révolutions du 15 août et suivantes, des conférences nationales, de l’après conférence nationale souveraine, des dialogues et concertations, etc. Notre tissu social s’est largement dégradé et l’idée de la table ronde est au-delà d’un tribunal politique mais des assassinats, des détournements des deniers publics, du fonctionnement de l’administration, nous ne pouvons faire fi sinon renoncer à aller de l’avant pour notre peuple, le pays, le continent. Des générations qui viennent nous regardent et nous jugerons sur nos échecs et sur nos réussites.
C’est pourquoi, je demande à toutes les confessions religieuses, catholique, protestante, kimbanguiste, matsouaniste, ceux des églises de réveil, d’aider le peuple congolais à pardonner et d’aller de l’avant pour construire le pays pour nos enfants et nos petits-enfants.
Aux philosophes, aux libres-penseurs d’instruire le peuple congolais que la liberté est le moteur du développement et de la libre-entreprise pour aller vers le progrès, pour construire les hôpitaux, les écoles, amener de l’eau et l’électricité, construire les routes et investir pour créer des entreprises qui vont donner de l’emploi aux jeunes qui sont aujourd’hui sans boussole ni éducation car abandonnés à eux-mêmes sans repère tangible.
Aux organisations syndicales des travailleurs, des étudiants, des élèves, aux forces vives du pays, que vous ne serez jamais oubliés et vous serez parties prenantes de la Table Ronde.
Aux diasporas, vous avez acquis de multiples expertises depuis les pays d’accueil de l’exil où vous êtes, vous êtes les moteurs des partenariats futurs à mettre en place dans chacun de nos pays africains avec le reste du monde à savoir l’Occident, l’Asie, le Moyen et Proche-Orient car vous avez intégré leur mode de vie et de pensée ; ce qui fait de vous ceux qui doivent travailler avec nos partenaires car l’Afrique aujourd’hui est le point central de l’économie mondiale où chaque continent souhaite être présent pour la survie de leur peuple en terme économique.
Aussi, par la désimmigration, vous apporterez vos expertises auprès de nos populations locales africaines qui sont restés gardiennes de nos terres pour nous accueillir. Prenons l’exemple du pays phare qu’est Israël : ce sont ceux qui sont partis, les exilés qui ont fait d’Israël, une puissance que tout le monde craint aujourd’hui. Tout comme la Chine a copié l’Occident. Alors que nos expertises acquises par les diasporas deviennent le moteur du développement de l’Afrique et singulièrement du Congo Brazzaville qui doit servir de modèle dans la désimmigration.
Ce vendredi 29 octobre 2021, nous avons appris le décès à Paris, en France, de M. Clément MOUAMBA, Ancien Premier ministre de la République du Congo de 2016 à 2021, à l’âge de 77 ans.
A sa famille biologique, à sa famille politique, à tous ceux avec qui il avait de l’affection en partage, au peuple congolais, j’adresse mes très sincères condoléances, car un homme s’en est allé.
Maintenant que tout est scellé, que la Loi de la Nature a dit son dernier mot, je m’incline devant sa mémoire.
Du point de vue politique, le moment approprié viendra pour faire le bilan de sa gouvernance quant à la gestion des affaires de l’Etat dont il était le représentant sans en être le promoteur et le réalisateur et dont il ne peut en être comptable.
Pour Modeste Boukadia, Président du Cercle des Démocrates et des Républicains du Congo, en fin politicien, Denis Sassou Nguesso est conscient et il le sait que son pouvoir est fini, il reste aux congolais de sonner le glas de ce pouvoir. TLR-TV CHANNEL
J’ai été saisi d’un courrier en provenance d’un militant du PCT dans lequel il fait le point entre lui et le PCT. Après s’être interrogé sur son engagement et l’idéal du président-Fondateur du PCT, il conclut dans cette lettre QU’IL DEMISSIONNE DU PCT en remettant sa carte. C’est dire que les compatriotes du Nord n’acceptent pas la situation catastrophique dans laquelle le PCT a entraîné le pays.
La lettre de M. Jean Félix TSIBA est la preuve que les citoyens du Nord subissent les mêmes souffrances que ceux du Sud. Le combat que nous menons est National et c’est dans l’unité qu’il doit être mené.
Pourquoi l’interdiction des mariages, des veillées funèbres et les autres attroupements, ce n’est pas à cause de la Covid-19 sinon les « Mal-à-l’aise »* ne seraient pas bondés sans que les personnes ne portent de masque. La vérité, c’est pour justifier l’état d’urgence politico-militaire vers l’état de siège. Voilà leur projet.
Les cadres du PCT doivent comprendre que c’est déjà la fin. Elle n’est pas proche mais elle est déjà là. C’est pourquoi, il est temps de négocier avec le Peuple et non de l’entraîner vers l’état de siège ; un état de siège sans subventions aux entreprises et aux commerçants, sans pensions aux retraités, sans soldes aux militaires, sans salaires aux agents de l’Etat, sans bourses aux étudiants sans avenir, etc.
Quant aux jeunes diplômés, vous en avez fait des désœuvrés ou des gardiens de parking voire des drogués pour oublier la misère.
Vous avez fait des jeunes filles dès 10 ans, des prostituées, malgré elles, pour s’acheter des serviettes hygiéniques, parce que les parents ont été réduits à une pauvreté telle qu’ils ne peuvent plus assurer l’éducation de leurs enfants.
A Monsieur Sassou Nguesso, je dis ceci : vous avez imposé la Constitution de 2015 à marche forcée avec toutes les conséquences que l’on sait. Cette fois-ci, vos amis vous incite à la modifier pour soi-disant prolonger l’état d’urgence mais en réalité, c’est surtout pour modifier l’Art. 66 qui stipule « Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République s’il n’est de nationalité congolaise d’origine » c’est-à-dire qu’il faut être né de Mère et de Père congolais de la République du Congo.
Toute modification et/ou tout amendement de la constitution de novembre 2015, pour favoriser Christel Denis Sassou Nguesso, votre fils, dans les circonstances actuelles, sera considéré comme une déclaration de guerre à l’endroit du Peuple Congolais qui vous regarde.
Monsieur Sassou Nguesso, je vous dis que le Peuple le sait et c’est pour cela qu’il vous attend pour prendre la rue.
Vous voulez utiliser les pseudos élections législatives pour nommer des députés proches de Christel Denis Sassou Nguesso afin d’avoir la majorité qui permette de modifier ainsi la constitution de novembre 2015.
Le Peuple est au courant et il vous attend au tournant.
Monsieur le Président, si le président français Emmanuel Macron peut organiser un sommet France-Afrique sans vous inviter et pire en déclarant je cite : « Certains Présidents sont devenus trop vieux, et pillent le pays avec leur clan« , cela veut dire qu’il vous considère comme un homme dépassé et du passé et qu’il n’entend pas construire l’avenir avec vous. Non, vous ne le pouvez plus. Mais ça, je sais qu’en homme politique averti, vous l’avez bien très compris. De même, vous savez que ça veut aussi dire que vous n’avez plus le soutien international pour vous couvrir en cas de vindicte populaire, ce qui veut dire que chaque mort sera comptabilisé et vous vous ouvrirez largement votre porte pour la CPI.
Cette porte de la CPI sera aussi ouverte pour vos généraux : Jean-Dominique Okemba qui avait reconnu librement de lui-même avoir massacré les populations du Pool en ces termes, je cite : « lorsqu’on a brûlé le Pool…, le ciel n’est pas tombé !», vos différents chefs d’Etat-major, le général de division Charles Richard Mondjo et le général de division Guy Blanchard Okoï qui ont assisté sans bouger les miliciens du Contre-Amiral Jean-Dominique Okemba brûler le Pool, votre directeur général de la Police, le général Jean-François Ndenguet qui ordonne aux bébés noirs de semer la mort dans les quartiers de Brazzaville, le patron de la garde présidentielle, le général Nianga Mbouala Ngatsé dont les éléments ont été utilisés pour brûler le Pool. Bref tous vos généraux qui ont assisté sans sourciller que les populations sur l’ensemble du territoire soient enlevées, violées et tuées en les poussant d’aller se réfugier dans les forêts du Nord et du Sud où les cours d’eau ont été empoisonnés, sans vivres ni médicaments, se nourrissant de plantes sauvages.
Que dire des malades sacrifiés dans les hôpitaux qui ne le sont que de nom sans médicaments ni personnels.
Monsieur Sassou Nguesso, nous savons que vous avez recruté des vétérinaires en lieu et place des médecins pour consulter et soigner des humains en attendant d’avoir des médecins formés à Cuba.
Monsieur le président, cadres du PCT,
C’est le temps de la négociation avec le peuple pour chercher un compromis politique historique. Rien ne sert d’écouter les sirènes qui disent que tout va bien. Nous allons tenir. Il faut se rendre à l’évidence qu’il n’est plus utile de s’entêter à continuer à gouverner un pays dans le gouffre sans partage. Le Congo doit affronter les enjeux de taille. Ceux de la reconstruction de l’union nationale.
A ceux des radicaux qui veulent la guerre pour assouvir leur soif de sang, je dis clairement que le peuple est fatigué de la tyrannie et de la violence politique au point même de ne plus croire en la sincérité du discours politique. Votre brutalité politique et vos élans belliqueux ne donneront ni à manger au peuple ni à électrifier le pays ni encore à installer l’eau courante pour tout le monde qui manque de tout.
Aussi, je vous appelle tous à vous joindre à moi pour apporter au peuple une solution apaisée garantissant une stabilité pérenne des Institutions de la République pour l’avenir de nos enfants, un avenir radieux, plein de rêves et de rires de joie !
Mesdames, Messieurs,
La situation de notre pays est explosive. Le gouvernement le sait et il est sur le qui-vive et se cache derrière la Covid-19 pour justifier sa dictature en mettant tous les Congolais en prison à ciel ouvert et dans les cellules d’isolement que sont le couvre-feu à répétition et les passe-sanitaires qui n’ont pas lieu d’être.
La solution est dans le dialogue pour la réconciliation des peuples sous l’égide de la communauté internationale. Elle n’est pas dans l’intimidation et la conservation d’un pouvoir que l’on n’arrive pas à gérer en dépit de longues années d’embellie financière.
Mes chers compatriotes,
Nous devons nous unir. Nous devons tous regarder devant car il s’agit de la survie de nous tous. Sinon, tous nous serons perdus, les gouvernants comme le peuple. Je sais que le peuple congolais est un Grand Peuple qui a su surmonter des épreuves terribles. Je connais votre capacité à vous mobiliser comme un Seul Homme pour relever le pays. Vous n’êtes pas abandonnés. Le temps est venu et j’appelle tous les hommes politiques du Nord au Sud à nous retrouver pour un Compromis Politique Historique.
Nous, Femmes et Hommes politiques, devons être des Politiques et non des activistes et, encore moins des juges. Nous devons donc en toute responsabilité trouver la juste voie de sortie pour éviter la crise. Nous ne devons pas laisser derrière nous une situation de désolation.
Aux Amis du Congo, à mes Amis,
L’heure du dialogue pour le compromis politique historique est arrivée. Le peuple plus que jamais a besoin de nous. Allons de l’avant et non en arrière. Laissons l’orgueil et nos élans de conservation d’un pouvoir qu’on ne peut plus gérer sans risque de se compromettre davantage…
Je vous remercie,
Vive la République
Vive le Congo
Modeste Boukadia
Le 15 octobre 2021 – Mis à jour le 16/10/2021 à 07h02 / 14h01
* Mal-à-l’aise : cars ou bus de transport public où les gens sont entassés comme des sardines dans une boîte de conserve qu’on les appelle ainsi parce que les gens sont mal-à-l’aise dans ces transports.
25 millions de FCFA pour trahir le peuple : la TPSA / ToPeSA comme alternative nationale
À l’image de Fulbert Youlou et Jacques Opangault, de Bernard Kolélas et Antoine Letembet-Ambily, qui, malgré leurs divergences profondes, ont su placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus des clivages personnels et politiques, l’heure est à l’union et à la responsabilité collective.
Le prix de la trahison du peuple Alors que l’administration publique s’effondre — hôpitaux à bout de souffle, écoles et université réduites à une simple appellation, morgues en grève, et exécutions sommaires imputées à la DGSP — certains individus se réclamant de l’opposition, en réalité relais du PCT, vendent leur conscience pour accompagner Denis Sassou Nguesso dans une élection présidentielle verrouillée.
Face à cette trahison, le peuple est légitimement privé de confiance envers une opposition qui ne défend que ses intérêts personnels. La TPSA / ToPeSA se présente comme l’alternative politique de rassemblement, pour l’action, la discipline collective et la reconquête de la souveraineté populaire.
25 millions de FCFA, soit 38 112,25 euros. Voilà le prix de la trahison du peuple congolais. Dès lors, que peut-on attendre d’eux une fois installés au sommet de l’État ?
Pendant que presque tous les secteurs de l’administration publique sont paralysés — hôpitaux à bout de souffle, établissements scolaires et université réduite à une simple appellation, morgues en grève, et que les exécutions sommaires imputées à la DGSP continuent de faire rage — pour cause d’arriérés de salaires, et pendant que ministres, députés, sénateurs et leurs collaborateurs ainsi que ceux de la cour constitutionnelle subissent des retards de paiement, certains individus se réclamant de l’opposition, qui ne sont en réalité que des relais ou des réseaux dormants du PCT, choisissent de vendre leur conscience.
Pour 25 millions de FCFA, ils acceptent d’accompagner Denis Sassou Nguesso dans une élection présidentielle déjà verrouillée, gagnée d’avance par la fraude, servant ainsi de caution politique à un simulacre démocratique destiné à tromper l’opinion nationale et internationale.
Dans ces conditions, comment demander au peuple d’accorder sa confiance à une telle opposition, qui ne se mobilise que lorsque ses intérêts personnels sont en jeu ?
Une opposition dont l’horizon se limite trop souvent à un poste ministériel, un strapontin administratif ou quelques privilèges, pendant que la majorité des Congolais s’enfonce dans la précarité.
Ce n’est pas le peuple qui a trahi l’opposition. C’est une partie de l’opposition qui a trahi le peuple.
Dès lors, l’avenir ne peut plus reposer sur des figures discréditées, ni sur des alliances de façade. Il exige une rupture claire, une réorganisation sérieuse et une dynamique nouvelle, fondée sur la vérité, la cohérence et l’engagement réel aux côtés du peuple. C’est dans cet esprit que s’inscrit la TPSA / ToPeSA, non comme un arrangement de plus, mais comme une alternative politique de rassemblement, tournée vers l’action, la discipline collective et la reconquête de la souveraineté populaire.
Alors, unissons-nous, à l’instar de Fulbert Youlou et Jacques Opangault, de Bernard Kolélas et Antoine Letembet-Ambily, qui, malgré leurs divergences profondes, ont su placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des clivages personnels et politiques.
Unissons-nous pour l’union nationale, unissons-nous pour la restauration de l’État, unissons-nous pour sauver des vies.
Car lorsque l’État faillit, ce sont des vies qui se perdent. Et lorsque les ambitions individuelles prennent le pas sur la responsabilité historique, c’est toute une nation qui vacille.
Car si nous ne le faisons pas maintenant, qui le fera à notre place ? Et si nous attendons demain, ne sera-t-il pas trop tard ?
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 16 décembre 2025
La TPSA / ToPeSA : le socle de la restauration de l’État et de l’union nationale
Quand l’État abdique, la Transition s’impose : la TPSA / ToPeSA comme voie de salut national Salaires impayés, écoles détruites, soins refusés aux plus vulnérables, instrumentalisation du religieux : autant de signes révélateurs d’un pouvoir arrivé en fin de cycle. Quand un État en vient à refuser des soins médicaux à des bébés prématurés de six mois, non pas pour des raisons médicales ou financières objectives, mais parce que leurs parents sont qualifiés « d’activistes », alors ce pouvoir a franchi une ligne morale irréversible. À cet instant précis, il cesse d’être un État pour devenir une machine de punition collective. Face à l’effondrement de l’État et à la crise morale, sociale et institutionnelle qu’il engendre, la Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA), dite ToPeSA, s’affirme comme l’alternative crédible pour restaurer l’autorité de l’État, refonder l’unité nationale et ouvrir la voie à un Congo juste, stable et réconcilié.
Le Congo traverse une crise profonde, multiforme et durable. Elle est sociale, économique, institutionnelle et morale. Elle se manifeste dans le quotidien des Congolaises et des Congolais par l’irrégularité du paiement des salaires et des pensions, la fragilisation du système éducatif, l’effondrement de l’offre de soins, la précarisation croissante de la jeunesse et la perte de confiance généralisée envers les institutions.
Face à cette réalité, il ne suffit plus de dénoncer. Il est devenu impératif de proposer une voie structurée, apaisée et crédible de sortie de crise.
Quand un pouvoir donne des signes d’épuisement
Lorsqu’un régime ne parvient plus à assurer ses missions régaliennes essentielles — payer régulièrement les salaires, garantir les pensions de retraite, assurer l’accès à l’éducation et aux soins — et qu’il se replie sur des actions symboliques ou circonstancielles pour masquer ses défaillances, cela révèle une perte de cap et un épuisement du modèle de gouvernance.
Lorsque l’école est détruite plus qu’elle n’est refondée, lorsque les hôpitaux manquent de moyens élémentaires, lorsque des citoyens sont privés de soins pour des raisons politiques, c’est l’État lui-même qui est fragilisé dans sa légitimité et dans sa mission de protection.
Ces signaux ne relèvent pas de la polémique. Ils appellent une réflexion collective, responsable et lucide sur l’avenir du pays.
La TPSA / ToPeSA : une démarche de responsabilité nationale
La Transition Politique Structurelle Apaisée (TPSA), communément appelée ToPeSA, n’est ni un slogan, ni une incantation, ni une aventure hasardeuse. Elle constitue une proposition politique structurée, fondée sur une longue réflexion et une expérience éprouvée.
La TPSA / ToPeSA se présente comme le socle de la restauration de l’État, condition indispensable pour relancer durablement les investissements sociaux, économiques et culturels dont le Congo a urgemment besoin. Elle vise à remettre l’État au service de l’intérêt général, à renforcer les institutions, à rétablir la justice sociale, à garantir les droits fondamentaux et à restaurer la confiance entre les citoyens et les pouvoirs publics.
Il s’agit d’une démarche d’apaisement, de reconstruction et de refondation, et non d’une logique de confrontation ou de revanche.
Restaurer l’État pour réconcilier la Nation
La crise congolaise ne pourra être résolue sans une véritable restauration de l’État, entendu comme un État impartial, protecteur, investisseur et régulateur. Un État capable de garantir l’égalité entre les citoyens, de dépasser les logiques ethniques et claniques, et de fonder l’unité nationale sur la justice et l’équité.
La TPSA / ToPeSA s’inscrit précisément dans cette vision : celle d’un Congo réconcilié avec lui-même, où l’unité nationale n’est pas proclamée mais construite, où la diversité est une richesse et non un facteur de division.
Une nouvelle dynamique nationale et internationale
Dans un contexte international marqué par de profondes recompositions géopolitiques, le Congo ne peut rester en marge. La restauration de l’État est également la condition pour engager des relations ambitieuses, équilibrées et mutuellement bénéfiques avec nos partenaires.
Un État crédible, stable et légitime est le préalable à toute coopération sérieuse, à tout investissement durable et à toute politique de développement efficace. La TPSA / ToPeSA ouvre ainsi la voie à une nouvelle dynamique diplomatique et économique, fondée sur le respect, la souveraineté et l’intérêt partagé.
Appel à l’union nationale
La TPSA / ToPeSA n’est pas la propriété d’un homme ni d’un parti. Elle est une invitation adressée à toutes les Congolaises et à tous les Congolais, de l’intérieur comme de la diaspora, à s’engager dans une démarche collective pour sauver l’essentiel : l’État, la Nation et l’avenir.
C’est par l’union nationale, le dépassement des clivages artificiels et la responsabilité partagée que le Congo pourra sortir durablement de la crise.
La TPSA / ToPeSA est une voie de raison, de stabilité et d’espérance pour bâtir enfin une Nation pour tous.
Allons résolument vers la TPSA / ToPeSA. Pour restaurer l’État. Pour réconcilier la Nation. Pour mettre fin à l’ethnocentrisme. Pour redonner un avenir au Congo.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous Le 15 décembre 2025
L’ethnocentrisme au service de la prétendue présidentielle de mars 2026 | Le pouvoir appartient-il au Nord ou au Congo ?
Alors que le Congo traverse l’une des crises les plus profondes de son histoire — politique, sociale, économique et morale — la perspective d’une élection présidentielle en mars 2026 continue de nourrir les tensions, les suspicions et les fractures. Entre verrouillage institutionnel, confiscation du pouvoir et instrumentalisation identitaire, le débat posé récemment par le journaliste Christian Perrin vient rappeler l’essentiel : peut-on encore parler d’élection lorsque l’alternance est structurellement impossible ?
Face aux défis politiques, sociaux et économiques du Congo, le pays doit renouer avec l’unité nationale et l’État de droit, socles essentiels pour une stabilité durable et une diplomatie proactive avec ses partenaires régionaux et internationaux.
Le Congo doit se réinventer sans les peurs
« Denis Sassou Nguesso confie à ses soutiens à Paris : “Avec ce qui s’est passé à Ikonongo et dans le Pool, ne vous laissez pas avoir par l’union nationale. Le pouvoir doit rester au Nord si vous ne voulez pas qu’il y ait des règlements de compte.”
Une déclaration d’une gravité extrême, qui confirme, s’il en était encore besoin, l’ampleur des blessures infligées aux Congolaises et aux Congolais, et la manière dont la peur, l’ethnocentrisme et la menace sont instrumentalisés pour justifier la confiscation du pouvoir.
Cette question est essentielle, courageuse et salutaire. Elle mérite d’être prise au sérieux, surtout par ceux qui s’apprêtent à prendre part à ce qui ressemble de plus en plus à une élection jouée d’avance, tant le processus électoral apparaît verrouillé, orienté et vidé de sa substance démocratique.
Il est pour le moins troublant de voir certains dénoncer, dans les plateaux de télévision, l’effondrement de l’État, l’absence d’eau et d’électricité, la déliquescence des hôpitaux transformés en mouroirs, tout en se préparant discrètement à être candidats dans une consultation qui ressemble davantage à une farce politique qu’à un véritable rendez-vous démocratique.
Peut-on, dans un même souffle, peindre un pays à l’agonie et accepter d’être figurant dans un processus manifestement biaisé ? Peut-on prétendre vouloir sauver la République tout en légitimant, par sa participation, un système qui l’a précisément menée à cet état de ruine ?
La cohérence politique impose une ligne claire. Participer à une mascarade électorale, c’est en devenir complice, volontairement ou non.
L’ombre de l’ethnocentrisme
Il est également impossible d’ignorer les ressorts identitaires et les logiques de confiscation du pouvoir qui traversent ce processus. L’ethnocentrisme sert trop souvent de justification à la perpétuation d’un ordre politique profondément injuste, où le pouvoir est présenté non plus comme une charge républicaine, mais comme une propriété régionale ou clanique.
C’est précisément ce qui rend le débat sur l’élection de 2026 encore plus explosif. Derrière le vernis institutionnel se cache une réalité brutale : 👉 la peur du jugement populaire, 👉 la crainte de la reddition de comptes, 👉 et le refus obstiné de l’alternance.
La diaspora n’est pas un problème, elle est une conscience
Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, la diaspora congolaise n’est pas un obstacle au débat national. Elle est souvent, au contraire, l’un des derniers espaces de liberté d’expression, de lucidité critique et de mobilisation citoyenne.
Le rejet d’une partie de cette diaspora ne relève pas d’un souci d’équilibre politique, mais bien du maintien d’un ethnocentrisme qui ne dit pas son nom, et qui exclut dès lors que l’on ne rentre pas dans le moule du pouvoir.
Un appel clair à la responsabilité
Merci, Monsieur Christian Perrin, d’avoir posé cette question de fond. Elle dérange, elle bouscule, et c’est précisément pour cela qu’elle est nécessaire.
Nous attendons désormais que celles et ceux dont on pressent l’engagement dans cette mascarade électorale aient le courage politique et moral d’y répondre clairement, devant le peuple congolais.
Car en mars 2026, même si Dieu le Tout-Puissant, Omniscient et Omnipotent était candidat, Denis Sassou Nguesso lui annoncerait encore qu’il a triché pour se proclamer vainqueur.
La TPSA/ToPeSA est le socle
Plus que jamais, le Congo aspire à la TPSA/ToPeSA comme voie de salut pour la restauration effective de l’État, aujourd’hui gravement délité. Cette transition constitue le socle indispensable de l’unité nationale, sans laquelle aucune reconstruction durable n’est possible. Elle doit également ouvrir la voie à la désimmigration, c’est-à-dire le retour organisé des compétences congolaises de la diaspora, afin de participer activement à la renaissance du pays. Enfin, cette refondation ne saurait être complète sans la mise en œuvre réelle de la décentralisation administrative et financière des régions, sous l’autorité de gouverneurs responsables, pour rapprocher l’État des citoyens, libérer les énergies locales et refonder la République sur des bases justes, équilibrées et durables.
L’État est notre rempart
« La stabilité durable ne peut reposer que sur l’État de droit, l’unité nationale et le respect de la souveraineté populaire. »
C’est à cette condition que le Congo pourra établir des partenariats solides et équilibrés, au moment où la géopolitique mondiale redessine les relations internationales.
Le pays doit renforcer ses liens historiques et stratégiques avec la République Démocratique du Congo, s’inspirant de l’esprit de coopération qui prévalait au temps de Kasa-Vubu et Moïse Tshombé, lorsque nos deux nations partageaient des intérêts communs et des liens ancestraux.
Parallèlement, il est essentiel de consolider et diversifier ses relations internationales avec les principales puissances et partenaires, dont les États-Unis, la France, Israël, la Russie, la Chine, la Corée du Sud, l’Arabie Saoudite, ainsi que les pays frères de l’Afrique de l’Est, afin de bâtir une diplomatie proactive et mutuellement bénéfique.
C’est dans ce rééquilibrage diplomatique respectueux de la souveraineté et de la coopération internationale, associé à la consolidation de l’État de droit et de l’unité nationale, que se jouera durablement la stabilité et le développement de l’Afrique centrale.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous Le 10 décembre 2025
Accord de Washington, Bénin, Congo : l’Afrique à la croisée des chemins
Alors que l’Afrique traverse une nouvelle séquence de recomposition politique et diplomatique, entre espoirs de paix et tentations de verrouillage du pouvoir, le regard se tourne vers les choix des dirigeants. De l’Accord de Washington au Bénin, en passant par la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Congo, une même question traverse le continent : celle de l’alternance, de la démocratie et de la responsabilité historique.
Afrique – Gouvernance, démocratie et responsabilité historique
Accord de Washington, Bénin, Congo : l’Afrique à la croisée des chemins
Nous vivons dans un monde en profond mouvement. Le 4 décembre dernier, sous l’impulsion des États-Unis et du président Donald Trump, l’Accord de Washington a été signé entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, ouvrant une nouvelle perspective de paix après des décennies de conflits meurtriers. Tout ne se règle pas en un jour. Mais le processus est enclenché.
En Côte d’Ivoire, malgré l’imminence de la prestation de serment du président Alassane Ouattara, les tensions demeurent vives. L’ancien président Laurent Gbagbo l’avait clairement affirmé : « Le troisième mandat, je n’étais pas là, mais je ne me laisserai pas faire pour le quatrième… » Cette déclaration n’est pas un appel à l’exclusion, mais une exigence de respect des règles démocratiques.
Au Cameroun, la situation reste également préoccupante, marquée par des fractures internes et des tensions profondes qui fragilisent l’unité nationale.
Au Bénin, en revanche, un signal inquiétant s’impose : à deux ans de son départ, le président Patrice Talon a fait le choix de modifier la durée du mandat présidentiel, la faisant passer de cinq à sept ans. Le Bénin, longtemps présenté comme un modèle démocratique issu des Conférences nationales souveraines de 1991, va-t-il rompre avec son héritage pour s’engager sur la pente du verrouillage politique ?
Cette trajectoire rappelle tristement celle de Denis Sassou Nguesso, qui fait aujourd’hui honte à l’Afrique en privant son peuple de ses droits fondamentaux : le droit à la santé, à l’éducation et à la sécurité.
Je le dis avec gravité à celles et ceux qui envisagent d’accompagner Denis Sassou Nguesso dans sa fuite en avant vers la fausse élection présidentielle de 2026 : ils seront eux aussi comptables devant le tribunal de l’histoire. Et la jurisprudence Serge Oboa n’acquittera jamais les bourreaux silencieux.
Plus que jamais, le peuple congolais appelle à la mise en œuvre de la TPSA / ToPeSA, seule voie crédible pour :
restaurer l’État,
reconstruire l’unité nationale,
et ouvrir la voie au véritable renouveau du Congo.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 07 décembre 2025 – 13h40
Le militant interpelle, le droit consolide Quand l’indignation populaire nourrit la loi et renforce la justice
Débat public – Précision institutionnelle du Président du CDRC À la suite d’un échange public autour de la tribune « Justice pour toutes les victimes économiques et sociales du Congo », le Président du CDRC, Modeste Boukadia, apporte une précision essentielle : ce débat ne saurait être réduit à une controverse stérile entre le droit et la politique. Le juriste agit dans le cadre des lois, mais c’est l’action politique, portée par l’indignation collective et traduite à l’Assemblée nationale, qui fait naître, évoluer et renforcer le droit. Dans cette prise de parole, il rappelle que le militant interpelle, le politique propose, le législateur tranche, et le juriste consolide — des rôles distincts mais indissociables au service de la justice et de l’intérêt général. (Service Presse).
Le militant interpelle, le droit consolide
Quand l’indignation populaire nourrit la loi et renforce la justice
Je profite de cet échange public autour de la tribune « Justice pour toutes les victimes économiques et sociales du Congo » pour rappeler ma conviction profonde que le droit et la politique ne sont pas des mondes étanches. Le militant interpelle, le juriste consolide : deux forces indissociables pour protéger le peuple et garantir la justice. La justice, loin d’être neutre, est le fruit de l’indignation populaire transformée en lois et protections effectives pour le peuple.
Réponse à Monsieur Young Churchi Loko Kaya
Monsieur,
Nous avons pris connaissance avec attention de votre réaction à notre tribune. Votre contribution participe au débat public, que nous estimons nécessaire dans toute société en quête de justice, de responsabilité et de vérité.
Vous rappelez à juste titre que le droit international repose sur des qualifications strictes, encadrant notamment la notion de crime contre l’humanité. Il est exact que cette qualification suppose des critères précis, liés à l’intention, au caractère systématique des actes et à leur ampleur.
Notre démarche ne s’inscrit nullement dans une logique de confusion juridique. Elle vise à interpeller la conscience nationale et internationale sur la gravité structurelle et durable des politiques ayant conduit à l’appauvrissement massif, à la dégradation continue du système de santé, à l’effondrement de l’école et à la précarisation générale de la population. Ces réalités engagent, sans ambiguïté, des responsabilités politiques, administratives et pénales, tant sur le plan national qu’international.
Il est établi que les violations graves et répétées des droits économiques et sociaux fondamentaux, lorsqu’elles sont organisées, tolérées ou entretenues sur de longues périodes, constituent des manquements majeurs aux obligations internationales des États, et sont susceptibles d’engager la responsabilité de leurs auteurs.
Notre propos n’est pas de substituer le militantisme au droit, mais de rappeler que le droit lui-même s’est toujours construit à travers l’histoire en réponse aux injustices vécues par les peuples. L’interpellation politique ne s’oppose pas à la rigueur juridique ; elle en est souvent le point de départ.
Votre lecture de notre tribune se veut juridique ; elle est en réalité sélective, restrictive et, disons-le, excessivement défensive vis-à-vis de l’ordre dominant que vous prétendez pourtant analyser avec distance. Vous opposez le droit à la politique comme s’il s’agissait de deux mondes étanches. C’est une erreur fondamentale. Le droit n’est jamais neutre : il est l’aboutissement d’un rapport de forces historique, social et politique.
Vous rappelez, à juste titre, les critères classiques du crime contre l’humanité. Mais vous oubliez volontairement une dynamique essentielle du droit international : son évolution constante au regard des réalités des peuples. L’esclavage, la colonisation, l’apartheid furent longtemps légaux avant d’être reconnus comme des crimes. Ce qui hier relevait de la « gestion politique » est aujourd’hui qualifié pénalement.
Lorsque je dis que l’on peut tuer sans armes, je ne fais pas de « poésie militante », j’établis une responsabilité politique systémique :
priver sciemment un peuple d’accès aux soins ;
condamner sa jeunesse à l’ignorance ;
détourner les ressources vitales ;
organiser la misère comme mode de gouvernement.
Ce n’est pas une simple défaillance : c’est une stratégie de domination.
Vous invoquez l’absence « d’intention démontrable d’extermination ». Permettez-moi de vous retourner la question : lorsque, décennies après décennies, un pouvoir organise l’appauvrissement, la fuite des cerveaux, l’effondrement sanitaire, la précarité de masse et l’humiliation sociale, quelle autre intention faut-il encore démontrer sinon celle de maintenir un peuple dans un état de survie permanente ?
Vous classez ces faits dans les catégories suivantes :
crimes économiques ;
corruption ;
détournements ;
mise en danger.
Mais vous oubliez que l’accumulation organisée de ces crimes, à grande échelle, sur une population entière, peut précisément faire basculer la qualification juridique vers des crimes systémiques de masse. Le droit n’avance jamais par confort, il avance par ruptures.
Vous invoquez la rigueur juridique contre « l’émotion ». Je vous rappelle que toutes les grandes conquêtes du droit sont nées d’une indignation collective. Le droit n’est pas tombé du ciel : il est arraché par les peuples lorsqu’ils refusent que l’injustice continue à être légale.
Enfin, vous concluez en opposant militantisme et justice. Là encore, l’histoire vous dément. Sans militants, il n’y aurait ni droits civiques, ni justice internationale, ni tribunaux pour juger les crimes des puissants. Le militant ouvre la voie, le juriste consolide. Les deux sont indissociables.
Je ne déforme pas le droit. Je l’interpelle. Je ne fragilise pas le combat. Je l’élargis à la hauteur du drame vécu par notre peuple.
Car à force de réduire les crimes à de simples « fautes de gestion », on finit par absoudre les systèmes qui détruisent les nations sans tirer une seule balle.
La rigueur juridique sans courage politique devient une neutralité complice.
Nous réaffirmons enfin que notre démarche vise exclusivement l’intérêt du peuple, la restauration de l’État de droit et la consolidation d’une justice digne de ce nom.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous Le 06 décembre 2025 – 19h08
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Le 06 décembre 2025 à 17h10, Monsieur Young Churchi Loko Kaya a réagi à la publication de la Tribune Tribune du Président du CDRC | « On peut tuer sans armes : quand l’abandon devient un crime » Réponse à la banalisation des crimes sociaux au Congo
Réponse à la tribune de Monsieur Modeste Boukadia
Monsieur,
Votre tribune est forte dans le registre de l’émotion, puissante dans l’indignation morale, mais elle demeure profondément fragile sur le plan du droit. Et c’est précisément là que le débat mérite d’être clarifié, pour éviter que la gravité des mots ne se retourne contre la crédibilité du combat.
Vous affirmez que « l’on peut tuer sans armes » par l’abandon, la misère, la défaillance de l’école et du système de santé. Sur le plan moral et politique, cette formule est compréhensible. Oui, la misère tue. Oui, l’abandon tue. Oui, l’échec des politiques publiques coûte des vies humaines. Cela, personne de sérieux ne le conteste.
Mais le droit n’est pas de la poésie militante. Il repose sur des définitions précises, contraignantes et universelles. En droit international, un crime contre l’humanité suppose :
des actes précis (meurtres, extermination, torture, déportation, persécution organisée, etc.),
commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique,
dirigée intentionnellement contre une population civile. Or, la pauvreté, la défaillance de l’État, la corruption, l’abandon des services publics, aussi dévastateurs soient-ils, ne suffisent pas juridiquement à caractériser un crime contre l’humanité, faute d’une intention démontrable d’extermination planifiée de la population. Confondre ces catégories, c’est affaiblir le droit au lieu de le renforcer.
Ce que vous décrivez relève davantage, sur le plan juridique, de :
fautes politiques lourdes,
violations graves des droits sociaux fondamentaux,
mise en danger de la vie d’autrui,
crimes économiques et financiers,
corruption systémique,
détournements massifs de fonds publics.
Ces crimes sont déjà suffisamment graves pour engager une responsabilité pénale nationale et internationale, sans avoir besoin de forcer artificiellement la qualification de crime contre l’humanité.
Là où votre raisonnement devient problématique, c’est lorsque vous transformez une indignation politique en catégorie pénale, au mépris des règles du droit. Ce n’est pas rendre service aux victimes. Car une justice solide se construit sur des qualifications justes, pas sur des slogans, même indignés.
Vous dites interroger la conscience nationale. C’est légitime. Mais la conscience nationale ne se nourrit pas d’amalgames juridiques. Elle se nourrit de vérité, de rigueur et de responsabilité.
La politique et le droit sont deux chemins distincts. Le militantisme mobilise, le droit juge. Le militantisme accuse, le droit prouve. Lorsque l’émotion prend le pas sur la rigueur juridique, ce n’est plus la justice que l’on sert, mais le désordre.
Votre combat politique peut être respecté. Mais déformer les règles du droit au nom de ce combat est une erreur stratégique autant qu’intellectuelle. Car demain, ce sont précisément ces règles du droit que vous invoquerez pour juger ceux que vous combattez aujourd’hui.
Tribune du Président du CDRC | « On peut tuer sans armes : quand l’abandon devient un crime politique« Réponse à la banalisation des crimes sociaux au Congo
Face aux tentatives de banalisation des crimes sociaux qui frappent durement le peuple congolais, le Président du CDRC, Modeste Boukadia, apporte une réponse ferme, structurée et argumentée à Monsieur Young Churchi Loko Kaya. Au-delà du débat juridique, cette tribune interroge la responsabilité politique, morale et historique d’un système qui sacrifie la vie humaine par la misère organisée, la destruction de l’école et l’abandon du système de santé. Une prise de parole qui engage la conscience nationale.
Réponse à Monsieur Young Churchi Loko Kaya Sur la responsabilité politique, morale et historique des crimes silencieux
Monsieur,
Tout homme et toute femme ont droit à la santé, à l’éducation et à la sécurité. Priver les enfants d’école, c’est les condamner à mort à petit feu pour économiser les balles. Refuser les soins aux malades, c’est organiser une mort lente pour économiser les balles. Ne pas assurer la sécurité des citoyens, c’est les exposer à la mort pour la même économie cynique. Voilà une vérité brute : on peut tuer sans fusil, sans char et sans uniforme, en organisant simplement la misère. Cela constitue, dans tous les cas, une atteinte grave et systémique à la dignité humaine.
Vous invoquez le Statut de Rome et vous avez raison de rappeler l’exigence de rigueur juridique. Mais permettez-moi aussi de rappeler ceci : le crime contre l’humanité ne se réduit pas à l’instant du coup de feu. Il repose sur trois piliers essentiels :
l’attaque contre une population civile,
son caractère généralisé ou systématique,
et l’intention politique.
Or, lorsque l’État organise durablement l’effondrement du système de santé, abandonne sciemment l’école, détruit l’économie au profit d’un clan, et maintient le peuple dans une survie programmée, nous ne sommes plus dans une simple “mauvaise gouvernance”. Nous entrons dans le champ de la mise en danger volontaire, massive et prolongée d’une population civile.
Vous affirmez qu’il n’est pas juridiquement démontré que l’État organise une politique d’extermination. Mais c’est précisément là que la responsabilité politique, morale et historique précède toujours la qualification pénale définitive. L’histoire ne commence jamais par le verdict, elle commence par les faits. Et les faits sont là : des milliers de Congolais meurent chaque année de maladies évitables, de pauvreté évitable, de misère organisée.
En politique, il existe plusieurs modes d’extermination :
par les armes,
par la faim,
par la soif,
par l’ignorance imposée,
par la privation volontaire d’accès aux soins.
Tous ne laissent pas de fosses communes visibles. Certains laissent des hôpitaux vides, des cimetières silencieux et des familles brisées. Ce sont les crimes lents, moins spectaculaires, mais tout aussi destructeurs.
Sassou Nguesso et ceux qui l’accompagnent dans sa fuite en avant vers 2026 ne viendront pas proclamer ces morts comme il a reconnu certains drames passés. Mais le crime de masse peut aussi naître de l’abandon délibéré, de la négligence organisée, de la prédation assumée. Quand des centaines de vies s’éteignent chaque jour par politiques publiques défaillantes volontairement entretenues, il ne s’agit plus d’erreurs : il s’agit d’un système.
Enfin, je tiens à préciser ceci avec force : mes propos ne relèvent ni de l’émotion, ni du slogan. Ils sont fondés sur un constat froid, rigoureux et vérifiable. Et chaque responsable politique doit savoir une chose : 👉 tous les actes posés aujourd’hui seront comptabilisés, car l’histoire, elle, ne négocie pas.
La politique et le droit sont peut-être deux chemins distincts, comme vous le dites, mais ils se rejoignent toujours au tribunal de l’histoire. Et ce tribunal-là n’acquitte jamais les bourreaux silencieux.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 06 décembre 2025
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Le 06 décembre 2025 à 06h37, Monsieur Young Churchi Loko Kaya a réagi à la publication de « Justice pour toutes les victimes économiques et sociales du Congo », diffusée sur Facebook ainsi que sur le site officiel du CDRC.
Monsieur Modeste Boukadia confond tout. Il confond l’indignation politique, légitime, avec la qualification juridique, qui obéit à des règles strictes et universelles. En droit international, un crime contre l’humanité ne se décrète pas par l’émotion ni par la gravité perçue d’une situation sociale. Il est défini avec précision par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale comme l’un des actes suivants (meurtre, extermination, déportation, torture, persécution, etc.), commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre une population civile, avec une intention clairement établie.
Les morts liées au paludisme, à la drépanocytose, au diabète et à la pauvreté relèvent sans aucun doute d’un drame social, d’une faillite des politiques publiques, et engagent la responsabilité politique et morale de l’État. Mais elles ne constituent pas, en l’état du droit, un crime contre l’humanité. Il n’est pas juridiquement démontré que l’État organise volontairement une politique d’extermination de sa propre population par la maladie ou la misère.
Oui, ce que vous soulevez est grave. Oui, cela exige des comptes, des réformes, des sanctions politiques, économiques et pénales pour mauvaise gouvernance, corruption, détournement des fonds publics et mise en danger de la vie des citoyens. Mais tout n’est pas crime contre l’humanité, et qualifier abusivement les faits fragilise au lieu de renforcer le combat pour la justice.
La politique et le droit sont deux chemins distincts. Le militantisme peut dénoncer, alerter et mobiliser. Le droit, lui, qualifie, encadre et juge selon des critères précis. Que l’engagement politique, aussi noble soit-il, ne conduise pas à déformer les règles du droit, car c’est le droit, et non le slogan, qui fonde la justice durable.
JUSTICE POUR TOUTES LES VICTIMES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES DU CONGO
Au Congo, la misère tue chaque jour dans le silence. Loin des armes et du fracas médiatique, des milliers de vies sont fauchées par l’abandon de l’État, l’effondrement du système de santé et la corruption structurelle. Ces morts invisibles sont les véritables victimes d’un crime social organisé. Face à cette tragédie nationale, l’urgence absolue est la mise en place de la TPSA/ToPeSA, seul socle crédible pour restaurer l’État et engager des mesures sociales immédiates.
Justice pour toutes les victimes économiques et sociales du Congo
Combien d’enfants drépanocytaires, combien d’enfants atteints du paludisme, combien de femmes et d’hommes diabétiques meurent chaque jour au Congo faute de pouvoir réunir 500 FCFA pour se soigner ?
Ces morts ne figurent dans aucun rapport officiel. Elles sont absentes des bilans du pouvoir. Et pourtant, ce sont des crimes non comptabilisés, des crimes sociaux massifs, des crimes d’État par abandon, qui, par leur caractère systématique, durable et organisé, relèvent pleinement de la qualification de crimes contre l’humanité.
Lorsque le président Donald Trump a déclaré, lors de la signature de l’Accord de Washington entre la RDC et le Rwanda : « La justice sera rendue contre tous ceux qui ont commis des atrocités », cette parole dépasse le cadre régional. Elle pose un principe universel de responsabilité.
Ce principe vaudra aussi pour le Congo. Il vaudra pour tous ceux qui ont créé cette situation de catastrophe sanitaire et sociale. Il vaudra pour tous ceux qui accompagnent aujourd’hui Denis Sassou Nguesso dans sa fuite en avant, jusqu’à cette fausse élection présidentielle de mars 2026, organisée contre le peuple, contre le droit et contre la vérité.
Car aucune dictature ne tient éternellement face à la justice. Et aucun crime de masse ne demeure impuni à l’échelle de l’Histoire.
Conclusion – L’urgence absolue : la TPSA/ToPeSA pour sauver des vies
Face à cette hécatombe sociale silencieuse, le Congo n’a plus le luxe d’attendre. Chaque jour de plus sans changement coûte des vies. Chaque report de la transition aggrave la souffrance du peuple.
C’est pourquoi la mise en place immédiate de la TPSA / ToPeSA est une urgence nationale vitale. Elle constitue le socle indispensable de la restauration de l’État, la seule voie crédible pour :
rétablir l’accès gratuit aux soins d’urgence,
sécuriser l’approvisionnement en médicaments,
relancer les services sociaux de base,
et rendre enfin la justice aux victimes économiques et sociales du Congo.
La TPSA/ToPeSA, ce n’est pas un choix politique. C’est une nécessité historique. C’est une urgence humanitaire. C’est un impératif moral.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 05 décembre 2025
Une simple phrase, prononcée au sommet de l’État, suffit parfois à dévoiler toute la fébrilité d’un régime en fin de course. En qualifiant Modeste Boukadia de « très pointilleux », Denis Sassou Nguesso reconnaît malgré lui l’impact grandissant d’une parole libre qui dérange, mobilise et rassemble. Face au chaos socioéconomique, à la peur et aux violences d’État, le pouvoir tremble et le régime montre ses fissures désormais devant une seule chose : le peuple debout et uni autour de la ToPeSA.
Le pouvoir de Denis Sassou Nguesso aux abois
Parlant de Modeste Boukadia, Denis Sassou Nguesso a déclaré, je cite : « Il est très pointilleux ! » Une réaction intervenue à la suite de l’interview accordée à R7, avec Christian Perrin, le 26 novembre 2025, intitulée : « Les assassinats en cours visent à détourner l’attention des Congolais du chaos socioéconomique. » (Cf. vidéo ci-dessous) :
Cette phrase dit tout.
Elle révèle : — la panique d’un pouvoir acculé, obsédé par la moindre convergence des forces d’opposition ; — la mécanique usée de la corruption et de l’intimidation, destinée à briser, acheter ou isoler celles et ceux qui résistent encore.
Dans un Congo où la corruption, la peur et les exécutions sommaires sont devenues des instruments de gouvernance, cette déclaration dévoile, sans masque, ce que le régime redoute plus que tout : le peuple debout, uni, conscient de sa force et prêt à reprendre son destin en main à travers la TPSA / ToPeSA.
Plus que jamais, les Congolaises et les Congolais détiennent la clé de leur propre libération : se lever d’un même élan avec la ToPeSA. Alors, aucune intimidation, aucune manœuvre, aucun chantage ne tiendra.
Vive la TPSA / ToPeSA, pour la restauration de l’État, socle de l’unité nationale.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 05 décembre 2025
67e Anniversaire de la République : Bâtir l’Union Nationale par la TPSA / ToPeSA
À l’occasion du 67ᵉ anniversaire de la Proclamation de la République du Congo, il est nécessaire de rappeler que l’unité nationale n’a jamais été un slogan, mais un engagement historique constant. Aujourd’hui, face aux fractures politiques et institutionnelles, la TPSA/ToPeSA apparaît comme l’unique voie réaliste et politiquement viable pour restaurer l’État et offrir un horizon d’espoir au peuple congolais.
Un héritage d’unité nationale qui doit nous inspirer
Dans l’histoire politique du Congo, l’union nationale n’a jamais été une abstraction. Elle a été portée par des responsables qui savaient que la pérennité de la République dépendait de la capacité de ses dirigeants à dépasser leurs divergences.
Dès les premières années de l’indépendance, le président Fulbert Youlou sut s’entourer de personnalités telles que Jacques Opangault, son directeur de cabinet devenu Vice-président de la République. Plus tard, Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot accompagna le président Youlou même durant sa traversée du désert.
Lors de la Conférence Nationale Souveraine, l’esprit d’unité fut illustré au MCDDI par Bernard Kolélas aux côtés d’Antoine Letembet Ambily. Ce même esprit guida Simon-Pierre El Hadj Kikhounga-Ngot lorsqu’il contribua à la stabilité du pays :
en apaisant les tensions entre François Bita et Isidore Mvouba dans le gouvernement Lissouba ;
en conseillant au président Bernard Kolélas d’accepter la Mairie de Brazzaville, initialement promise à Richard Eyeni, pour maintenir un équilibre politique vital.
Que ce soit en cherchant à opposer le Nord au Sud, ou le Sud entre lui-même, en exacerbant les tensions entre le Pool et les Trois Palmiers, ces divisions artificiellement imposées aux populations n’ont jamais reposé sur une réalité tangible. L’histoire démontre au contraire que l’union nationale n’a rien d’un mythe. Ces exemples démontrent que l’union nationale est concrète et possible. Elle constitue la base solide de la TPSA/ToPeSA, socle indispensable à la restauration de l’État.
Reconnaître les avancées pour mieux avancer
En 2010, j’ai appelé le président Denis Sassou Nguesso à reconnaître officiellement le 28 novembre comme la Fête de la République. Il l’a fait, et il est important de le rappeler avec objectivité, même si je n’ai pas été invité à la cérémonie. Reconnaître un acte positif ne retire rien à l’exigence de vérité ni à la nécessité d’une transition apaisée.
Un moment décisif pour changer le cours de l’histoire
Ce 67ᵉ anniversaire intervient dans une période extrêmement sensible pour notre pays. Pourtant, c’est aussi une opportunité historique. Le peuple congolais a toujours démontré sa capacité à la résilience lorsque ses dirigeants savent s’élever au-dessus des divisions.
Face aux drames récents – notamment les exécutions sommaires qui ont profondément marqué la Nation – il est indispensable que la classe politique dépasse les préjugés et les rancœurs pour ouvrir une nouvelle page de notre histoire.
La TPSA/ToPeSA : la seule voie crédible pour une transition apaisée
Une seule dynamique politique est aujourd’hui en mesure de garantir une sortie de crise pacifique, inclusive et stable : la TPSA/ToPeSA – Transition Politique Sans Arbitraire / Transition Politique et Sociale Apaisée.
Elle constitue :
un cadre de réconciliation nationale ;
une plateforme de dialogue entre toutes les forces vives ;
une garantie de stabilité institutionnelle ;
une ouverture pour la jeunesse et les talents de demain ;
une base solide pour reconstruire un État moderne, juste et prospère ;
une voie diplomatiquement acceptable par nos partenaires internationaux.
L’autre alternative serait une dislocation progressive de la République, comme l’ont exprimé les populations de la Sangha et de la Likouala. Aucun responsable politique ne peut accepter cette dérive.
Un destin commun que nous devons assumer ensemble
Ma détermination est totale. Ma volonté demeure intacte : unir les Congolaises et les Congolais pour bâtir un avenir partagé, dans la paix, la justice et la prospérité.
Le Congo peut et doit redevenir ce qu’il a toujours été : le centre naturel du marché intérieur de l’Afrique centrale, un pays pivot, stable, moteur d’intégration et de croissance.
C’est ce que nous devons à notre histoire. C’est ce que nous devons à notre jeunesse. C’est ce que nous devons à la République.
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous 26 novembre 2025
Le CDRC appelle le peuple congolais à retrouver sa fierté et son histoire
Denis Sassou Nguesso a ordonné des exécutions sommaires « pour faire peur à la population », selon des informations documentées. Face à cette menace, le CDRC appelle les Congolaises et les Congolais à s’unir autour de la TPSA/ToPeSA afin de restaurer l’État, reconstruire la confiance et bâtir un avenir commun pour la nation afin de retrouver notre fierté et notre honneur.
Le peuple congolais doit retrouver sa fierté et son histoire
Du 28 novembre 1958 au 28 novembre 2025, soixante-sept années se seront écoulées, marquées non par l’essor attendu de la nation congolaise, mais par la misère, la répression et la confiscation du pouvoir. Le 28 novembre 1958, date qui devait annoncer la fin de la tyrannie et des souffrances sociales, morales et humaines, doit aujourd’hui trouver son accomplissement dans la conquête d’une indépendance pleine et réelle.
Le 28 novembre 2025 doit marquer le point de départ du Nouveau Congo. Ce jour doit sceller la fin de la tyrannie, la fin des assassinats, la fin des souffrances sociales, morales, humanitaires et psychiques.
Peuple congolais, debout ! Debout pour écrire votre propre histoire et reprendre votre destin en main !
Il doit marquer la fin du régime de Denis Sassou Nguesso et de la DGSP, un appareil paramilitaire qui s’est illustré par les violences, les exécutions sommaires et les intimidations contre les citoyens. À cela s’ajoutent des accusations gravissimes et documentées de trafic de passeports diplomatiques au profit de groupes terroristes tels que le Hamas, le Hezbollah et les Houthis du Yémen, pouvant atteinte aux intérêts internationaux, comme l’a souligné l’Administration américaine, en Europe, aux États-Unis, en Israël et en Russie. Un comportement assimilable à celui d’un acteur terroriste international visant à infiltrer ou déstabiliser les services de renseignement et des agences occidentaux.
Face à cette dérive historique, le peuple congolais doit se lever, rester debout et reprendre en main son destin et être à nouveau fier. L’heure est venue de mettre un terme à un système qui piétine les droits fondamentaux, menace la sécurité nationale et ternit l’image du Congo sur la scène internationale.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE | Sassou Nguesso reconnaît que « les exécutions sommaires avaient pour objectif d’intimider la population… mais la population n’a pas eu peur ! »
Des informations récentes confirment que Denis Sassou Nguesso a reconnu devant des interlocuteurs que l’opération dite « Zéro Bébés noirs » – présentée officiellement comme une action contre les « Kulunas » – avait pour objectif réel, je cite : « de faire peur à la population… » et il ajoute «… mais ils n’ont pas peur! ». C’est le sens de sa paix rappelé à plusieurs reprises au Lycée de la Liberté.
Un peuple n’a jamais peur. Il attend le moment.
Comme déjà lors de l’inauguration du Lycée de la Liberté, le 24 octobre 2025, où Denis Sassou Nguesso avait reconnu avoir autorisé la DGSP à mener des opérations meurtrières dans le Pool, à Ikongono et des Disparus du Beach – opérations qu’il a qualifiées de « grand succès » alors même qu’il ne cesse de parler de paix dans ses discours – cette nouvelle déclaration confirme que les exécutions sommaires, les maisons incendiées, les jeunes pourchassés et la population traumatisée ne relevaient d’aucune logique d’État, mais bien d’une stratégie de terreur arbitraire. Pendant ce temps, son exécutant, le général Serge Oboa, appelait les parents à dénoncer leurs propres enfants, alimentant une politique de peur indigne d’une République moderne.
Le CDRC condamne avec la plus grande fermeté ces dérives graves et la soumission aveugle du général Serge Oboa, directeur de la DGSP, dont le commandement relève directement de Denis Sassou Nguesso. Ces actes appellent à des responsabilités et à des conséquences.
Que va fera maintenant le zélé général Serge Oboa ?
Maintenant que Denis Sassou Nguesso a reconnu que l’opération « Zéro Bébés noirs » visait à « faire peur à la population », et que celle-ci n’a pas cédé à la peur, une question essentielle se pose : que fera maintenant le zélé général Serge Oboa lorsque le peuple va retrouver sa fierté et son histoire ?
UN APPEL À L’UNITÉ NATIONALE AUTOUR DE LA TPSA / ToPeSA
Le peuple congolais a démontré au fil de son histoire qu’il est un peuple fort, digne et résilient. Il ne se laisse pas intimider par des opérations passagères travesties en politiques de sécurité.
Face à cette situation, la TPSA/ToPeSA n’est pas une démarche de vengeance ni une logique de confrontation stérile. C’est une proposition politique lucide et structurée qui vise :
à restaurer l’État et son autorité républicaine,
à garantir l’unité nationale sans exclusion ni représailles,
à remettre le Congo sur la voie de la stabilité, de la légalité et du développement.
Il ne s’agit pas de détruire, mais de reconstruire. Pas d’humilier, mais de redonner dignité. Pas de diviser, mais de rassembler autour d’un projet crédible et responsable.
Un tournant historique comparable à 1958
Comme en 1958, nous sommes au bord d’un choix historique. Soit le Congo continue sa chute et devient une entité disloquée, dominée par des intérêts privés, paramilitaires et mafieux, soit il se ressaisit, retrouve son esprit républicain et engage une refondation nationale.
Notre vision politique s’inscrit dans la continuité de celle des Pères-Fondateurs de la République : Fulbert Youlou, Simon-Pierre Kikhounga-Ngot, Jacques Opangault, Jean-Félix Tchicaya, qui aspiraient à bâtir Une Nation Pour Tous, stable, équitable et tournée vers le progrès.
LA JEUNESSE ET LA DIASPORA AU CŒUR DU NOUVEAU CONGO
La jeunesse, aujourd’hui sacrifiée, ne demande qu’une seule chose : une nation fonctionnelle, digne, juste, capable de lui offrir un avenir. La TPSA/ToPeSA est un cadre pour construire cet avenir avec elles et eux.
La jeunesse congolaise doit refuser la politique de division qui lui est imposée et porter haut le flambeau de la République Une et Indivisible. Chaque région – de la Sangha à la Likouala, de la Cuvette-Ouest à la Cuvette-Centrale, en passant par les Plateaux, puis du Pool à la Lékoumou, au Niari jusqu’au Kouilou – doit retrouver sa place pleine et entière dans la construction nationale, sans marginalisation ni oubli.
Plus que jamais, la désimmigration de la diaspora doit devenir l’un des moteurs de la refondation du pays. Elle représente l’expertise, la compétence, l’énergie et l’élan indispensables pour rebâtir le Congo sur des bases solides :
justice,
égalité des chances,
avenir pour la jeunesse,
développement durable des territoires.
Avec la TPSA/ToPeSA, il n’y aura plus de politique fondée sur la peur, la soumission ou l’obéissance aveugle des officiers, mais l’engagement et la participation de toutes et tous à la construction de l’Union Nationale et d’un Congo réconcilié avec lui-même.
Car si nous ne le faisons pas maintenant…
Demain, il pourrait être trop tard. L’histoire nous observe. Les générations futures aussi.
Car si nous ne le faisons pas maintenant, qui le fera à notre place ? Et si nous attendons demain, ne sera-t-il pas trop tard ?
Modeste Boukadia Président du CDRC – Une Nation Pour Tous Brazzaville, le 21 novembre 2025