Modeste Boukadia President of the Circle of Democrats and Republicans of the Congo
March 20, 2018 1:45 AM ET
https://dailycaller.com/2018/03/20/its-time-to-make-congo-brazzaville-great/
You never truly understand the meaning of the words “freedom” and “liberty” until those things are taken from you. It was a cold, dark night in a filthy prison when I first began to really understand what freedom and liberty meant.
I had arrived, a few days earlier, back in my home country. I decided to return home because my fellow countrymen had called me home to once again run for President. I had already run twice and won both times.
But each time, a man of unspeakable evil had cancelled the elections after he only received 8 percent of the votes. I felt a calling to try again to fight for democracy and freedom in my beloved homeland of Congo-Brazzaville.
I was greeted by a large crowd upon my arrival at the airport. Members of the dictator’s military immediately threw me in prison. They beat me. They tortured me. But I never gave up hope — hope that one day my country would rise up.
I was held for 575 days without much food or any medicine. I was repeatedly beaten, bloodied and bruised. But I never gave up.
One day, a woman came to see me in prison. She told me that I was soon to be released. I was shocked. She told me President Donald Trump and his administration had arranged for me to be exiled where I could get the medical treatment I now needed. That was the first time I ever heard of President Trump.
President Trump may have saved my life. But he most certainly saved my dream. My dream is of a new Congo where everyone is free. My dream is of a new Congo where the resources God gave us help children go to school, build hospitals for the ill and create jobs for families. My dream is of a country where men and women are truly free to chart their own course.
My country is blessed with minerals, gems, energy and fertile soil. But my people live in despair because our dictator chooses to line his own pockets instead of caring for his own people. He suffers not from just corruption but from evil.
Thanks to the United States, I am now a free man. However, my fellow countrymen are far from free. Many political prisoners languish in prisons just like mine. Many more suffer severe hunger and from contagious diseases. None are truly free. Most troubling, their suffering is leading to increased violence.
I have nothing but admiration for the United States of America and President Trump and the actions that were taken to free me. Few know of what he and your country did, maybe even fewer care. But I will never forget. My countrymen will never forget.
Modeste Boukadia is president of the Circle of Democrats and Republicans of the Congo (CDRC).
The views and opinions expressed in this commentary are those of the author and do not reflect the official position of The Daily Caller.
Il est temps que le Congo devienne un Grand Etat
Vous ne comprendrez jamais vraiment la signification du mot « liberté » tant que celle-ci ne vous as pas été ôtée. C’est au cours d’une nuit froide et sombre, dans une prison crasseuse que j’ai commencé à vraiment comprendre ce que signifie le mot « liberté ».
J’étais arrivé, quelques jours plus tôt, dans mon pays d’origine. J’avais décidé de rentrer chez moi parce que mes compatriotes m’avaient appelé chez moi pour me présenter de nouveau au poste de président. J’avais déjà concouru deux fois au poste et gagné les deux fois. [1]
Mais à chaque fois, un homme d’une rare inhumanité avait annulé les élections après avoir obtenu seulement 8% des voix. J’ai ressenti le besoin d’essayer à nouveau de me battre pour la démocratie et la liberté dans ma patrie bien-aimée du Congo-Brazzaville.
J’ai été accueilli par une foule nombreuse lors de mon arrivée à l’aéroport. Des membres de l’armée du dictateur m’ont immédiatement jeté en prison. Ils m’ont battu. Ils m’ont torturé. Mais je n’ai jamais perdu espoir – l’espoir qu’un jour mon pays se lèvera.
J’ai été détenu pendant 575 jours avec peu un accès limité à une nourriture et des médicaments adaptés. J’ai été battu à plusieurs reprises, ensanglanté et meurtri. Mais je n’ai jamais abandonné. [2]
Un jour, une femme est venue me voir en prison. Elle m’a dit que je serais bientôt libéré. J’étais choqué. Elle m’a dit que le président Donald Trump et son administration avaient fait en sorte que je sois exilé pour recevoir les soins médicaux dont j’avais besoin. C’était la première fois que j’entendais parler du président Trump.
Le président Trump a peut-être sauvé ma vie. Mais il a certainement sauvé mon rêve. Mon rêve est d’un nouveau Congo où tout le monde est libre. Mon rêve est celui d’un nouveau Congo où les ressources que Dieu nous a données aident les enfants à aller à l’école, à construire des hôpitaux pour les malades et à créer des emplois pour les familles. Mon rêve est d’un pays où les hommes et les femmes sont vraiment libres de tracer leur propre voie.
Mon pays est béni avec des minéraux, des pierres précieuses, de l’énergie et un sol fertile. Mais mon peuple vit dans le désespoir parce que notre dictateur choisit de remplir ses propres poches au lieu de prendre soin de son propre peuple. Il souffre non seulement de la corruption mais du mal.
Grâce aux États-Unis, je suis maintenant un homme libre. Cependant, mes compatriotes sont loin d’être libres. Beaucoup de prisonniers politiques croupissent dans des prisons comme la mienne. Beaucoup d’autres souffrent d’une faim sévère et de maladies contagieuses. Aucun n’est vraiment libre. Plus troublant, leur souffrance entraîne une violence accrue.
Je n’ai que de l’admiration pour les États-Unis d’Amérique et le président Trump et les mesures prises pour me libérer. Peu savent ce que lui et votre pays ont fait, peut-être même moins s’en préoccupent. Mais je n’oublierai jamais. Mes compatriotes n’oublieront jamais.
Modeste Boukadia est président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC).
Notes
[1] L’élection de 1997 avait été annulée par un coup d’état, l’élection de 2009 était non-conforme à la Constitution de 2002 et M. Boukadia avait appelé à l’abstention. Déjà privée de légitimité constitutionnelle, une abstention record avait vidée l’élection de sa légitimité populaire. Pour l’élection de 2016, M. Boukadia était frappé d’un jugement par contumace considéré jugement politique par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. Son arrestation arbitraire l’avait empêché de se présenter à l’élection présidentielle pour porter un projet politique nouveau de réconciliation nationale axé sur la sauvegarde des peuples.
Nous considérons que dans des conditions normales, le programme de Modeste Boukadia était de loin supérieur à celui du PCT qui n’a jamais gagné d’élections démocratiques. De plus de CDRC étant l’un des seuls partis à n’avoir jamais participé à la guerre des parties politiques mais ayant contribué au premier plan à la fin de la guerre, les points de vue de M. Boukadia étaient très suivis par les citoyens du Congo.
[2] Modeste Boukadia fut victime d’une tentative d’assassinat orchestrée par le directeur de la prison de Pointe-Noire, Pierre Pongui, qui est parent du ministre de la Justice Pierre Mabiala en poste à l’époque des faits. Cette tentative d’assassinat avait laissé de graves conséquences sur la santé de Modeste Boukadia et avait nécessité une hospitalisation constante au Congo.
Article original : The Dally Caller
https://dailycaller.com/2018/03/20/its-time-to-make-congo-brazzaville-great/
Great posst thankyou
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Hello Mr Grant Watts, thank you for the appreciation of the interview I gave to The Daily Caller newspaper on March 20, 2018.
Modeste Boukadia
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