Message au Peuple du Congo à l’occasion de la Proclamation de la République, le 28 novembre 1958

CONGOLAISES, CONGOLAIS,

Ce message, je l’adresse à vous mes sœurs, à vous mes frères, à vous mes chers compatriotes. Nous Tous représentons l’ensemble du Peuple du Congo.

Oui, nous avons été humiliés, bafoués, affamés, assassinés, mais malgré tout cela nous sommes debout, fiers et vivants, avec la volonté farouche de nous redresser, de nous relever, de renaître de nos cendres et tous à l’unisson, la main dans la main, nous nous attèlerons à la reconstruction de notre cher pays.

Sachez que malgré ces 575 jours de détention arbitraire, injuste où l’on a tenté de m’assassiner, je ne ressens aucune haine, aucune vengeance au fond de moi.

Seul le Congo est important à mes yeux, seul le Congo, que je porte sur mes épaules et au plus profond de mon être depuis des décennies, fait battre mon cœur, et le bonheur de mon Peuple est la seule chose qui m’anime et m’importe.

Je vous le dis fermement, il faut mettre un terme DEFINITIF à la violence et à ce régime autocratique.

La terre du Congo a été, pendant de trop longues années, arrosée du sang de ses enfants, il faut que tout cela cesse. Alors avec vous mes sœurs, mes frères et mes chers compatriotes, proclamons ensemble, à l’unanimité, la promesse de garder une attitude toujours positive, sans chercher les règlements de compte et la chasse aux sorcières, dans l’unique but de préserver l’intérêt NATIONAL.

Les mutations ne s’improvisent pas, commençons à travailler sur la CONFERENCE INTERNATIONALE que j’appelle de mes vœux et dont l’objectif sera la mise en place du futur gouvernement qui exécutera, dans l’Union, le PROGRAMME COMMUN de GOUVERNEMENT.

À cette Conférence Internationale nous inviterons le FMI, la Banque Mondiale, les Clubs de Londres et de Paris. Nous commanderons à des organismes internationaux un audit sur l’état de santé de notre économie et de nos finances. Nous exigerons aussi la présence des créanciers du Congo qui devront justifier, preuves à l’appui, non seulement leurs créances mais aussi en motiver les raisons ainsi que les taux d’intérêt en découlant.

Pour la première fois dans l’histoire du Congo, relevons le défi, osons et allons vers le Nouveau Monde, vers L’UNION NATIONALE.  Ce Programme Commun de Gouvernement ne mènera en aucun cas une politique clanique, tribale, ethnique, régionale et à l’exclusion des autres. Son unique but est de créer une politique démocratique pour le Congo qui ira de l’extrême Nord à l’extrême Sud, cohérente, sans oublier une seule parcelle du territoire.

Pour faire entrer le Congo dans ce Nouveau Monde, nous donnerons aux régions une AUTONOMIE ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE, pour aboutir à une DECENTRALISATION COMPLETE.

Seuls les pouvoirs régaliens assureront et garantiront la cohésion nationale.

Le Congo prospèrera enfin dans un Etat de Droit, de Justice et de Liberté où chacun, sans exception, pourra accéder à la Santé, à l’Education, à la Formation professionnelle, au Logement, à la Sécurité, à l’Agroalimentaire biologique, aux Transports en désenclavant les régions par la construction des voies de communication pour développer notre Marché intérieur ainsi que le développement du Numérique sur tout le territoire.

Mes chères Sœurs, mes chers Frères, mes chers Compatriotes, c’est vrai que le chantier qui nous attend est énorme. Il y a des carences dans pratiquement tous les secteurs d’activités, mais je vous connais, et je connais aussi votre volonté et votre ténacité, nous redonnerons confiance aux nôtres pour croire en l’avenir, et je suis persuadé que nous arriverons tous ensemble à redonner à notre cher Congo la place qu’il mérite parmi les nations développées et démocratiques.

Oui, Ensemble Construisons L’Avenir « Nous le pouvons pour le Congo ».

Vive la République

Vive le Congo

Je vous remercie.

Modeste Boukadia, Président du C.D.R.C.

Le 28 novembre 2017

A l’attention de Monsieur Alain Mabanckou

Monsieur,

 

Tous les réseaux mentionnent votre visite à monsieur François Hollande, Président de la République Française.

 

Défenseur du Congo Brazzaville, vous utiliser la plume et la langue française, autrefois reconnue pour sa richesse et sa diplomatie.

 

Comme vous mon mari, Modeste Boukadia, avec la même arme, défendez la vie des congolais et des congolaises qui subissent des maltraitances (physique et psychologique), survivent de plus en plus péniblement, car récemment les produits alimentaires de bases ont doublé (ex : sac de riz : de 800 à 1800 FCFA).

Comme vous, Modeste Boukadia défend le peuple du Kongo pour que s’arrête ce génocide qui n’a pas le courage de porter son nom, même après la disparition du quart de la population.

 

J’aimerais que vous puissiez évoquer le cas de mon mari auprès de monsieur François Hollande.

 

Permettez monsieur, qu’au nom du Congo, des vies et des traditions qui s’éteignent, je puisse croire en des Hommes droits qui se respectent.

Si votre renommé d’homme de plume vous a conduit au Collège de France, auriez-vous l’amabilité d’être un porte parle, celui de ceux muselés par la peur ou croupissant dans des geôles ?

 

Ci-dessous vous trouverez des propos qui sont celui d’une femme, se battant auprès de son mari et en pièce jointe le CV politique de mon mari

Je vous remercie et vous souhaite un rendez-vous riche et fructueux.

 

Dr Nadine Nagel-Boukadia

Exposé des faits :

Mon mari, Modeste BOUKADIA est Président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo-Brazzaville (C.D.R.C.).

 

Il est délégué des forces de l’opposition extérieure à la Conférence Nationale Souveraine de 1991. En 1997 il se présente à l’élection présidentielle mais le putsh de Denis Sassou Nguesso met fin au processus démocratique. En 2009, il se présente comme candidat indépendant à la présidence de la République pour le changement, l’unité et la réconciliation.

 

Lors de cette campagne électorale (conférences de presse et des meetings populaires) il s’oppose au changement de la Constitution du 20 Janvier 2002 et milite pour un gouvernement d’union nationale. Pour avoir demandé ce gouvernement d’union nationale il est poursuivi puis condamné à 30 ans de travaux forcés. L’ONU a émis un avis exécutoire, en 2013, pour exiger un non-lieu judiciaire pour une réhabilitation dans ses droits civils et politiques.

 

Il s’oppose dès 2013, lors d’une conférence de presse, au projet de modification constitutionnelle. Depuis, Sassou Nguesso, a gelé le processus jusqu’à cette année.

Arrestation des Membres du CDRC

Mon mari et moi rentrons donc au Congo-Brazzaville le 15 janvier 2016 pour deux raisons :

  • La première c’est un engagement du dictateur à libérer les 27 otages du CDRC incarcérés abusivement et arbitrairement si mon mari revenait au Congo-Brazzaville.
  •  La seconde raison c’est la volonté d’affronter démocratiquement Denis Sassou N’guesso.

Arrivé sur le territoire, mon mari est attendu par 1900 gendarmes et militaires à l’aéroport. Il est menotté et incarcéré immédiatement.

 

Le dictateur n’a libéré aucun des cadres du CDRC contrairement à son engagement et malgré que certains ont été  condamnés à 2 ans en 2013.

Que penser de la position de la France ?

Depuis que mon mari est incarcéré, la France n’a jamais exigé sa libération par les autorités du Congo-Brazzaville. Et pourtant, comme vous, il a défendu monsieur François Hollande, Président de la République française, pour n’avoir pas validé l’élection au Congo, et par le fait qu’un Président peut consulter son peuple à travers un référendum.

 

Modeste Boukadia a la double nationalité et son seul crime aux yeux de la justice du Congo-Brazzaville est d’avoir demandé un gouvernement d’union nationale.

 

Comment les parlementaires français peuvent entretenir une amicale avec un pouvoir qui foule quotidiennement les Droits de l’Homme et la démocratie ?

Un très mauvais calcul à moyen terme :

Mon mari et moi nous ne nous berçons pas d’illusions. Les intérêts économiques de quelques hommes est considérable dans ce pays et leurs réseaux sont puissants.

 

Pourtant on observe déjà que les entreprises françaises quittent le pays, le fils du dictateur a offert à la Chine des concessions pétrolières au détriment de Total. Seul M. Vincent Bolloré conserve encore la gestion du port de Pointe noire.

 

Mon mari, francophone dans l’âme, a toujours milité pour la sauvegarde des intérêts français dans le pays. L’attitude actuelle de la France, son soutien passif au régime génère des rancœurs de la population du sud qui vit quotidiennement les violences.

 

Progressivement le dictateur s’écarte de la France et progressivement la France perd ses soutiens dans le pays.

Ce que j’attends de la représentation nationale de mon pays :

J’ai écrit au Président de la République de la France pour lui demander audience, lettre déposée à l’Elysée, poste de la porte est le 13/05/2016. Pas de réponse, pas même une lettre pour accusé réception signée par un directeur de son cabinet.

 

La représentation nationale ne peut rester immobile face à l’incarcération de l’un de ses ressortissants. Ne rien faire c’est soutenir le régime Sassou et soutenir ce régime ne pourrait être compris par l’opinion publique.

 

Je ne m’explique pas pourquoi les dignitaires du régime et la famille du dictateur bénéficient de la libre circulation en France alors que mon mari est lui toujours en prison.

 

Le régime ayant fait fît des avis de la commission des Droits de l’Homme des Nations Unies et de l’Union européenne nous allons tout faire pour convaincre cette communauté internationale de décréter l’embargo sur les minerais, le bois et le pétrole du Congo-Brazzaville.

 

Mon mari à toujours privilégié la voie démocratique au recours à la violence et au coup d’Etat. Contrairement au dictateur !

 

Il est la voix d’un peuple insoumis que le régime violente pourtant quotidiennement. Nous demandons aux autorités françaises de tout entreprendre pour libérer les cadres du CDRC injustement emprisonné depuis trois ans ainsi que mon mari.

Prisonniers politiques du CDRC: Manifestation devant l’Ambassade du Congo à Paris – 13/09/2013

L’association FVCB ( Femme victimes des violences au Congo Brazzaville) organise une manifestation.

Bonjour,
Venez nombreux devant l’ambassade du Congo-Brazzaville , 30 rue Paul Valérie, métro Victor Hugo, Vendredi 13 septembre 2013, de 11h à 14h,Pour manifester l’indignation d’emprisonner abusivement , des femmes et leurs bébés de huit mois(8mois)des citoyens arrachés de leurs domiciles, qui croupissent dans des prisons, depuis plus de 20 jours, parce qu’ils croient en un autre avenir.

Les familles et l’association de soutien au CDRC (Cercle des Démocrates et Républicains du Congo), dénoncent les arrestations arbitraires de militants et des cadres du parti.

Au 23 août 2013, c’est un total de 11 personnes dont un enfant de moins d’un an, qui ont été interpellées à leur domicile depuis le 16 août 2013Le président du parti démocrate du CDRC, Modeste Boukadia est devenu la cible d’une chasse à l’homme.

Le 21 août 2013, sur instruction du Préfet de Pointe-Noire, la gendarmerie a arrêté :

    •  le vice-président du CDRC, Sylvain MIAKAMONA,
    • le Secrétaire général du Kouilou du CDRC,
    • le fils du vice-Président, Ruden MAYALA, 
    • le sergent Alexandre MALONGA,
    •  y compris Mme TSIAKAKA Valentin et son bébé de 8 mois.

Le motif invoqué par le Préfet contacté serait un préparatif d’une insurrection. Cela est inacceptable et non fondé.

 Depuis sa création, le CDRC est un parti non violent. Il appelle à la mise en place de la démocratie et de l’instauration d’un gouvernement d’union nationale. Valeurs qui ont été rappelées lors d’un des Grands Meetings Populaires, celui du 11 Mai 2013 à Makélékélé (Brazzaville). Voir la vidéo : 

Par ce communiqué, nous attirons l’attention de l’Union Européenne, du Gouvernement Français, du Conseil de la Paix et de la Sécurité des Nations Unies, de la Commission de l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de la communauté internationale sur les dérives et agissements. 


Et nous appelons la communauté internationale à ouvrir une enquête et à faire pression par les forces diplomatiques pour faire cesser ces actes anti-démocratiques. 

Compléments d’information 

Le président du CDRC est M. Modeste Boukadia, né à Nkoungou au Congo (Territoire du Moyen-Congo de l’Afrique Equatoriale Française).

En 1996, M. Modeste Boukadia a créé le CDRC, le 1er parti enregistré au Congo-B. Avec les cadres et les militants, il engage le Congo dans la voie de la démocratie et de la relance de l’économie par l’émergence du marché intérieur congolais. 

Télécharger le Communique de presse pour plus d’information

Meeting du CDRC à Pointe-Noire – 29 Juin 2013

Le Cercle des Democrates et Republicains du Congo a tenu un grand meeting populaire à Pointe-Noire le 29 Juin 2013. Le meeting à la Place de la Gare de Tié-Tié à Pointe-Noire.  ci-dessous: le discours du president du CDRC, Modeste Boukadia:

PEUPLE DU CONGO, une fois de plus, je vous salue avec mon salut de paix véritable pour la construction de notre Pays dans la concorde, dans l’unité nationale et la réconciliation. 

PEUPLE du Kouilou et de Pointe-Noire, je vous salue ! Je voudrais vous exprimer tout le bonheur que je ressens d’être dans cette ville qui fut celle qui offrait de grandes et réelles possibilités aux Jeunes. Mais qu’est-elle devenue ?
Mais avant que nous répondions ensemble à cette question, laissez-moi d’abord rendre HOMMAGE à tous ceux qui nous ont quittés dans ces deux départements notamment nos parents morts dans l’accident ferroviaire à Mvougouti et Yanga. Je n’oublie pas, non plus, ceux de l’accident d’avion de Mvoumvou et ces derniers temps par ceux tués par l’accident de deux grumiers. Nous y associons aussi nos autres Morts de tous les départements. Merci de nous lever et d’observer une minute de silence pour tous nos compatriotes disparus.

MERCI. Je voudrais aussi saluer le roi Mâ-Loango qui avec les rois Makoko et Kongo dia Ntotela ont permis à notre Pays de devenir le Congo tel que nous le connaissons, UN et Indivisible. Par la suite, les Présidents Jacques Opangault de la Cuvette, Félix Tchicaya du Kouilou et Fulbert Youlou du Pool ont signé l’acte de naissance de la République du Congo, en cette belle ville de Pointe-Noire, le 28 Novembre 1958 déclarant irréversible le caractère UN et Indivisible dès lors où chacun d’entre nous aura les mêmes droits sans en aliéner les droits des autres ethnies qui constituent notre Grand Pays, le Congo.

C’est pourquoi, il m’est permis ici de rendre HOMMAGE à ces personnages historiques qui nous ont montré la voie de l’UNITE et de la RECONCILIATION au-delà de ce que nous avons pu vivre dès la prime enfance de notre République.

Hommage aussi doit être rendu entre autres à Stéphane TCHICHELLE et Jean-Pierre TCHYSTERE TCHICAYA, des dignes fils du Kouilou qui ont œuvré dans l’édification de l’unité nationale.

LE KOUILOU et POINTE-NOIRE sont nos départements qui doivent attirer l’attention de tout pouvoir pour apporter des solutions aux problèmes de l’Emploi. Il n’y a pas de fatalité. Les solutions existent.

"Debout pour la Nouvelle Republique du Congo"

Oui, j’entends votre lassitude, j’entends votre colère, j’entends votre impatience, j’entends votre détresse. Mais, j’entends aussi votre espoir et votre détermination ! C’est pourquoi, vous, vous êtes mis DEBOUT pour l’avènement de la Nouvelle République !.

C’est sur cet ESPOIR, cette grande richesse qui nous permet de nous dépasser que je fonde « L’AUTRE POLITIQUE – UNE NATION POUR TOUS » car c’est à vous les Jeunes de la mettre en œuvre. Oui, il faut finir avec la politique des slogans populistes du genre La Nouvelle Espérance, Le Chemin d’Avenir, etc. parce que ces politiques-là sont pour enrichir essentiellement la famille de Monsieur Sassou et ceux de son clan du PCA d’Oyo.
Cette AUTRE POLITIQUE s’adresse à toutes les Congolaises et tous les Congolais parce que c’est à nous tous qu’incombe le devoir de bâtir notre pays pour profiter, sans distinction d’ethnie et sans discrimination des autres, des ressources que regorgent notre Pays en construisant des usines et des entreprises, en permettant la formation professionnelle à tous nos Jeunes pour qu’ils aient accès à l’emploi avec revenu.

Oui, j’entends votre confiance parce que je connais parfaitement les problèmes qui se posent ici dans ces deux départements comme dans les autres départements c’est pourquoi le Programme de Gouvernement que je propose est pragmatique et lucide. Il est faisable. Ce programme repose sur la construction du Barrage du Kouilou, le développement du port de Pointe-Noire et la réhabilitation et l’extension de notre chemin de fer jusqu’à Impfondo.

"Bilan du Parti Congolais du Travail : apres 40 ans de pouvoir pas d’infrastructure, chomage des jeunes"

Maintenant, voyons ensemble le bilan de la politique du PCT. Le 27 Mai dernier, M. Sassou a déclaré à sa télévision que le Congo n’avait pas de route, d’électricité, d’eau courante, de bateau, etc. Mais qui devait construire tout cela ? Il a oublié qu’il est au pouvoir depuis 40 ans. Sur l’emploi des Jeunes, c’est un échec patent et pour preuve vous qui êtes là, vous n’avez jamais travaillé, vous avez été réduits à la débrouillardise et même le pouvoir PCT vous empêche de survivre en raflant ce que vous pouvez vendre ici et là… Ce même problème se pose dans les autres départements comme à Brazzaville où le pouvoir ordonne à la Police d’aller rafler les marchandises des Jeunes à Bacongo, à Makélékélé et ces marchandises se retrouvent en vente libre au sein même du Commissariat Central de Brazzaville. Le problème de l’emploi des Jeunes est une grande préoccupation pour moi, c’est la raison pour laquelle je suis là avec vous pour qu’ensemble nous le résolvions.

En effet, il y a 25ans à 30 ans, la ville de Pointe-Noire avec son port offrait aux Jeunes de grandes possibilités de réussites. Oui, j’affirme que pour les jeunes des autres départements, venir à Pointe-Noire était synonyme de réussite sociale. Aujourd’hui, que devient cette ville de rêve ? Une grande poubelle, un rassemblement de toutes les mafias, une ville où l’étranger a plus de droits que le Congolais. C’est vraiment triste…

Ici, comme à Brazzaville ou encore ailleurs dans nos villes, nous avons laissé le monopole du commerce aux étrangers parce que le PCT, fondamentalement communiste dans son sang, n’a rien compris à l’économie. Il ne met aucune barrière pour protéger nos propres commerçants. Trouvez-vous normal que les Ouest-Africains et les Chinois fassent du commerce du détail ? Ce n’est pas que je sois xénophobe, loin de là, mais je protège mes compatriotes parce que nous sommes dans une période de grave crise. Oui, je veux donner la priorité aux miens c’est-à-dire aux Congolaises et aux Congolais qui font leur petit commerce de proximité. Les Chinois savent construire mais chez eux pas chez nous et je ne veux pas qu’ils nous laissent beaucoup de petits-chinois. Ici nous avons besoin de nos partenaires historiques qui ont le savoir-faire dont nous avons besoin.

"Manque de formation universitaire a Pointe-Noire"

Que deviennent les jeunes qui obtiennent leur BAC à Pointe-Noire ? Ils sont obligés de se rendre à Brazzaville pour les études universitaires. Mais quelles études ? C’est comme ça depuis des décennies et le PCT ne cesse de dire qu’il travaille pour que le Congo devienne un Pays émergent alors que la capitale économique, la ville sur laquelle repose l’économie du pays, est incapable de donner ni emploi ni formation voire apprentissage à ses jeunes. Je ne parle pas d’université ou encore d’écoles dans le domaine du bois ou de la pétrochimie qui sont nos deux principales ressources naturelles à l’exportation. A quand la mise en valeur de ses produits pour faire de la plus-value ?

En plus, qui peut ici me dire, ce que deviendront les jeunes qui vont finir leurs études à l’Université Marien Ngouabi ? Des chômeurs pendant trois (3) décennies si l’on y prend garde. Car il n’existe aucune initiative d’insertion ni de formation véritablement professionnelle pour nos jeunes. Et si jamais, elles existent, elles n’existent que de nom. Constatez-le avec moi.

"Santé publique : hôpitaux d’Etat où l’on construit plutôt les morgues"

De la politique de santé publique, demandez aux femmes qui vont dans les maternités des hôpitaux d’Etat où l’on construit plutôt les morgues, comment elles sont traitées malgré les douleurs de l’enfantement qui les accablent ? Ces phénomènes de maltraitance de nos femmes à la maternité sont connus du PCT, mais ses dirigeants laissent faire car ils savent que ces sages-femmes et ces infirmières ne sont pas des fonctionnaires pour beaucoup. Et quand elles le sont, elles ne perçoivent qu’une bourse d’étudiant. La politique du PCT se résume par l’augmentation du taux de mortalité infantile et les décès des mères à l’accouchement.

"Rémunérations inégalitaires et sécurité sociale précaire"

Parlons des travailleurs dans les sociétés multinationales, comme Total, Eni, etc., qui ne perçoivent pas ce qu’il faut, car pour le même poste, le travailleur étranger reçoit une rémunération cinq (5) fois plus élevée que le Congolais. Allez y comprendre qu’en plein 21ème siècle que l’on vive encore ce genre de choses.

Et que dire de la multiplication des sous-traitances, dont les sociétés appartiennent aux enfants du Président ou de ses Ministres, qui ne versent rien à la Sécurité Sociale (CNSS). Les jeunes qui y travaillent ne savent même pas qu’ils n’auront pas de retraite lorsqu’ils seront usés. Et le PCT se demande pourquoi il n’arrive pas à payer les pensions des retraités. Voilà encore une preuve que Le Chemin d’Avenir du PCT n’est pas pour apporter des solutions aux problèmes d’emploi pour les Jeunes mais pour les exploiter comme des esclaves au profit des dignitaires du PCT. Alors que sous d’autres cieux, on parle de Couverture Maladie Universelle (CMU). Vous comprenez pourquoi le PCT n’arrive même pas à payer ses retraités au 21ème siècle.

"Loyers chers, eau, électricité inabordable sur Pointe-Noire"

Venons-en à notre Belle Ville de Pointe-Noire, vous constaterez avec moi que la Mairie de Pointe-Noireest très riche. Mais regardez comment les populations sont logées ; il n’y a même pas de logement sociaux, les loyers sont très chères, l’électricité et l’eau sont inabordables parce que les salaires ne suivent pas. Il n’est pas rare de voir quelqu’un mettre tout son salaire dans le loyer. C’est aussi ça le PCT, il place des maires qui se servent au lieu de servir le PEUPLE DU CONGO, les citoyens de ce pays. Ce problème se pose aussi sur l’ensemble du territoire.

"Promesse : paiement de rente aux propriétaires"

PEUPLE DU KOUILOU, je connais le problème et le mépris dont vous faites l’objet. Depuis toujours, le PCT a confisqué vos richesses, car dit-il, que les richesses du sous-sol appartiennent à l’Etat. Fort bien, mais avant que l’état ne trouve du pétrole à LOANGO ou à MBONDJI, à qui appartenaient ces terres ? Vous me direz aux terriens. Alors donnons aussi, aux terriens un peu de ce qui leur appartiennent. Moi BOUKADIA, je promets qu’à notre tour, Nous paierons une rente, aux propriétaires fonciers si on découvre du pétrole ou tout autre minerais sur vos Terres du Kouilou, du Niari, de la Lékoumou, de la Bouenza, du Pool, de Cuvette, de la Sangha et la Likouala, mêmes aux propriétaires des forêts où l’on coupe du bois.

"Investissements dans le secteur du bois et des produits pétroliers"

Oui, je confirme que nous sommes riches avec notre Population estimée à 4,7 millions d’habitants, nous sommes riches par nos forêts, nous sommes riches par notre océan et notre pétrole. C’est toute cette richesse qui nous rend fort, c’est pour cela que nous devons être unis, que nous devons tout faire pour préserver l’unité du pays et favoriser la réconciliation des Congolaises et des Congolais afin que la route vecteur d’avenir que je trace permette à chacun de nous de s’y retrouver pour que chacun de nous donne le meilleur de lui pour le développement du pays.

Avec nos ressources naturelles, nous disposons de devises qui doivent nous permettre d’acquérir des usines de bois ou de raffinage afin d’y envoyer un millier de Jeunes en formation et en apprentissage lesquels viendront à leur tour montrer à ceux qui resteront ici comment on travaille le bois et les produits pétroliers et les dérivées, gaz propane et gaz butane et le goudron pour que nous construisons des routes qui durent et qui ne tuent pas. Oui, pour ces deux grands projets, le bois et la pétrochimie, les contacts sont réalisables d’Etat à Etat.

"Un Gouvernement d’Union Nationale pour sauvegarder l’Unité Nationale"

C’est la raison pour laquelle PEUPLE DU CONGO, nous devons exiger la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale pour sauvegarder l’Unité Nationale et permettre la Réconciliation des Congolaises et des Congolais.

C’est pourquoi Mes Chers Compatriotes, j’appelle au RASSEMBLEMENT DES FORCES NOVATRICES pour vaincre les énergies régressives qu’est le PCT. Mais auparavant, j’aimerais dissiper quelques malentendus : je n’ai jamais participé à l’éviction du Président Lissouba. C’est Monsieur Sassou qui l’a chassé du pouvoir. Je n’y suis pour rien. On a divisé le sud par la guerre entre Pascal Lissouba et Bernard Kolélas ; on a divisé le Pool entre Fulbert Youlou et Massamba-Débat. Aujourd’hui, je dis de manière claire qu’il n’y a plus de Nibolek ni de Check. Nous sommes tous Congolais et je veux l’unité tout le Sud, je veux l’unité du Pays, je veux l’unité du Congo.

Concernant le « Coq », Monsieur Sassou a reconnu qu’il me le devait. Reconnaître une dette n’est pas la rembourser. J’attends maintenant qu’il me fixe la date pour me le donner, pour mettre en place le Gouvernement d’Union Nationale. Sinon, dès maintenant, et de manière responsable, je demande à tous les Congolais du sud qui sont dans la partie nord du pays de commencer à rentrer, pas précipitamment mais sans lambiner non plus, chez eux ici au sud du pays. Je demande à Monsieur Sassou d’assurer leur sécurité pendant leur retour comme j’assure la sécurité des biens et des compatriotes du nord qui sont ici au sud du pays. Je ne les chasse pas car ce sont des Congolais mais je demande à Monsieur Sassou de les appeler à rentrer chez eux aussi au nord du pays où il a créé la capitale au PCA d’Oyo de la République du Nord Congo. Je confirme que si le Gouvernement d’Union Nationale n’est pas installée alors Monsieur Sassou sera au Nord et Moi, Boukadia, je serai au Sud. Et le pays ne s’en portera que mieux. Parce que c’est lui qui divise le pays par la discrimination des Congolais avec son gouvernement et son haut commandement à forte dominance de près de 98% des ressortissants du PCA d’Oyo.

"Appel aux Démocrates et tous les Républicains a rejoindre le CDRC"

Oui, j’appelle tous les Démocrates et tous les Républicains de quelque bord qu’ils soient de nous rejoindre. De même, Oui, j’ouvre largement mes bras à tous ceux qui se sentent orphelins parce que rejetés par le PCT après l’avoir servi, à l’instar du jeune Okombi Salissa qui a refusé de s’allier au PCT, par la fusion de son parti à celui-ci car il sait que le PCT qui depuis plus de 40 ans dirige le pays sans partage, n’a plus rien à proposer au Congo. Oui, je le félicite de sa clairvoyance pour avoir renié la médiocrité. Je lui ouvre mes bras comme aux autres pour qu’ils participent, avec nous, à la restauration de la démocratie et de la réconciliation du pays et s’affermir avec les démocrates et les républicains. 

Oui, j’appelle également tous ceux de l’opposition qui mènent le vrai combat de la défense des acquis de la Conférence Nationale Souveraine et donc de la démocratie à nous rejoindre.

Retrouvons-nous dans un GRAND RASSEMBLEMENT DES FORCES NOVATRICES pour la défense des libertés fondamentales et pour le développement du pays que nous avons qualifiés « L’AUTRE POLITIQUE – UNE NATION POUR TOUS » pour barrer la voie au PCT qui cherche à se maintenir au pouvoir par tous les moyens, en voulant modifier la constitution.

En effet, pourquoi vouloir modifier la constitution qui va si bien au PCT qui avait écarté les leaders des autres partis en 2009 de la course vers la Magistrature Suprême quand cette fois ci, ce sont eux qui seront écartés ? En effet, après avoir consulté les juristes de notre pays dont la conclusion est sans appel : la Constitution du 20 Janvier 2002 ne peut pas être modifié, le PCT veut concocter le PCT reprend à son compte « l’Additif au document : Stratégies et tactiques du Bureau Exécutif National du RDD » adopté le 15 Juillet 1993 qui recommande « rétro Juillet 1968 » ou « l’expérience de Mars 1977 qui doit être mis à profit » ou encore « Juin 1997 » afin de modifier par coup d’Etat la Constitution du 20 Janvier 2002. Nous disons haut et fort que personne ne peut plus faire un coup d’Etat ici aux fins de modification de la Constitution.

"A 70 ans en 2013 Denis Sassou ne pourra plus être candidat à sa propre succession"

Oui ! LE PEUPLE DU CONGO n’a pas intérêt à ce que la Constitution du 20 Janvier 2002 soit modifiée. Monsieur Denis Sassou en 2016, dont la femme vient de fêter avec faste avec l’argent public ses 70 ans en cette année 2013, ne pourra plus être candidat à sa propre succession comme cela lui a été dit de manière claire lors de son dernier voyage en France « Faites vos valises, vous ne devez pas modifier la constitution et vous ne devez pas non plus vous présenter. » En clair, l’Europe lui a signifié son congé. Alors PEUPLE DU CONGO, signifiez- lui vous aussi son congé dans la dignité pour qu’il sorte par la grande porte.

Si le Peuple du Congo descend dans la rue parce qu’il est fatigué de cette politique sans issue, je mets en garde Monsieur MBOULOU que si jamais une goutte de sang d’un Congolais est versé par la Police, alors il sera le premier Ministre de l’Intérieur de ce pays qui goûtera aux joies de la prison comme celui de la Tunisie. Personne ici ne peut plus faire de coup d’Etat ni verser du sang congolais. C’est pourquoi, je demande au général Jean-François NDENGUET, directeur national de la Police d’être pour une fois du côté du PEUPLE DU CONGO qui veut le changement pour que ce que je lui avais dit en son temps « PIKI KAYEKO NTOMBOKOLO NTSINGA » mais il doit me dire qui sera PIKI et qui sera NTSINGA ! Pour une fois, qu’il fasse quelque chose de bien, qu’il soit du côté du Peuple du Congo et que nous regardions ensemble devant.

C’est la raison pour laquelle, Vous PEUPLE DU CONGO, vous devez IMPERATIVEMENT refuser par tous les moyens, toute proposition de modification ou de changement d’où qu’elle vienne de la Constitution du 20 Janvier 2002. Parce que PEUPLE DU CONGO, tu es le Seul Souverain.

Vive le Congo,

Vive la République Une et Indivisible,

Je vous remercie.

Modeste BOUKADIA
Président du Cercle des démocrates et républicains du Congo

Dialogue ou États généraux de la nation

Dialogue ou États généraux de la nation,  Modeste BOUKADIA dit sa part de vérité et demande la dissolution de l’Assemblée nationale

Murielle Ossié in La Griffe N°162 du 13 au 20 février 2013 

Le Congo héberge des hommes politiques qui ne gardent pas leurs langues dans la poche. En tout cas, Modeste Boukadia (président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo « C.D.R.C. ») en est un. Car lors de sa conférence de presse organisée à Brazzaville (Ndr, le 3 février dernier), l’homme a dit tout haut ce que les uns et les autres pensent tout bas.

Partant de la situation du pays, Modeste Boukadia a dit sans tabou que « le Congo ne marche pas. Le peuple souffre. Le panier de la ménagère laisse à désirer car les prix des denrées alimentaires crèvent les poches des populations. Mais tous ces faits incombent au gouvernement qui n’est pas regardant sur les conditions de vie des populations », a-t-il dit.

 

Ainsi, pour remédier à cette situation que traverse le Congo, Modeste Boukadia a exigé la tenue d’une conférence nationale qui sera comme un tamis ; une conférence nationale exclue de l’esprit de la chasse aux sorcières ; une conférence nationale qui ne sera pas à l’image de celle de 1991 instrumentalisée, brouillée par les cadres « fabriqués » par le Pct parce que pour lui « si tous ceux qui avaient pris part à cette conférence nationale étaient des démocrates, on aurait mis à l’époque Monsieur Sassou en prison ; on aurait pu réquisitionner beaucoup de choses ; on aurait pu exclure Monsieur Sassou de la course présidentielle de 1992. Alors, comme la majorité des gens à cette conférence étaient des « pions » du Pct, ils ont donc bousillé cette grand’messe en créant des différents courants.

Ce que je propose aujourd’hui, c’est une vraie rencontre où les Congolais trouveront des solutions idoines pour la bonne gouvernance et la vraie unité nationale, d’autant plus que nous constatons qu’il y a un Etat du Nord dans ce pays.

Il faut que nous nous asseyions. C’est notre pays à tous. Mais si nous n’arrivions pas à nous entendre, nous risquons de nous retrouver avec un Etat du sud Congo. J’espère que nous n’arriverions pas là parce que, moi, j’ai besoin des forêts du nord. J’en ai besoin parce que mon pays est UN et Indivisible. La Constitution du 20 janvier 2002 est claire sur ce point et toutes les richesses qui se trouvent dans ce pays appartiennent aux Congolais. Je suis Congolais, je dois en jouir…

J’ai entendu dire que le Pct est en train de vouloir organiser un dialogue. Je dis que ce dialogue est une fuite en avant ; il n’arrangera pas les choses. » a-t-il dit.

 

Dans sa vision, le président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo entend par la conférence nationale affiner toutes actions pour atteindre les objectifs d’un mieux-être pour tous les citoyens du Congo. Mais ceci ne pourrait être mis en évidence que si tous les acteurs politiques et de la société civile accordaient leurs violons tant pour la gestion de la chose publique que pour l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles.

Modeste Boukadia demande la dissolution de l’Assemblée nationale congolaise

A propos des élections, Modeste Boukadia a demandé au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et de mettre en place un gouvernement d’union nationale. Cette demande tire sa genèse sur le rendu du Conseil Constitutionnel, qui, selon le président du C.D.R.C., a « reconnu l’inorganisation, le manque de transparence des élections. »

Sur la base de cette appréciation de la Cour Constitutionnelle, Modeste Boukadia indique qu’il est donc de bon aloi de méconnaître l’honorabilité des députés siégeant à l’Assemblée nationale actuelle.

« Le Peuple du Congo, est conscient que tous les nominés d’Ewo de décembre 2011 ne peuvent se prévaloir en toute constitutionnalité d’être les représentants choisis par lui, car le taux d’abstention chiffré à 94% issu du simulacre des élections législatives de juillet 2012 est criant de vérité. Cela implique au meilleur des cas que seulement 6% du corps électoral adouba cette Représentation. Nous sommes heureux au C.D.R.C. que le Conseil Constitutionnel ait statué anticonstitutionnelles ces élections, ce qui suppose tirer les conséquences » a-t-il dit avant d’ajouter « C’est la raison fondamentale pour laquelle au C.D.R.C. nous préconisons la transition démocratique afin d’éviter le déséquilibre des choses qui commence par nos institutions quand on sait que dans notre pays, avec son Parlement monocolore nommé par décret présidentiel, le gouvernement et le Haut Commandement Militaire ne reflètent pas l’Unité Nationale. Les membres de ces institutions sont issus à 98% de la partie Nord du pays ; ce qui constitue une violation flagrante du principe de la non-discrimination de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen laquelle stipule « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »

Le Congo est a reconstruire

Le Congo avant-dernier sur l’indice de prospérité mondiale 

Parlant de la situation du peuple lambda, Modeste Boukadia a indiqué que le pays est à reconstruire. Car, sa situation financière n’est pas brillante. Les fonctionnaires tirent le diable par la queue et atteignent difficilement le bout du mois avec leurs maigres salaires ; les bourses des étudiants à l’étranger sont impayées depuis de nombreux mois. Malgré son étiquette de producteur de bois et de pétrole, le Congo vient d’être classé avant-dernier sur l’indice de prospérité mondiale par The Lagatum Institute.

Poursuivant son constat, le président du Cercle des démocrates et Républicains du Congo a relevé qu’on assiste à une perte de repères culturels voire traditionnels au profit de comportements exogènes pour le moins destructeurs. Et, que dire de l’accentuation d’une discrimination entre Congolais au bénéfice des ressortissants ouest-africains ?

« L’Union fait la Force » dit un adage et ce n’est pas un vain mot. « A travers ce geste significatif, nous bâtirons un véritable État de droit, une véritable démocratie, une bonne gouvernance et une justice juste au service du peuple et non au service des individus qui voudraient s’échapper aux retombées de leur passé catastrophique.

Nous souhaitons déléguer les pouvoirs de façon démocratique, par des élections transparentes avec un découpage électoral fiable et des listes électorales issue d’un recensement des populations organisé selon les règles de l’art.

Pour cela, il faut s’asseoir en conférence nationale afin de remettre notre pays sur le chemin des Etats de droit, avec des mesures concrètes permettant un découpage électoral fiable, un recensement de la population selon les règles de l’art et des élections équitables, transparentes et crédibles afin que les élus soient respectés par tous. »

 

Signalons que le C.D.R.C. est un parti politique existant sur l’étendue du territoire national et qui fait des propositions pour que les intérêts du peuple congolais ne soient pas réquisitionner par quelques-uns.

 

« Notre histoire remémore que nous vivions unis et ne faisions pas de différences entre un ressortissant du Nord, du Sud, de l’est et de l’Ouest. Il n’y avait pas de ressortissants du Pool, de la Cuvette, du Kouilou ou des Plateaux. Quand nous allions d’un point à un autre, personne ne disait que vous êtes Bakongo, Téké, Vili, Mbochi ou Ngangoulou. Ces dénominations n’existaient que dans la cervelle de ceux qui apprenaient les ethnies du Congo pour leur culture générale.

J’exige donc la conférence nationale pour que nous remettions l’Etat Congolais dans ses fonctions. Je l’exige pour que les jeunes retrouvent de l’emploi, les fonctionnaires soient à la hauteur de subvenir à leurs besoins afin qu’ils aient une bonne retraite ; pour que les commerçants retrouvent leur place. Je ne suis pas xénophobe, mais je ne voudrais pas que le commerce dans notre pays soit pris d’assaut par des étrangers, comme c’est le cas aujourd’hui ; je ne veux plus que l’argent des ressources naturelles de notre pays soit la chasse gardée d’un groupe d’individus…


Voilà le Congo que je dessine pour la vie de toutes ces populations. » a dit Modeste Boukadia. 

Modeste Boukadia demande la mise en place d’un gouvernement d’Union National – 5/02/2013

Modeste Boukadia appelle à un « gouvernement d’union nationale », comme « solution à la crise actuelle »

Pascal-Azad DOKO in La Semaine Africaine N°3263 du mardi 5 février 2013.

Le président du C.d.r.c. (Cercle des démocrates et républicains du Congo), parti situé à l’opposition, Modeste Boukadia, a donné une conférence de presse, dimanche 3 février 2013, dans la salle Abbé Louis Badila, au siège de La Semaine Africaine, à Brazzaville, sur le thème : « Quelles perspectives pour 2013 ? ». Au cours de cette conférence, il a parlé de son parti et abordé la situation politique nationale. Parlant du dialogue, il a estimé qu’il faut organiser « une conférence nationale », qui aboutira à la formation du gouvernement d’union nationale qui, selon lui, est « la solution à la crise actuelle ». Mais, il s’oppose à toute violence qui conduirait le pays à la ruine et à la destruction. Et également, à la modification de la constitution.

La conférence de presse du président du C.d.r.c. tenait aussi lieu de rentrée politique et de vœux à la presse. « Il est vrai qu’il était prévu la cérémonie de présentation des vœux à la presse, le 15 janvier dernier. Mais, cela n’a pas été possible, nous nous serions retrouvés, en principe, à la mairie centrale, précisément à l’hôtel de ville de Brazzaville, qui est le lieu même des vrais citoyens. Mais aujourd’hui, notre joie est encore beaucoup plus grande, parce que nous nous retrouvons dans une salle de presse, c’est-à-dire, le lieu des personnes engagées à éclairer l’opinion. Et vous comprenez que, pour moi, c’est un vrai bonheur, d’autant que je me suis toujours engagé, battu, pour que les journalistes soient véritablement libres, non verrouillés. C’est pour ça que le choix de cette salle m’honore beaucoup. Et vous savez aussi, je suis très heureux d’être ici, parce que, un des grands directeurs de rédaction de La Semaine Africaine, l’abbé Louis Badila, avait été torturé pour son combat de défendre les valeurs de la République. Donc, c’est pour moi une grande joie d’être ici », a-t-il dit d’entrée de jeu.

Le président du C.d.r.c. estime que les journalistes ont un rôle important à jouer dans le développement du pays. « Un pays se meurt quand les journalistes ne font plus leur travail, quand les journalistes sont soumis à un quelconque pouvoir, les peuples ne peuvent plus s’exprimer », a-t-il déclaré. Modeste Boukadia n’a pas voulu faire de quelconque bilan. Il a voulu, plutôt, regarder l’avenir. Les jeunes qui constituent 56% de la population sont une richesse pour le pays. « Il faut que ces jeunes aient une bonne formation professionnelle. Pour qu’ils soient, comme à l’époque, reconnus comme de vrais travailleurs ». « Malheureusement aujourd’hui, on met l’argent devant tout », a-t-il regretté.

Pour lui, au regard des ressources du pays et de sa population, « nous avons la possibilité de faire travailler tout le monde, parce que nous ne sommes pas nombreux ». Selon lui, le président Denis Sassou Nguesso « a fait ce qu’il pensait que c’était juste pour le pays ». « Mais force est de constater que ce qu’il pensait que c’était juste pour le pays, ne l’est pas pour les Congolais. Alors, lorsqu’on tire ces conséquences, là, il y a un choix qui s’impose. Le choix, c’est de savoir comment faire pour que tous les citoyens de ce pays se disent, finalement : c’est notre pays. La seule façon, c’est que nous mettions tout pour qu’il n’y ait plus de division, pour que certains ne se sentent pas lésés, pour que notre unité soit véritablement nationale. Voilà la voie », a-t-il indiqué.

Modeste Boukadia pense que la voie pour y parvenir n’est pas dans la violence. « Tout le monde a acclamé les « printemps arabes », mais où en sommes-nous, aujourd’hui ? En Egypte, les gens sont encore dans la rue, pour demander le départ du président qui vient d’être élu ; où en sont les Tunisiens, les Libyens, les Yéménites, les Syriens ? Vous comprenez que je ne peux pas aborder cette vois-là, parce qu’elle est sans issue », a-t-il dit. Pour lui, la voie demeure le dialogue. « Car, pour moi, la vraie voie, c’est de tendre la main. Même si en face, on ne la prend pas, je la tends toujours », a-t-il fait savoir.

Le président du C.d.r.c. estime que, ce que le président Denis Sassou Nguesso a fait pour la Centrafrique, il peut aussi le faire pour son pays. « Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a été désigné médiateur, il est allé régler ce problème à Libreville, en disant à Bozizé : « Mettons en place un gouvernement d’union nationale. Mais Bozizé qui était réticent, au départ, a fini par accepter. « Alors, je crois que, lorsqu’on règle une situation similaire qui se passe à l’extérieur, on doit se retrouver aussi dans son propre pays, en famille », a-t-il estimé.

Modeste Boukadia a aussi donné son pointe de vue concernant le débat sur la constitution. « Il n’est pas nécessaire de changer la constitution, parce qu’elle a été conçue expressément pour Monsieur le président Denis Sassou Nguesso ; parce qu’il avait des conseillers qui lui avaient dit qu’il pouvait être là, jusqu’en 2016 ; mais on ne change pas en cours. Le costume de Monsieur le président lui va bien. On ne peut pas détricoter ce costume-là. Si on le détricote, je vous assure, je vous donne ma parole, il y aura deux Congo », a-t-il déclaré. Voilà les grands points des perspectives de Modeste Boukadia pour 2013.

Conference de presse Modeste Boukadia – 24/11/2012

Reportage réalisé par ForumTV de l’arrivée de Modeste BOUKADIA, suivie de la réception par la jeunesse de Pointe-Noire et la Conférence de presse le 24.11.2012 au centre de Sueco. Diffusée sur le réseau ForumTV-radio des droits de l’homme à Brazzaville.

Après son retour au pays natal, Modeste Boukadia, président du C.D.R.C., a effectué un voyage de travail dans les départements du Kouilou et de Pointe-Noire à la suite des fausses élections législatives de juillet 2012.

Interview Modeste Boukadia -Pointe-Noire le 24/11/2012

Conference de presse donnée par Modeste Boukadia a Pointe-Noire. elections de 2009. On ne fait pas de démocratie avec des canons. Il n’y a pas la démocratie au Congo.

Sassou Nguesso, avec son gouvernement a 98% des ressortissants, Sassou Nguesso organise la scission du Congo.

Modeste Boukadia demande la formation d’ un gouvernement d’union nationale. 

Conférence de presse du président du C.D.R.C., lors de sa visite au Kouilou du 24 au 29 novembre 2012

Modeste BOUKADIA s’était livré au jeu de questions avec le journaliste Christian Perrin de la Télé Pour Tous (TPT) pendant l’émission “Invité de la presse” au cours de laquelle le président du C.D.R.C. a condamné de manière ferme la formation du gouvernement et du Haut Commandement Militaire dont les membres sont issus à 98% de la tribu de M. Denis Sassou Nguesso. Il a insisté que :

Cette situation favorise la partition du Congo. Ce faisant, M. Sassou Nguesso applique sa politique de la réconciliation inter-nordiste en transférant la présidence de la République dans son village d’Oyo où il tient les Conseils de ministres. Avec un gouvernement constitué à 98% des membres de sa tribu et un Haut Commandement Militaire taillé sur mesure où 98% des généraux sont aussi issus de l’Alima, M. Denis Sassou a bel et bien mis en place la République du Nord Congo. Il devient la cause et le responsable de la partition du Congo.” a-t-il ajouté.

Toutefois, le Président du C.D.R.C. a appelé le Peuple du Congo qui a rejeté les “fausses élections législatives de juillet 2012” en infligeant un CARTON ROUGE au PCT par une abstention forte et massive de 96% de se mettre en ordre de bataille pour que le Congo reste UN et INDIVISIBLE.

Modeste BOUKADIA a ajouté que :

Le Congo, les Congolaises et les Congolais ne se laisseront pas faire un énième coup d’Etat qu’organise en sourdine le Parlement congolais nommé par décret présidentiel par la modification de la Constitution pour transformer le Congo en une monarchie tribale.

Cependant, le C.D.R.C. continue d’appeler à la formation d’un Gouvernement d’Union Nationale pour rendre l’Unité et la Réconciliation nationales possibles et éviter ainsi toute tentative d’une confédération du pays.