MESSAGE DU 28 NOVEMBRE 2018 AUX PEUPLES DU CONGO

CONGO-BRAZZAVILLE vers l’Union nationale
Published on Nov 25, 2018

Modeste Boukadia livre ses pensées sur l’état actuel du Congo Brazzaville à l’occasion de la commémoration de la création il y a 60 ans de la République du Congo de jure par les Pères-Fondateurs: Fulbert YOULOU, Jacques OPANGAULT, Félix TCHICAYA, Simon Pierre KIKHONGA-NGOT, Robert Stéphane TCHITCHELLE.

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INVITATION : CONFÉRENCE DE PRESSE. « CONFERENCE INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES POUR LE CONGO BRAZZAVILLE. » SAMEDI 30 JUIN À 14H30

INVITATION : CONFERENCE DE PRESSE

Conférence Internationale  des Nations unies pour le Congo-Brazzaville  

Vers la paix, la gouvernance démocratique et la sécurité dans la sous-région en Afrique Centrale

Samedi 30 juin à 14h30

Au 18 rue du faubourg Montmartre 75009 Paris, Métro Grands Boulevards Lire la suite

Message au Peuple du Congo à l’occasion de la Proclamation de la République, le 28 novembre 1958

CONGOLAISES, CONGOLAIS,

Ce message, je l’adresse à vous mes sœurs, à vous mes frères, à vous mes chers compatriotes. Nous Tous représentons l’ensemble du Peuple du Congo.

Oui, nous avons été humiliés, bafoués, affamés, assassinés, mais malgré tout cela nous sommes debout, fiers et vivants, avec la volonté farouche de nous redresser, de nous relever, de renaître de nos cendres et tous à l’unisson, la main dans la main, nous nous attèlerons à la reconstruction de notre cher pays.

Sachez que malgré ces 575 jours de détention arbitraire, injuste où l’on a tenté de m’assassiner, je ne ressens aucune haine, aucune vengeance au fond de moi.

Seul le Congo est important à mes yeux, seul le Congo, que je porte sur mes épaules et au plus profond de mon être depuis des décennies, fait battre mon cœur, et le bonheur de mon Peuple est la seule chose qui m’anime et m’importe.

Je vous le dis fermement, il faut mettre un terme DEFINITIF à la violence et à ce régime autocratique.

La terre du Congo a été, pendant de trop longues années, arrosée du sang de ses enfants, il faut que tout cela cesse. Alors avec vous mes sœurs, mes frères et mes chers compatriotes, proclamons ensemble, à l’unanimité, la promesse de garder une attitude toujours positive, sans chercher les règlements de compte et la chasse aux sorcières, dans l’unique but de préserver l’intérêt NATIONAL.

Les mutations ne s’improvisent pas, commençons à travailler sur la CONFERENCE INTERNATIONALE que j’appelle de mes vœux et dont l’objectif sera la mise en place du futur gouvernement qui exécutera, dans l’Union, le PROGRAMME COMMUN de GOUVERNEMENT.

À cette Conférence Internationale nous inviterons le FMI, la Banque Mondiale, les Clubs de Londres et de Paris. Nous commanderons à des organismes internationaux un audit sur l’état de santé de notre économie et de nos finances. Nous exigerons aussi la présence des créanciers du Congo qui devront justifier, preuves à l’appui, non seulement leurs créances mais aussi en motiver les raisons ainsi que les taux d’intérêt en découlant.

Pour la première fois dans l’histoire du Congo, relevons le défi, osons et allons vers le Nouveau Monde, vers L’UNION NATIONALE.  Ce Programme Commun de Gouvernement ne mènera en aucun cas une politique clanique, tribale, ethnique, régionale et à l’exclusion des autres. Son unique but est de créer une politique démocratique pour le Congo qui ira de l’extrême Nord à l’extrême Sud, cohérente, sans oublier une seule parcelle du territoire.

Pour faire entrer le Congo dans ce Nouveau Monde, nous donnerons aux régions une AUTONOMIE ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE, pour aboutir à une DECENTRALISATION COMPLETE.

Seuls les pouvoirs régaliens assureront et garantiront la cohésion nationale.

Le Congo prospèrera enfin dans un Etat de Droit, de Justice et de Liberté où chacun, sans exception, pourra accéder à la Santé, à l’Education, à la Formation professionnelle, au Logement, à la Sécurité, à l’Agroalimentaire biologique, aux Transports en désenclavant les régions par la construction des voies de communication pour développer notre Marché intérieur ainsi que le développement du Numérique sur tout le territoire.

Mes chères Sœurs, mes chers Frères, mes chers Compatriotes, c’est vrai que le chantier qui nous attend est énorme. Il y a des carences dans pratiquement tous les secteurs d’activités, mais je vous connais, et je connais aussi votre volonté et votre ténacité, nous redonnerons confiance aux nôtres pour croire en l’avenir, et je suis persuadé que nous arriverons tous ensemble à redonner à notre cher Congo la place qu’il mérite parmi les nations développées et démocratiques.

Oui, Ensemble Construisons L’Avenir « Nous le pouvons pour le Congo ».

Vive la République

Vive le Congo

Je vous remercie.

Modeste Boukadia, Président du C.D.R.C.

Le 28 novembre 2017

Depuis 1998 Modeste Boukadia parle de créer un Gouvernement d’Union National

C’est depuis 1998 que Modeste Boukadia parle de créer un Gouvernement d’Union National regroupant toutes les tendances politiques du Congo pour que tous travaillent ensemble a l’Unité du Congo. Merci de lire cet article du Monde Diplomatique publie en 2001 expliquant la démarche originale de Modeste Boukadia http://afriquepluriel.ruwenzori.net/congo-d.htm

ARTICLES EXTRAITS DE LA PRESSE INTERNATIONALE
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Congo-Brazzaville : Grande Stratégie des Presidents Hollande et Boukadia

Le 21 octobre 2015 lors de la Conférence de presse à l’Elysée conjointement donnée par le Président Keita du Mali et le Président Hollande, ce dernier fut d’une subtilité magistrale induisant le faux-pas tout aussi magistral du Président Sassou qui y a vu un feu vert subliminal quant à poursuivre dans son référendum du 25 octobre 2015.

En effet, la question tout aussi subtile posée par le journaliste au Président Hollande, en constatant une « forte tension à Brazzaville huit jours avant le référendum », était précisément la suivante : 

« Est-ce que le Président (sous-entendu Sassou Nguesso) a le droit de consulter son Peuple et quel est le message que Vous lui adressez ? ».

Le Président Hollande dans sa réponse immédiate ne fit que répondre : « Oui, il a le droit de consulter son Peuple » étant sous-entendu dans les conditions permises par sa Constitution, il va de soi, en ne pouvant un instant publiquement faire état d’un Président allant à l’encontre de sa Constitution sans pouvoir diplomatiquement lui en faire la remarque, l’acte n’étant pas encore consommé au moment de la question, ce qui eut été alors un procès d’intention et aussi une ingérence en pays souverain que le Président Sassou n’aurait pas manqué de lui objecter. 

Le Président Hollande, par sa réponse laconique « piégea » de fait le Président Sassou, celui-ci y ayant perçu un encouragement à poursuivre son idée potentiellement inconstitutionnelle et qui l’ait advenue de fait en d’obscures conditions par l’élection anticipée du 20 mars 2016, la perception d’un ralliement implicite du Président Hollande au Président Sassou par l’Opposition congolaise in situ et par la Diaspora Congolaise mondiale n’étant alors qu’une illusion ayant contribué à encourager le Président Sassou dans son faux-pas, comme le suggère son empressement à « saluer la sagesse » du Président Hollande.

Telle est l’analyse magistrale et immédiate du Président Boukadia s’avérant géniale encore, dès qu’il eut pris connaissance de la réponse du Président Hollande : « Sur le Congo, le Président Sassou peut consulter son Peuple, ça fait partie de son droit et le Peuple doit répondre. Ensuite, une fois que le peuple aura été consulté, ça vaut pour tous les chefs d’Etat de la planète, il faut toujours veiller à respecter et à apaiser. Voilà ce que je peux dire sur la question ». Ce qui en rien ne s’oppose à ses « conseils » fondés sur le fait constitutionnel qu’il était interdit au Président Sassou de modifier, voire de faire modifier la Constitution, au prétexte de se représenter ; à bon entendeur salut ; génial dans cette réponse de ne pas y faire allusion ; il suffisait d’attendre le faux-pas dans le piège tendu, en n’analysant pas la réponse pythique. Génial de n’avoir pas mis en exergue les conditions inadmissibles du référendum de modification de la Constitution nonobstant celles tout autant inadmissibles que celles de l’élection présidentielle qui se profilait à un horizon sans être encore anticipée.

Silence,  on fraude au Congo Brazzaville

Alain Mabanckou a parfaitement raison de dire à propos de Brazzaville-Mfoa actuel : "Silence, on fraude!" ; tout le monde le sait, ceux qui l’avouent et ceux qui ne veulent pas, la question pour ces derniers étant « encore un quart d’heure s’il vous plait » en  n’ayant pas perçu qu’il fallait constater l’ampleur de la fraude organisée pour réagir. Donc, que Alain Mabanckou se rassure, et rassure la Diaspora, au second degré les faits sont rassurants ; la géopolitique a des subtilités jansénistes et jésuitiques que le Président Boukadia maîtrise à merveille avec un héroïsme honorant la Sous-Région, lui qui, parmi d’autres, fut à l’origine de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 contre Sassou, en notant que la thèse économique considérée fondamentale est un poncif qui cache l’arbre de la forêt : ce n’est pas en changeant de mentor que l’on résout la question.

La solution est d’un autre ordre plus subtil dont il est encore trop tôt pour en parler, notant que les atrocités faites dans le Pool, viennent de faire prendre conscience à la Communauté Internationale dont la France qu’il s’agit en fait d’une épuration ethnique qui perdure depuis 1997.

Comment se sortir de ce tragique génocide

Donc, la question est comment se sortir de ce tragique génocide semblant perdurer aujourd’hui sans que la Communauté Internationale devienne de fait un complice ?


Que la France ait bien compris la situation au Congo-Brazza, on peut y voir un indice avec la ministre de France, Audrey Azoulay, qui vient de remettre à Alain Mabanckou qui professe au Collège de Franceles insignes d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres, en rappelant que sa ville de Pointe-Noire a été privée de télécommunication pendant cinq jours lors de la dernière élection, façon de réprouver cette élection en stigmatisant par un carton rouge ceux passés en force contre la volonté du Peuple.

Modeste Boukadia a la confiance de la communauté internationale

D’autant que la France déclare terminer l’opération Sangaris pour la fin de l’année, que ce 13 mai au matin le Ministère des affaires étrangères du Congo a pris contact avec le représentant du Président Boukadia à Brazzaville pour lui demander : « Qui est votre Président » s’entendant dire : « Consulter votre gros dossier, sinon voyez Sassou, il le connait mieux que quiconque » et qu’on lui ait répondu « qu’une réunion interministérielle à propos de votre Président était prévue et qu’on lui faisait parvenir l’invitation transmise aux différents ministres », une façon de dire que le Président Boukadia, l’Homme Intègre passé sous silence, est au cœur du cyclone, interface providentiel ayant la confiance internationale par sa probité et sa parole en  étant dénué de revanche sans laxisme prônant le repli transitoire pour éviter le sang.

L’Ambassadeur de France exige la libération du Président Boukadia

D’autant que les Autorités Américaines et Européennes ne reconnaissent pas les dernières élections présidentielles ni la formation le 25 avril du gouvernement, que les Autorités belges ont refusé le 5 mai le visa à Clément Mouamba au motif : « on ne reconnaît pas votre gouvernement, libérez les prisonniers politiques » et que la France vient d’en faire autant, l’ambassadeur de France ayant haussé le ton lors de la dernière réunion, ce qui est inhabituel, pour exiger la libération du Président Boukadia et de tous les prisonniers politiques, y compris les 14 membres du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (en sigle CDRC, parti du Président Boukadia) séquestrés depuis le 21 août 2013, le Président Boukadia ayant été exfiltré du Congo avec l’appui de la France.

Condamnation du Congo-Brazzaville par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU

A noter qu’un jugement rendu en Cour d’Appel à Pointe-Noire (sans 1ère instance) relâcha 14 des 28 personnes arrêtées le 21 août 2013 et condamna les 14 autres à des peines d’emprisonnement dont certaines très lourdes pour des motifs reconnus illégitimes par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU saisie par le Président Boukadia en novembre 2013 et signifié par l’ONU au Président Sassou en décembre 2014, celui-ci ayant depuis fait le dos rond devant toutes tentatives de la diplomatie internationale qui pourtant n’a pas ménagé ses efforts à Brazzaville, les promesses de libération immédiate étant systématiquement non tenues et les emprisonnements arbitraires de l’opposition s’étant généralisés au point de créer un climat de terreur.

Donc, remarquable politique prévoyante du silence du Président Hollande relevant comme au judo dans l’attente de la faute de l’Autre pour pouvoir lui signifier un motif réel et sérieux, à savoir l’arrestation du Président Boukadia le 15 janvier dernier qui s’est présenté à l’aéroport de Maya Maya retournant au pays avec une condamnation par contumace de la cour de Pointe-Noire du 9 avril 2014, condamnation qui ne lui a jamais été signifiée et dont il est toujours impossible de s’en procurer une copie, une arrestation rocambolesque qui n’a jamais été médiatisée avec 1900 militaires, quatre chars et un hélicoptère militaire plus un appareil politico-judiciaire ayant investi tout l’aéroport pour accueillir et adouber le Président Boukadia et son épouse, celui-ci se voyant opposé le jugement par contumace aux mêmes motifs que ses hommes (des motifs reconnus abusifs par l’ONU au regard du droit international), puis séparé et embarqué sur un vol partant pour Pointe-Noire où il est depuis séquestré sans motif, le motif le plus grave retenu contre Lui et ses hommes ayant été « atteinte à la sûreté de l’Etat pour demande de gouvernement d’Union Nationale entre le Nord et le Sud » avec brandissement de pancartes « Carton rouge » à l’égard du gouvernement, une situation ubuesque qui porterait à en rire si de nombreuses vies n’étaient pas en jeu.

« Le Changement ne viendra que de Modeste Boukadia»

Le Président Boukadia conditionne sa propre sortie à celle de tous les prisonniers politiques du Congo

De source sûre, il semble que la Gendarmerie Nationale Congolaise fasse pression sur la Magistrature pour que celle-ci sorte le Président Boukadia. Celle-ci répond que l’on veut bien l’extraire car « le Changement ne viendra que de Lui », la question étant ses Hommes, le Président Boukadia conditionnant sa propre sortie à la leur et celle de tous les prisonniers politiques du Pays, lui-même étant reconnu comme tel par la Croix-Rouge Internationale nonobstant l’Avis de la Commission Internationale des Droits de l’Homme de l’ONU pour libérer ses Hommes et implicitement lui-même, l’auteur de la Requête à l’ONU incarcéré pour les mêmes motifs que ses Hommes. 

Quatre mois d’incarcération sans cause

En effet, rappelons, malgré l’omerta généralisée de l’Opposition Institutionnelle du Congo-Brazza à propos du Président Boukadia dont le nom brûle les langues même parmi les ténors de la Diaspora pour des raisons compréhensibles d’égo personnel, que celui-ci, ayant la double nationalité française et congolaise ayant prévenu lui-même les Autorités Congolaises et Françaises de son retour le 15 janvier 2016, fut arrêté ce jour en présence de son épouse à sa descente d’avion à Maya-Maya venant de Paris, se voyant opposé par ces Autorités le jugement jamais notifié rendu par contumace contre lui le 9 avril 2014, même jugement introuvable ce jour depuis toujours, et ayant condamné quatorze de ses compagnons politiques du C.D.R.C. à de lourdes peines d’emprisonnement et libérant les quatorze autres tous arrêtés le 21 août 2013 aux motifs reconnus abusifs par la Commission des Droits de l’Homme sur une requête émanant de lui-même, des recommandations signifiées au Président Sassou le 23-12-2014 qui depuis s’enferme dans un autisme diplomatique. 

Après quatre mois d’incarcération, les raisons ayant prévalu à la séquestration du 15 janvier dernier du Président Boukadia abusives au regard du droit international, par la Commission Internationale de Droits de l’Homme, toutes les demandes de remise en liberté se sont révélées sans suite par raison d’absence de motifs réels et sérieux. Conséquence collatérale de ce déni de justice dictatoriale, le Président Boukadia n’a pu enterrer sa mère décédée le troisième mois de la détention du Président du stress provoqué par la condamnation inique de son fils à trente (30) ans de travaux forcés.

Derniers événements, le commandant de zone de la Likouala assure avoir reçu note officielle pour procéder au transfert des 14 prisonniers politiques du CDRC détenus arbitrairement au regard du droit international par le Nord Congo et de 15 militaires attachés au colonel NTsourou, transfert qui devait se faire à Brazzaville pour procéder à leur libération officielle le 9 mai 2016 avec le Président Modeste Boukadia. Mais ce dimanche 8 mai, quand l’avion de la TAC affrété par l’Union Européenne est arrivé à Impfondo, il n’a pu embarquer que 9 militaires du colonel NTsourou et aucun membre du CDRC, ce qui est un détournement par le Président Sassou de la mission officielle de l’avion UE qui était la libération du Président Boukadia, de tous ses Hommes et de tous les prisonniers politiques, dont celle du colonel NTsourou et de ses hommes, ce qui est l’origine même du haussement de ton de l’Ambassadeur de France lui-même.

Paris, le 15 mai 2016, Terre de Droits de l’Homme
Georges Maltret, Conseiller accrédité auprès du Président Modeste Boukadia

Prisonniers politiques du CDRC: Manifestation devant l’Ambassade du Congo à Paris – 13/09/2013

L’association FVCB ( Femme victimes des violences au Congo Brazzaville) organise une manifestation.

Bonjour,
Venez nombreux devant l’ambassade du Congo-Brazzaville , 30 rue Paul Valérie, métro Victor Hugo, Vendredi 13 septembre 2013, de 11h à 14h,Pour manifester l’indignation d’emprisonner abusivement , des femmes et leurs bébés de huit mois(8mois)des citoyens arrachés de leurs domiciles, qui croupissent dans des prisons, depuis plus de 20 jours, parce qu’ils croient en un autre avenir.

Les familles et l’association de soutien au CDRC (Cercle des Démocrates et Républicains du Congo), dénoncent les arrestations arbitraires de militants et des cadres du parti.

Au 23 août 2013, c’est un total de 11 personnes dont un enfant de moins d’un an, qui ont été interpellées à leur domicile depuis le 16 août 2013Le président du parti démocrate du CDRC, Modeste Boukadia est devenu la cible d’une chasse à l’homme.

Le 21 août 2013, sur instruction du Préfet de Pointe-Noire, la gendarmerie a arrêté :

    •  le vice-président du CDRC, Sylvain MIAKAMONA,
    • le Secrétaire général du Kouilou du CDRC,
    • le fils du vice-Président, Ruden MAYALA, 
    • le sergent Alexandre MALONGA,
    •  y compris Mme TSIAKAKA Valentin et son bébé de 8 mois.

Le motif invoqué par le Préfet contacté serait un préparatif d’une insurrection. Cela est inacceptable et non fondé.

 Depuis sa création, le CDRC est un parti non violent. Il appelle à la mise en place de la démocratie et de l’instauration d’un gouvernement d’union nationale. Valeurs qui ont été rappelées lors d’un des Grands Meetings Populaires, celui du 11 Mai 2013 à Makélékélé (Brazzaville). Voir la vidéo : 

Par ce communiqué, nous attirons l’attention de l’Union Européenne, du Gouvernement Français, du Conseil de la Paix et de la Sécurité des Nations Unies, de la Commission de l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de la communauté internationale sur les dérives et agissements. 


Et nous appelons la communauté internationale à ouvrir une enquête et à faire pression par les forces diplomatiques pour faire cesser ces actes anti-démocratiques. 

Compléments d’information 

Le président du CDRC est M. Modeste Boukadia, né à Nkoungou au Congo (Territoire du Moyen-Congo de l’Afrique Equatoriale Française).

En 1996, M. Modeste Boukadia a créé le CDRC, le 1er parti enregistré au Congo-B. Avec les cadres et les militants, il engage le Congo dans la voie de la démocratie et de la relance de l’économie par l’émergence du marché intérieur congolais. 

Télécharger le Communique de presse pour plus d’information

Meeting du CDRC à Pointe-Noire – 29 Juin 2013

Le Cercle des Democrates et Republicains du Congo a tenu un grand meeting populaire à Pointe-Noire le 29 Juin 2013. Le meeting à la Place de la Gare de Tié-Tié à Pointe-Noire.  ci-dessous: le discours du president du CDRC, Modeste Boukadia:

PEUPLE DU CONGO, une fois de plus, je vous salue avec mon salut de paix véritable pour la construction de notre Pays dans la concorde, dans l’unité nationale et la réconciliation. 

PEUPLE du Kouilou et de Pointe-Noire, je vous salue ! Je voudrais vous exprimer tout le bonheur que je ressens d’être dans cette ville qui fut celle qui offrait de grandes et réelles possibilités aux Jeunes. Mais qu’est-elle devenue ?
Mais avant que nous répondions ensemble à cette question, laissez-moi d’abord rendre HOMMAGE à tous ceux qui nous ont quittés dans ces deux départements notamment nos parents morts dans l’accident ferroviaire à Mvougouti et Yanga. Je n’oublie pas, non plus, ceux de l’accident d’avion de Mvoumvou et ces derniers temps par ceux tués par l’accident de deux grumiers. Nous y associons aussi nos autres Morts de tous les départements. Merci de nous lever et d’observer une minute de silence pour tous nos compatriotes disparus.

MERCI. Je voudrais aussi saluer le roi Mâ-Loango qui avec les rois Makoko et Kongo dia Ntotela ont permis à notre Pays de devenir le Congo tel que nous le connaissons, UN et Indivisible. Par la suite, les Présidents Jacques Opangault de la Cuvette, Félix Tchicaya du Kouilou et Fulbert Youlou du Pool ont signé l’acte de naissance de la République du Congo, en cette belle ville de Pointe-Noire, le 28 Novembre 1958 déclarant irréversible le caractère UN et Indivisible dès lors où chacun d’entre nous aura les mêmes droits sans en aliéner les droits des autres ethnies qui constituent notre Grand Pays, le Congo.

C’est pourquoi, il m’est permis ici de rendre HOMMAGE à ces personnages historiques qui nous ont montré la voie de l’UNITE et de la RECONCILIATION au-delà de ce que nous avons pu vivre dès la prime enfance de notre République.

Hommage aussi doit être rendu entre autres à Stéphane TCHICHELLE et Jean-Pierre TCHYSTERE TCHICAYA, des dignes fils du Kouilou qui ont œuvré dans l’édification de l’unité nationale.

LE KOUILOU et POINTE-NOIRE sont nos départements qui doivent attirer l’attention de tout pouvoir pour apporter des solutions aux problèmes de l’Emploi. Il n’y a pas de fatalité. Les solutions existent.

"Debout pour la Nouvelle Republique du Congo"

Oui, j’entends votre lassitude, j’entends votre colère, j’entends votre impatience, j’entends votre détresse. Mais, j’entends aussi votre espoir et votre détermination ! C’est pourquoi, vous, vous êtes mis DEBOUT pour l’avènement de la Nouvelle République !.

C’est sur cet ESPOIR, cette grande richesse qui nous permet de nous dépasser que je fonde « L’AUTRE POLITIQUE – UNE NATION POUR TOUS » car c’est à vous les Jeunes de la mettre en œuvre. Oui, il faut finir avec la politique des slogans populistes du genre La Nouvelle Espérance, Le Chemin d’Avenir, etc. parce que ces politiques-là sont pour enrichir essentiellement la famille de Monsieur Sassou et ceux de son clan du PCA d’Oyo.
Cette AUTRE POLITIQUE s’adresse à toutes les Congolaises et tous les Congolais parce que c’est à nous tous qu’incombe le devoir de bâtir notre pays pour profiter, sans distinction d’ethnie et sans discrimination des autres, des ressources que regorgent notre Pays en construisant des usines et des entreprises, en permettant la formation professionnelle à tous nos Jeunes pour qu’ils aient accès à l’emploi avec revenu.

Oui, j’entends votre confiance parce que je connais parfaitement les problèmes qui se posent ici dans ces deux départements comme dans les autres départements c’est pourquoi le Programme de Gouvernement que je propose est pragmatique et lucide. Il est faisable. Ce programme repose sur la construction du Barrage du Kouilou, le développement du port de Pointe-Noire et la réhabilitation et l’extension de notre chemin de fer jusqu’à Impfondo.

"Bilan du Parti Congolais du Travail : apres 40 ans de pouvoir pas d’infrastructure, chomage des jeunes"

Maintenant, voyons ensemble le bilan de la politique du PCT. Le 27 Mai dernier, M. Sassou a déclaré à sa télévision que le Congo n’avait pas de route, d’électricité, d’eau courante, de bateau, etc. Mais qui devait construire tout cela ? Il a oublié qu’il est au pouvoir depuis 40 ans. Sur l’emploi des Jeunes, c’est un échec patent et pour preuve vous qui êtes là, vous n’avez jamais travaillé, vous avez été réduits à la débrouillardise et même le pouvoir PCT vous empêche de survivre en raflant ce que vous pouvez vendre ici et là… Ce même problème se pose dans les autres départements comme à Brazzaville où le pouvoir ordonne à la Police d’aller rafler les marchandises des Jeunes à Bacongo, à Makélékélé et ces marchandises se retrouvent en vente libre au sein même du Commissariat Central de Brazzaville. Le problème de l’emploi des Jeunes est une grande préoccupation pour moi, c’est la raison pour laquelle je suis là avec vous pour qu’ensemble nous le résolvions.

En effet, il y a 25ans à 30 ans, la ville de Pointe-Noire avec son port offrait aux Jeunes de grandes possibilités de réussites. Oui, j’affirme que pour les jeunes des autres départements, venir à Pointe-Noire était synonyme de réussite sociale. Aujourd’hui, que devient cette ville de rêve ? Une grande poubelle, un rassemblement de toutes les mafias, une ville où l’étranger a plus de droits que le Congolais. C’est vraiment triste…

Ici, comme à Brazzaville ou encore ailleurs dans nos villes, nous avons laissé le monopole du commerce aux étrangers parce que le PCT, fondamentalement communiste dans son sang, n’a rien compris à l’économie. Il ne met aucune barrière pour protéger nos propres commerçants. Trouvez-vous normal que les Ouest-Africains et les Chinois fassent du commerce du détail ? Ce n’est pas que je sois xénophobe, loin de là, mais je protège mes compatriotes parce que nous sommes dans une période de grave crise. Oui, je veux donner la priorité aux miens c’est-à-dire aux Congolaises et aux Congolais qui font leur petit commerce de proximité. Les Chinois savent construire mais chez eux pas chez nous et je ne veux pas qu’ils nous laissent beaucoup de petits-chinois. Ici nous avons besoin de nos partenaires historiques qui ont le savoir-faire dont nous avons besoin.

"Manque de formation universitaire a Pointe-Noire"

Que deviennent les jeunes qui obtiennent leur BAC à Pointe-Noire ? Ils sont obligés de se rendre à Brazzaville pour les études universitaires. Mais quelles études ? C’est comme ça depuis des décennies et le PCT ne cesse de dire qu’il travaille pour que le Congo devienne un Pays émergent alors que la capitale économique, la ville sur laquelle repose l’économie du pays, est incapable de donner ni emploi ni formation voire apprentissage à ses jeunes. Je ne parle pas d’université ou encore d’écoles dans le domaine du bois ou de la pétrochimie qui sont nos deux principales ressources naturelles à l’exportation. A quand la mise en valeur de ses produits pour faire de la plus-value ?

En plus, qui peut ici me dire, ce que deviendront les jeunes qui vont finir leurs études à l’Université Marien Ngouabi ? Des chômeurs pendant trois (3) décennies si l’on y prend garde. Car il n’existe aucune initiative d’insertion ni de formation véritablement professionnelle pour nos jeunes. Et si jamais, elles existent, elles n’existent que de nom. Constatez-le avec moi.

"Santé publique : hôpitaux d’Etat où l’on construit plutôt les morgues"

De la politique de santé publique, demandez aux femmes qui vont dans les maternités des hôpitaux d’Etat où l’on construit plutôt les morgues, comment elles sont traitées malgré les douleurs de l’enfantement qui les accablent ? Ces phénomènes de maltraitance de nos femmes à la maternité sont connus du PCT, mais ses dirigeants laissent faire car ils savent que ces sages-femmes et ces infirmières ne sont pas des fonctionnaires pour beaucoup. Et quand elles le sont, elles ne perçoivent qu’une bourse d’étudiant. La politique du PCT se résume par l’augmentation du taux de mortalité infantile et les décès des mères à l’accouchement.

"Rémunérations inégalitaires et sécurité sociale précaire"

Parlons des travailleurs dans les sociétés multinationales, comme Total, Eni, etc., qui ne perçoivent pas ce qu’il faut, car pour le même poste, le travailleur étranger reçoit une rémunération cinq (5) fois plus élevée que le Congolais. Allez y comprendre qu’en plein 21ème siècle que l’on vive encore ce genre de choses.

Et que dire de la multiplication des sous-traitances, dont les sociétés appartiennent aux enfants du Président ou de ses Ministres, qui ne versent rien à la Sécurité Sociale (CNSS). Les jeunes qui y travaillent ne savent même pas qu’ils n’auront pas de retraite lorsqu’ils seront usés. Et le PCT se demande pourquoi il n’arrive pas à payer les pensions des retraités. Voilà encore une preuve que Le Chemin d’Avenir du PCT n’est pas pour apporter des solutions aux problèmes d’emploi pour les Jeunes mais pour les exploiter comme des esclaves au profit des dignitaires du PCT. Alors que sous d’autres cieux, on parle de Couverture Maladie Universelle (CMU). Vous comprenez pourquoi le PCT n’arrive même pas à payer ses retraités au 21ème siècle.

"Loyers chers, eau, électricité inabordable sur Pointe-Noire"

Venons-en à notre Belle Ville de Pointe-Noire, vous constaterez avec moi que la Mairie de Pointe-Noireest très riche. Mais regardez comment les populations sont logées ; il n’y a même pas de logement sociaux, les loyers sont très chères, l’électricité et l’eau sont inabordables parce que les salaires ne suivent pas. Il n’est pas rare de voir quelqu’un mettre tout son salaire dans le loyer. C’est aussi ça le PCT, il place des maires qui se servent au lieu de servir le PEUPLE DU CONGO, les citoyens de ce pays. Ce problème se pose aussi sur l’ensemble du territoire.

"Promesse : paiement de rente aux propriétaires"

PEUPLE DU KOUILOU, je connais le problème et le mépris dont vous faites l’objet. Depuis toujours, le PCT a confisqué vos richesses, car dit-il, que les richesses du sous-sol appartiennent à l’Etat. Fort bien, mais avant que l’état ne trouve du pétrole à LOANGO ou à MBONDJI, à qui appartenaient ces terres ? Vous me direz aux terriens. Alors donnons aussi, aux terriens un peu de ce qui leur appartiennent. Moi BOUKADIA, je promets qu’à notre tour, Nous paierons une rente, aux propriétaires fonciers si on découvre du pétrole ou tout autre minerais sur vos Terres du Kouilou, du Niari, de la Lékoumou, de la Bouenza, du Pool, de Cuvette, de la Sangha et la Likouala, mêmes aux propriétaires des forêts où l’on coupe du bois.

"Investissements dans le secteur du bois et des produits pétroliers"

Oui, je confirme que nous sommes riches avec notre Population estimée à 4,7 millions d’habitants, nous sommes riches par nos forêts, nous sommes riches par notre océan et notre pétrole. C’est toute cette richesse qui nous rend fort, c’est pour cela que nous devons être unis, que nous devons tout faire pour préserver l’unité du pays et favoriser la réconciliation des Congolaises et des Congolais afin que la route vecteur d’avenir que je trace permette à chacun de nous de s’y retrouver pour que chacun de nous donne le meilleur de lui pour le développement du pays.

Avec nos ressources naturelles, nous disposons de devises qui doivent nous permettre d’acquérir des usines de bois ou de raffinage afin d’y envoyer un millier de Jeunes en formation et en apprentissage lesquels viendront à leur tour montrer à ceux qui resteront ici comment on travaille le bois et les produits pétroliers et les dérivées, gaz propane et gaz butane et le goudron pour que nous construisons des routes qui durent et qui ne tuent pas. Oui, pour ces deux grands projets, le bois et la pétrochimie, les contacts sont réalisables d’Etat à Etat.

"Un Gouvernement d’Union Nationale pour sauvegarder l’Unité Nationale"

C’est la raison pour laquelle PEUPLE DU CONGO, nous devons exiger la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale pour sauvegarder l’Unité Nationale et permettre la Réconciliation des Congolaises et des Congolais.

C’est pourquoi Mes Chers Compatriotes, j’appelle au RASSEMBLEMENT DES FORCES NOVATRICES pour vaincre les énergies régressives qu’est le PCT. Mais auparavant, j’aimerais dissiper quelques malentendus : je n’ai jamais participé à l’éviction du Président Lissouba. C’est Monsieur Sassou qui l’a chassé du pouvoir. Je n’y suis pour rien. On a divisé le sud par la guerre entre Pascal Lissouba et Bernard Kolélas ; on a divisé le Pool entre Fulbert Youlou et Massamba-Débat. Aujourd’hui, je dis de manière claire qu’il n’y a plus de Nibolek ni de Check. Nous sommes tous Congolais et je veux l’unité tout le Sud, je veux l’unité du Pays, je veux l’unité du Congo.

Concernant le « Coq », Monsieur Sassou a reconnu qu’il me le devait. Reconnaître une dette n’est pas la rembourser. J’attends maintenant qu’il me fixe la date pour me le donner, pour mettre en place le Gouvernement d’Union Nationale. Sinon, dès maintenant, et de manière responsable, je demande à tous les Congolais du sud qui sont dans la partie nord du pays de commencer à rentrer, pas précipitamment mais sans lambiner non plus, chez eux ici au sud du pays. Je demande à Monsieur Sassou d’assurer leur sécurité pendant leur retour comme j’assure la sécurité des biens et des compatriotes du nord qui sont ici au sud du pays. Je ne les chasse pas car ce sont des Congolais mais je demande à Monsieur Sassou de les appeler à rentrer chez eux aussi au nord du pays où il a créé la capitale au PCA d’Oyo de la République du Nord Congo. Je confirme que si le Gouvernement d’Union Nationale n’est pas installée alors Monsieur Sassou sera au Nord et Moi, Boukadia, je serai au Sud. Et le pays ne s’en portera que mieux. Parce que c’est lui qui divise le pays par la discrimination des Congolais avec son gouvernement et son haut commandement à forte dominance de près de 98% des ressortissants du PCA d’Oyo.

"Appel aux Démocrates et tous les Républicains a rejoindre le CDRC"

Oui, j’appelle tous les Démocrates et tous les Républicains de quelque bord qu’ils soient de nous rejoindre. De même, Oui, j’ouvre largement mes bras à tous ceux qui se sentent orphelins parce que rejetés par le PCT après l’avoir servi, à l’instar du jeune Okombi Salissa qui a refusé de s’allier au PCT, par la fusion de son parti à celui-ci car il sait que le PCT qui depuis plus de 40 ans dirige le pays sans partage, n’a plus rien à proposer au Congo. Oui, je le félicite de sa clairvoyance pour avoir renié la médiocrité. Je lui ouvre mes bras comme aux autres pour qu’ils participent, avec nous, à la restauration de la démocratie et de la réconciliation du pays et s’affermir avec les démocrates et les républicains. 

Oui, j’appelle également tous ceux de l’opposition qui mènent le vrai combat de la défense des acquis de la Conférence Nationale Souveraine et donc de la démocratie à nous rejoindre.

Retrouvons-nous dans un GRAND RASSEMBLEMENT DES FORCES NOVATRICES pour la défense des libertés fondamentales et pour le développement du pays que nous avons qualifiés « L’AUTRE POLITIQUE – UNE NATION POUR TOUS » pour barrer la voie au PCT qui cherche à se maintenir au pouvoir par tous les moyens, en voulant modifier la constitution.

En effet, pourquoi vouloir modifier la constitution qui va si bien au PCT qui avait écarté les leaders des autres partis en 2009 de la course vers la Magistrature Suprême quand cette fois ci, ce sont eux qui seront écartés ? En effet, après avoir consulté les juristes de notre pays dont la conclusion est sans appel : la Constitution du 20 Janvier 2002 ne peut pas être modifié, le PCT veut concocter le PCT reprend à son compte « l’Additif au document : Stratégies et tactiques du Bureau Exécutif National du RDD » adopté le 15 Juillet 1993 qui recommande « rétro Juillet 1968 » ou « l’expérience de Mars 1977 qui doit être mis à profit » ou encore « Juin 1997 » afin de modifier par coup d’Etat la Constitution du 20 Janvier 2002. Nous disons haut et fort que personne ne peut plus faire un coup d’Etat ici aux fins de modification de la Constitution.

"A 70 ans en 2013 Denis Sassou ne pourra plus être candidat à sa propre succession"

Oui ! LE PEUPLE DU CONGO n’a pas intérêt à ce que la Constitution du 20 Janvier 2002 soit modifiée. Monsieur Denis Sassou en 2016, dont la femme vient de fêter avec faste avec l’argent public ses 70 ans en cette année 2013, ne pourra plus être candidat à sa propre succession comme cela lui a été dit de manière claire lors de son dernier voyage en France « Faites vos valises, vous ne devez pas modifier la constitution et vous ne devez pas non plus vous présenter. » En clair, l’Europe lui a signifié son congé. Alors PEUPLE DU CONGO, signifiez- lui vous aussi son congé dans la dignité pour qu’il sorte par la grande porte.

Si le Peuple du Congo descend dans la rue parce qu’il est fatigué de cette politique sans issue, je mets en garde Monsieur MBOULOU que si jamais une goutte de sang d’un Congolais est versé par la Police, alors il sera le premier Ministre de l’Intérieur de ce pays qui goûtera aux joies de la prison comme celui de la Tunisie. Personne ici ne peut plus faire de coup d’Etat ni verser du sang congolais. C’est pourquoi, je demande au général Jean-François NDENGUET, directeur national de la Police d’être pour une fois du côté du PEUPLE DU CONGO qui veut le changement pour que ce que je lui avais dit en son temps « PIKI KAYEKO NTOMBOKOLO NTSINGA » mais il doit me dire qui sera PIKI et qui sera NTSINGA ! Pour une fois, qu’il fasse quelque chose de bien, qu’il soit du côté du Peuple du Congo et que nous regardions ensemble devant.

C’est la raison pour laquelle, Vous PEUPLE DU CONGO, vous devez IMPERATIVEMENT refuser par tous les moyens, toute proposition de modification ou de changement d’où qu’elle vienne de la Constitution du 20 Janvier 2002. Parce que PEUPLE DU CONGO, tu es le Seul Souverain.

Vive le Congo,

Vive la République Une et Indivisible,

Je vous remercie.

Modeste BOUKADIA
Président du Cercle des démocrates et républicains du Congo

Congo Brazzaville : Modeste Boukadia appelle à un « gouvernement d’union nationale »- 5/02/2013

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Modeste Boukadia appelle à un « gouvernement d’union nationale »,comme « solution à la crise actuelle »

Le président du C.d.r.c. (Cercle des démocrates et républicains du Congo), parti situé à l’opposition, Modeste Boukadia, a donné une conférence de presse, dimanche 3 février 2013, dans la salle Abbé Louis Badila, au siège de La Semaine Africaine, à Brazzaville, sur le thème : « Quelles perspectives pour 2013 ? ». Au cours de cette conférence, il a parlé de son parti et abordé la situation politique nationale. Parlant du dialogue, il a estimé qu’il faut organiser « une conférence nationale », qui aboutira à la formation du gouvernement d’union nationale qui, selon lui, est « la solution à la crise actuelle ». Mais, il s’oppose à toute violence qui conduirait le pays à la ruine et à la destruction. Et également, à la modification de la constitution.

La conférence de presse du président du C.d.r.c. tenait aussi lieu de rentrée politique et de vœux à la presse. « Il est vrai qu’il était prévu la cérémonie de présentation des vœux à la presse, le 15 janvier dernier. Mais, cela n’a pas été possible, nous nous serions retrouvés, en principe, à la mairie centrale, précisément à l’hôtel de ville de Brazzaville, qui est le lieu même des vrais citoyens. Mais aujourd’hui, notre joie est encore beaucoup plus grande, parce que nous nous retrouvons dans une salle de presse, c’est-à-dire, le lieu des personnes engagées à éclairer l’opinion. Et vous comprenez que, pour moi, c’est un vrai bonheur, d’autant que je me suis toujours engagé, battu, pour que les journalistes soient véritablement libres, non verrouillés. C’est pour ça que le choix de cette salle m’honore beaucoup. Et vous savez aussi, je suis très heureux d’être ici, parce que, un des grands directeurs de rédaction de La Semaine Africaine, l’abbé Louis Badila, avait été torturé pour son combat de défendre les valeurs de la République. Donc, c’est pour moi une grande joie d’être ici », a-t-il dit d’entrée de jeu.

Le président du C.d.r.c. estime que les journalistes ont un rôle important à jouer dans le développement du pays. « Un pays se meurt quand les journalistes ne font plus leur travail, quand les journalistes sont soumis à un quelconque pouvoir, les peuples ne peuvent plus s’exprimer », a-t-il déclaré. Modeste Boukadia n’a pas voulu faire de quelconque bilan. Il a voulu, plutôt, regarder l’avenir. Les jeunes qui constituent 56% de la population sont une richesse pour le pays. « Il faut que ces jeunes aient une bonne formation professionnelle. Pour qu’ils soient, comme à l’époque, reconnus comme de vrais travailleurs ». « Malheureusement aujourd’hui, on met l’argent devant tout », a-t-il regretté.

Pour lui, au regard des ressources du pays et de sa population, « nous avons la possibilité de faire travailler tout le monde, parce que nous ne sommes pas nombreux ». Selon lui, le président Denis Sassou Nguesso « a fait ce qu’il pensait que c’était juste pour le pays ». « Mais force est de constater que ce qu’il pensait que c’était juste pour le pays, ne l’est pas pour les Congolais. Alors, lorsqu’on tire ces conséquences, là, il y a un choix qui s’impose. Le choix, c’est de savoir comment faire pour que tous les citoyens de ce pays se disent, finalement : c’est notre pays. La seule façon, c’est que nous mettions tout pour qu’il n’y ait plus de division, pour que certains ne se sentent pas lésés, pour que notre unité soit véritablement nationale. Voilà la voie », a-t-il indiqué.

Modeste Boukadia pense que la voie pour y parvenir n’est pas dans la violence. « Tout le monde a acclamé les « printemps arabes », mais où en sommes-nous, aujourd’hui ? En Egypte, les gens sont encore dans la rue, pour demander le départ du président qui vient d’être élu ; où en sont les Tunisiens, les Libyens, les Yéménites, les Syriens ? Vous comprenez que je ne peux pas aborder cette vois-là, parce qu’elle est sans issue », a-t-il dit. Pour lui, la voie demeure le dialogue. « Car, pour moi, la vraie voie, c’est de tendre la main. Même si en face, on ne la prend pas, je la tends toujours », a-t-il fait savoir.

Le président du C.d.r.c. estime que, ce que le président Denis Sassou Nguesso a fait pour la Centrafrique, il peut aussi le faire pour son pays. « Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a été désigné médiateur, il est allé régler ce problème à Libreville, en disant à Bozizé : « Mettons en place un gouvernement d’union nationale. Mais Bozizé qui était réticent, au départ, a fini par accepter. « Alors, je crois que, lorsqu’on règle une situation similaire qui se passe à l’extérieur, on doit se retrouver aussi dans son propre pays, en famille », a-t-il estimé.

Modeste Boukadia a aussi donné son pointe de vue concernant le débat sur la constitution. « Il n’est pas nécessaire de changer la constitution, parce qu’elle a été conçue expressément pour Monsieur le président Denis Sassou Nguesso ; parce qu’il avait des conseillers qui lui avaient dit qu’il pouvait être là, jusqu’en 2016 ; mais on ne change pas en cours. Le costume de Monsieur le président lui va bien. On ne peut pas détricoter ce costume-là. Si on le détricote, je vous assure, je vous donne ma parole, il y aura deux Congo », a-t-il déclaré. Voilà les grands points des perspectives de Modeste Boukadia pour 2013.

Pascal-Azad DOKO in La Semaine Africaine N°3263 du mardi 5 février 2013.

Sassou Nguesso confirme la mise en place de l’Etat du Nord Congo – 18/02/2013

La Griffe N°162 du 13 au 20 février 2013 (page 3)

Pendant que Sassou Nguesso nomme des Généraux de son clan, Modeste Boukadia appelle à la nomination d’un gouvernement d’union nationale lors de ses rencontres avec la population pour l’unité du pays pour enrayer le concept infernal «Nord/Sud » qui mine le Congo. « Notre histoire remémore que nous vivions unis et ne faisions pas de différences entre un ressortissant du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest. » Tout en exprimant sa désapprobation sur les nominations des Généraux sur la base clanique, le président du C.D.R.C. explique aux populations, aux responsables des autres partis et à des officiers généraux et supérieurs que si « le PCT modifie la Constitution du 20 Janvier 2002, ce sera la porte ouverte à la création de deux Etats au Congo. Cela fera mal mais nous y arriverons » a-t-il dit lors de sa dernière conférence de presse le 3 février à Brazzaville.

Modeste Boukadia justifie sa position sur le comportement qu’il qualifie d’atteinte à l’intégrité nationale « Je ne comprends pas qu’il empêche François Bozizé qui voulait modifier la Constitution pour se maintenir, ce qui a déclenché la levée de boucliers de la Séléka. Il a pesé de tout son poids pour que le président centrafricain ne modifie pas sa constitution et mette en place un gouvernement d’union nationale pour sauvegarder l’unité et la paix au Centrafrique. Ici, au Congo, où il a signé des engagements le 20 octobre 1997, il pratique la politique de « faites ce que je vous dis mais ne faites pas ce que je fais. » Dans ces conditions, la voie est ouverte à la mise en place de deux Etats au Congo ; un Etat du Nord-Congo déjà en place par la composition du gouvernement actuel et le Haut Commandement Militaire et que les conseils de ministres se tiennent dans sa capitale Oyo, et un Etat du Sud-Congo à configurer » a-t-il savoir.

La conférence de presse du président du C.D.R.C. hante les allées du pouvoir. Le Président Sassou a déclaré à ses proches « Mais où veut-il mettre les frontières… » Cependant, Modeste Boukadia en défenseur de l’unité et de l’intégrité nationale a précisé sa pensée « J’exige la conférence nationale pour que nous remettions l’Etat Congolais dans ses fonctions. Je l’exige pour que les jeunes retrouvent de l’emploi, les fonctionnaires soient à la hauteur de subvenir à leurs besoins afin qu’ils aient une bonne retraite ; pour que les commerçants retrouvent leur place. Je ne suis pas xénophobe, mais je ne voudrais pas que le commerce dans notre pays soit pris d’assaut par des étrangers, comme c’est le cas aujourd’hui ; je ne veux plus que l’argent des ressources naturelles de notre pays soit la chasse gardée d’un groupe d’individus… Voilà le Congo que je dessine pour la vie de toutes ces populations. » En ajoutant que ladite conférence nationale doit être convoquée par le gouvernement d’union nationale ; sans cela, c’est la voie ouverte à des difficultés majeures.

Le Congo est a reconstruire

Modeste Boukadia occupe de plus en plus l’espace avec ses nombreuses descentes dans les quartiers de Brazzaville au cours desquelles il explique sa vision de l’avenir. La question que tout le monde se pose au Pct est de savoir ce que fera le président Denis Sassou Nguesso. 

Cependant, certains de ses plus proches ne sont pas rassurés à l’instar du Premier secrétaire du Pct qui s’est interrogé à haute voix  si le président Modeste Boukadia ne cherche que le gouvernement d’union nationale ou autre chose ?

D’autres, en petit comité expliquent : « On connaît la détermination de ce Modeste Boukadia qui n’a jamais cessé d’exiger la mise en place d’un gouvernement d’union nationale depuis 2008 avec la nomination d’un Premier ministre, chef de gouvernement dont il dessine les contours. Il doit y avoir quelque-chose qui nous échappe mais que le Président et lui en ont la maîtrise jusqu’à risquer le déchirement du pays. Au point où il est assuré de sa popularité auprès de la population et de plusieurs officiers et sous-officiers parce qu’il incarne ce qu’ils attendent, il est aussi conscient que l’image du Président de la République s’est fortement dégradée au niveau de la communauté internationale avec tous ses dossiers qui le plombent et le comportement de ses enfants, il sait aussi que si le Président met l’armée en mouvement, une bonne partie de celle-ci ne suivra pas parce que délaissée, Modeste Boukadia a conscience qu’il a les cartes en mains, surtout que l’opposition est décriée par la population, il peut pousser le bouchon d’aller jusqu’au bout… Le Président a tardé trop longtemps pour le recevoir. Aujourd’hui, en le recevant, il apparaîtra comme celui qui a sauvé l’unité nationale et il n’y a plus d’autre issue que le « grand frère » et « son petit frère » se rencontrent pour désamorcer la crise qui risque d’emporter tout le travail fait. Décidément, les vieux démons mis dans le placard par Marien Ngouabi ont refait surface… Et c’est son successeur qui risque de faire sauter le verrou de cette unité de surface qui n’a jamais pris si l’un et l’autre qui semblent bien se connaître ne font pas un pas l’un vers l’autre. »

Les 52 généraux qui font risquent de basculer le Congo en deux Etats : le Nord-Congo et le Sud-Congo !

Voici les 52 nouveaux et anciens Généraux de l’Armée Congolaise de la discorde entre Sassou Nguesso et Modeste Boukadia qui risquent de basculer le Congo en deux Etats : le Nord-Congo et le Sud-Congo !

Ambroise Mopendza, Grégoire Ebadep Myllah, Nianga Ngatsé Mbouala et Mathias Bangui des Forces armées et de la marine nationale, ainsi qu’Antoine Bouiti, Michel Ombeli, Albert Ngoto, Philippe Obara de la police, ont tous été nommés au grade de général de brigade et général de 1ère classe. Alors que Jean Dominique Okemba et Jean François Ndenguet, anciens généraux, ont été promus, respectivement, aux grades de vice-amiral et de général de police de 2ème classe.

Les anciens Généraux et leurs régions

Région de la Cuvette : 25 Officiers Généraux

1. Jacques Joachim YHOMBI-OPANGO,

2. Denis SASSOU NGUESSO, 

3. Jean Dominique OKEMBA, 
4. Norbert DABIRA, 
5. Blaise ADOUA, 
6. Jean Marie Michel MOKOKO, 
7. Hilaire MOKO, 
8. Yvon Jacques NDOLOU, 
9. Charles Richard MONDJO, 
10. Guy Blanchard OKOY, 
11. Philippe LONGONDA, 
12. Jacques MORLENDE,
13. Fulgor ONGOBO 
14. Jean François NDENGUET,
15. Gilbert BOKEMBA, 
16. Emmanuel AVOUKOU, 
17. Victor MOIGNY, 
18. ÉBATA, 
19. Pierre OBA, 
20. BOUAGNABEA MOUNDANZA, 
21. Georges MAYOULOU, 
22. NIOMBÉLA-ELENGA, 
23. Emmanuel ELENGA,
24. François OSSÉLÉ, 
25. Pierre NGOMBÉ. 

Région du Pool : 4 Officiers Généraux

1. Anselme MACKOUMBOU-KOUKA, 

 2. Aaron KAKOU, 

 3. Prosper NKONTA, 

 4. René BOUKAKA.

Région des Plateaux : 4 Officiers Généraux

1. Florent NTSIBA, 

2. Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ-MONGO, 

3. Emmanuel ETA-ONKA, 

 4. Raymond Damase NGOLLO.

Région de la Likouala : 4 Officiers Généraux

1. Gilbert MOKOKI, 

2. Léonard ESSONGO, 
3. NDONGO MOKANA, 
4. François AYAYEN.

Région du Kouilou : 3 Officiers Généraux

1. Louis Sylvain GOMA, 

2. Guy Pierre GARCIA, 

 3. Jean Philippe.

Région de la Bouenza : 1 Officier Général

1. Guy Bleck Clément MAMBOU.

Région du Niari : 1 Officier Général

1. Grégoire MABIKA.

Région de la Sangha : 1 Officier Général

1. Paul MBOT.

Région de la Lékoumou : 1 Officier Général

1. Franck-Xavier Ndongo MOUKANA.

Région de la Cuvette-Ouest : Néant.

Il sied de signaler que Frédéric Mbaho aussi se réclamait du grade de général d’Armée suite à sa nomination, semble-t-il, par Pascal Lissouba. Seulement, ce grade lui a déjà coûté un emprisonnement et un procès à Brazzaville. Jusqu’à ce jour, il n’est jamais affiché officiellement sur ce grade.

En somme, le Congo compte 52 officiers généraux dont on ignore à ce jour le salaire mensuel. Y aura-t-il une session spéciale pour la publication de ces salaires comme l’ont été les salaires de certains ministres chiffrés à 15 millions de Fcfa par mois ? La question reste posée (Source Afrik 53).

La Griffe N°162 du 13 au 20 février 2013 (page 3).

Dialogue ou États généraux de la nation

Dialogue ou États généraux de la nation,  Modeste BOUKADIA dit sa part de vérité et demande la dissolution de l’Assemblée nationale

Murielle Ossié in La Griffe N°162 du 13 au 20 février 2013 

Le Congo héberge des hommes politiques qui ne gardent pas leurs langues dans la poche. En tout cas, Modeste Boukadia (président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo « C.D.R.C. ») en est un. Car lors de sa conférence de presse organisée à Brazzaville (Ndr, le 3 février dernier), l’homme a dit tout haut ce que les uns et les autres pensent tout bas.

Partant de la situation du pays, Modeste Boukadia a dit sans tabou que « le Congo ne marche pas. Le peuple souffre. Le panier de la ménagère laisse à désirer car les prix des denrées alimentaires crèvent les poches des populations. Mais tous ces faits incombent au gouvernement qui n’est pas regardant sur les conditions de vie des populations », a-t-il dit.

 

Ainsi, pour remédier à cette situation que traverse le Congo, Modeste Boukadia a exigé la tenue d’une conférence nationale qui sera comme un tamis ; une conférence nationale exclue de l’esprit de la chasse aux sorcières ; une conférence nationale qui ne sera pas à l’image de celle de 1991 instrumentalisée, brouillée par les cadres « fabriqués » par le Pct parce que pour lui « si tous ceux qui avaient pris part à cette conférence nationale étaient des démocrates, on aurait mis à l’époque Monsieur Sassou en prison ; on aurait pu réquisitionner beaucoup de choses ; on aurait pu exclure Monsieur Sassou de la course présidentielle de 1992. Alors, comme la majorité des gens à cette conférence étaient des « pions » du Pct, ils ont donc bousillé cette grand’messe en créant des différents courants.

Ce que je propose aujourd’hui, c’est une vraie rencontre où les Congolais trouveront des solutions idoines pour la bonne gouvernance et la vraie unité nationale, d’autant plus que nous constatons qu’il y a un Etat du Nord dans ce pays.

Il faut que nous nous asseyions. C’est notre pays à tous. Mais si nous n’arrivions pas à nous entendre, nous risquons de nous retrouver avec un Etat du sud Congo. J’espère que nous n’arriverions pas là parce que, moi, j’ai besoin des forêts du nord. J’en ai besoin parce que mon pays est UN et Indivisible. La Constitution du 20 janvier 2002 est claire sur ce point et toutes les richesses qui se trouvent dans ce pays appartiennent aux Congolais. Je suis Congolais, je dois en jouir…

J’ai entendu dire que le Pct est en train de vouloir organiser un dialogue. Je dis que ce dialogue est une fuite en avant ; il n’arrangera pas les choses. » a-t-il dit.

 

Dans sa vision, le président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo entend par la conférence nationale affiner toutes actions pour atteindre les objectifs d’un mieux-être pour tous les citoyens du Congo. Mais ceci ne pourrait être mis en évidence que si tous les acteurs politiques et de la société civile accordaient leurs violons tant pour la gestion de la chose publique que pour l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles.

Modeste Boukadia demande la dissolution de l’Assemblée nationale congolaise

A propos des élections, Modeste Boukadia a demandé au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et de mettre en place un gouvernement d’union nationale. Cette demande tire sa genèse sur le rendu du Conseil Constitutionnel, qui, selon le président du C.D.R.C., a « reconnu l’inorganisation, le manque de transparence des élections. »

Sur la base de cette appréciation de la Cour Constitutionnelle, Modeste Boukadia indique qu’il est donc de bon aloi de méconnaître l’honorabilité des députés siégeant à l’Assemblée nationale actuelle.

« Le Peuple du Congo, est conscient que tous les nominés d’Ewo de décembre 2011 ne peuvent se prévaloir en toute constitutionnalité d’être les représentants choisis par lui, car le taux d’abstention chiffré à 94% issu du simulacre des élections législatives de juillet 2012 est criant de vérité. Cela implique au meilleur des cas que seulement 6% du corps électoral adouba cette Représentation. Nous sommes heureux au C.D.R.C. que le Conseil Constitutionnel ait statué anticonstitutionnelles ces élections, ce qui suppose tirer les conséquences » a-t-il dit avant d’ajouter « C’est la raison fondamentale pour laquelle au C.D.R.C. nous préconisons la transition démocratique afin d’éviter le déséquilibre des choses qui commence par nos institutions quand on sait que dans notre pays, avec son Parlement monocolore nommé par décret présidentiel, le gouvernement et le Haut Commandement Militaire ne reflètent pas l’Unité Nationale. Les membres de ces institutions sont issus à 98% de la partie Nord du pays ; ce qui constitue une violation flagrante du principe de la non-discrimination de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen laquelle stipule « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »

Le Congo est a reconstruire

Le Congo avant-dernier sur l’indice de prospérité mondiale 

Parlant de la situation du peuple lambda, Modeste Boukadia a indiqué que le pays est à reconstruire. Car, sa situation financière n’est pas brillante. Les fonctionnaires tirent le diable par la queue et atteignent difficilement le bout du mois avec leurs maigres salaires ; les bourses des étudiants à l’étranger sont impayées depuis de nombreux mois. Malgré son étiquette de producteur de bois et de pétrole, le Congo vient d’être classé avant-dernier sur l’indice de prospérité mondiale par The Lagatum Institute.

Poursuivant son constat, le président du Cercle des démocrates et Républicains du Congo a relevé qu’on assiste à une perte de repères culturels voire traditionnels au profit de comportements exogènes pour le moins destructeurs. Et, que dire de l’accentuation d’une discrimination entre Congolais au bénéfice des ressortissants ouest-africains ?

« L’Union fait la Force » dit un adage et ce n’est pas un vain mot. « A travers ce geste significatif, nous bâtirons un véritable État de droit, une véritable démocratie, une bonne gouvernance et une justice juste au service du peuple et non au service des individus qui voudraient s’échapper aux retombées de leur passé catastrophique.

Nous souhaitons déléguer les pouvoirs de façon démocratique, par des élections transparentes avec un découpage électoral fiable et des listes électorales issue d’un recensement des populations organisé selon les règles de l’art.

Pour cela, il faut s’asseoir en conférence nationale afin de remettre notre pays sur le chemin des Etats de droit, avec des mesures concrètes permettant un découpage électoral fiable, un recensement de la population selon les règles de l’art et des élections équitables, transparentes et crédibles afin que les élus soient respectés par tous. »

 

Signalons que le C.D.R.C. est un parti politique existant sur l’étendue du territoire national et qui fait des propositions pour que les intérêts du peuple congolais ne soient pas réquisitionner par quelques-uns.

 

« Notre histoire remémore que nous vivions unis et ne faisions pas de différences entre un ressortissant du Nord, du Sud, de l’est et de l’Ouest. Il n’y avait pas de ressortissants du Pool, de la Cuvette, du Kouilou ou des Plateaux. Quand nous allions d’un point à un autre, personne ne disait que vous êtes Bakongo, Téké, Vili, Mbochi ou Ngangoulou. Ces dénominations n’existaient que dans la cervelle de ceux qui apprenaient les ethnies du Congo pour leur culture générale.

J’exige donc la conférence nationale pour que nous remettions l’Etat Congolais dans ses fonctions. Je l’exige pour que les jeunes retrouvent de l’emploi, les fonctionnaires soient à la hauteur de subvenir à leurs besoins afin qu’ils aient une bonne retraite ; pour que les commerçants retrouvent leur place. Je ne suis pas xénophobe, mais je ne voudrais pas que le commerce dans notre pays soit pris d’assaut par des étrangers, comme c’est le cas aujourd’hui ; je ne veux plus que l’argent des ressources naturelles de notre pays soit la chasse gardée d’un groupe d’individus…


Voilà le Congo que je dessine pour la vie de toutes ces populations. » a dit Modeste Boukadia.